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Dassier dévoile son plan

Eurosport
ParEurosport

Publié 22/06/2009 à 14:51 GMT+2

Nommé lundi matin, Jean-Claude Dassier s'est exprimé pour la première fois en tant que président de l'Olympique de Marseille. L'ancien patron de l'information de TF1 se pose en "rassembleur" et confirme donner les clés du secteur sportif à Anigo et Deschamps. Jean-Pierre Bernès ne viendra pas.

Nommé lundi matin, Jean-Claude Dassier n'aura pas attendu très longtemps avant de parler en sa qualité nouvelle de président de l'Olympique de Marseille. L'ancien patron de l'information de TF1 s'est livré sur le site internet du club phocéen et a dévoilé ses plans. JCD arrive mardi dans les Bouches-du-Rhône afin de faire plus "ample connaissance avec le club" et de procéder à un premier état des lieux en rencontrant "tous ceux que j'ai besoin de voir, ne serait-ce que pour leur dire bonjour et je ferai une conférence de presse." Dassier va notamment passer du temps avec les supporters, qui se sont montrés méfiants et déçus du départ de Pape Diouf : "C'est le meilleur soutien du club et quand on a la chance d'avoir des supporters comme ceux de Marseille, il est évident qu'ils sont essentiels. Il faut que j'aille me présenter, discuter avec eux et les écouter", confie-t-il sur le site du club.
Bernès "n'est pas tricard"
Aux supporters comme à la presse, il expliquera sans doute pourquoi il a espéré faire venir Jean-Pierre Bernès et le nommer à un poste de conseiller en matière de recrutement. L'idée, émise samedi par l'ancien journaliste, a provoqué une levée de bouclier des supporters mais aussi des hommes de pouvoir de l'OM. Il s'est donc résolu à se passer de l'ancien bras droit de Bernard Tapie. "Pour parler franchement, pour moi Jean-Pierre Bernès est aussi l'homme de la grande époque de l'OM avec Bernard Tapie et d'autres personnes. C'était la grande époque et c'était avec ça que je voulais renouer mais si ça pose des problèmes que je ne soupçonnais pas à ce moment-là, n'en parlons plus. Jean-Pierre est d'ailleurs le premier à en convenir. (...) Il n'est pas tricard à l'OM, sa compétence, sa connaissance du football va nous aider."
Les clés du secteur sportif seront donc dans les mains de deux hommes, Didier Deschamps, entraîneur du club, et José Anigo, directeur sportif depuis quatre ans. Comme Pape Diouf l'avait prévu lorsqu'il a nommé Deschamps entraîneur en lieu et place d'Eric Gerets. "Ils forment, je trouve, un bel attelage. J'essaierai de les aider dans la mesure de mes moyens. Je suis là pour ça. Je n'arrive pas dans un état d'esprit de je ne sais quelle revanche. Je viens en rassembleur, en homme d'unité, en homme d'entente." Le but ? "Que le club continue sur la lancée où l'a mis Pape Diouf. Il faut qu'on fasse encore mieux l'année prochaine." Le plus dur commence.
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