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"Tout était réuni"

Eurosport
ParEurosport

Publié 16/03/2009 à 15:00 GMT+1

Après PSG - OM (1-3), Mickaël Landreau a reconnu la supériorité marseillaise mais regrette que son club n'ait pu prendre la tête de la L1. D'autant plus que les "feux étaient au vert". Mais la situation actuelle du club est loin de l'alarmer à l'orée d'un sprint final où tout reste possible.

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Crédit: Eurosport

MICKAEL LANDREAU, quel est votre sentiment après cette défaite face à l'OM (1-3) alors que vous pouviez prendre la tête du championnat ?
M.L. : C'est une grosse déception. Bien évidemment. C'est un match qui rassemblait tellement de choses. Tous les feux étaient au vert. Perdre face à Marseille dans un rendez-vous comme celui-là, c'est bien sûr une grosse déception. Après, discuter la victoire de Marseille... C'est assez logique, on ne va pas revenir là-dessus. Il va falloir rebondir. Cela dit, il y a quelques mois, si on nous avait dit que l'on serait deuxième ex aequo à dix journées de la fin, on aurait signé.
La défaite de Lyon face à Auxerre (0-2) n'a-t-elle pas changé la donne ? Ne vous a-t-elle pas mis une pression superflue ?
M.L. : Quand on prépare un PSG - Marseille, un élément de plus ou de moins... D'ailleurs, on a vu que l'on pouvait être solide alors que les Marseillais nous ont fait souffrir lors de la première demi-heure. On est bien revenus. Après, on prend une double sanction un peu heureuse pour Marseille puisque Koné a la chance de marquer. Maintenant, j'espère que la commission ne va pas mettre six matches à Zoumana Camara... Je plaisante...
Quel est votre sentiment sur son expulsion ?
M.L. : Je pense qu'il y a faute. Après, est-il dernier défenseur ? Ça va très vite. Mais ce soir, je ne pense pas qu'il faille parler de l'arbitre ou de quoi que ce soit. On ne discute pas. Même si c'est une grosse déception, compte tenu du contexte du match.
Comment expliquez-vous cette défaite alors que tout était réuni comme vous l'avez dit ?
M.L. : Tout était réuni, oui. Mais cela prouve qu'il y a encore du travail pour gérer ce genre d'atmosphère. On a su être capable de rebondir après certains matches. Comme après Bordeaux où on avait pris 4-0. On est amer. Quand on perd, on peut trouver dix mille excuses ou explications. Il y avait un match avec trois points en jeu. Une importance plus forte, compte tenu des supporters, des médias...
Avez-vous eu l'impression d'être passé à côté ?
M.L. : Oui et non, je pense qu'on était dans le match. A dix et à 1-2, c'est plus difficile de rivaliser. A 1-1 et à dix, on aurait peut-être pu mieux défendre. Je pense qu'il est un peu sévére de dire qu'on n'a pas été libéré ou pas joué le match. Il y avait beaucoup de proximité entre les deux équipes jusqu'à ce tournant que l'on ne discute pas.
Vous devez être déçus de ne pas prendre la première place ?
M.L. : Tout le contexte faisait que depuis quelques mois, quelques années même, le club attendait ça. Je pense que Stéphane (Sessegnon) nous manque aussi sur ce genre de matches. Il faut qu'on soit au complet pour pouvoir rivaliser sur le long terme. Nous, on n'a jamais revendiqué d'aller chercher Lyon. On a encore des cols à franchir en championnat. Etre là, c'est intéressant pour le sprint final.
Il n'y a pas lieu d'être inquiet par conséquent ?
M.L. : Aujourd'hui, on s'inquiète alors qu'on est deuxième à égalité du championnat et toujours qualifié en Coupe de l'UEFA. On a peut-être des manques par rapport à Lyon, Marseille et Bordeaux. On en a conscience. Mais on va défendre avec nos moyens. Il faut repartir de l'avant et être solidaires. On n'est pas encore à l'arrivée. Trente points sont encore en jeu.
Imaginez-vous Lyon ne pas être champion pour la huitième fois ?
M.L. : On ne peut pas le savoir aujourd'hui. Chaque équipe montre des choses positives et négatives. Lyon est dans ce cas-là aussi. A l'inverse peut-être des saisons précédentes où ils avaient une force collective et semblaient largement au-dessus. Ils ont une expérience que les autres n'ont pas. Notamment dans les grands matches. Mais la lutte va être acharnée. A un moment, on nous a condamnés, comme on a condamné Bordeaux ou Marseille. Et il ne faut pas oublier Lille, Toulouse ou Rennes.
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