Et maintenant, la fronde ?

L'actionnaire majoritaire de Bordeaux (Nicolas de Tavernost) et les présidents de Lyon (Jean-Michel Aulas), Marseille (Jean-Claude Dassier) et du Paris Saint-Germain (Robin Leproux) ont dîné ensemble mercredi, a-t-on appris jeudi auprès du club de la capitale, confirmant une information de RTL. Les dirigeants se sont réunis dans un hôtel parisien pour leur troisième dîner de ce genre, selon la radio.

"Ce n’est pas la première fois que l’on se voit, c’est le troisième dîner de ce genre, a confirmé Jean-Claude Dassier sur RMC. Il n’est pas normal que les grands clubs ne soient pas associés à la gouvernance de la Ligue, on va s’organiser autrement. Ça ne peut pas continuer comme ça, qu’une Ligue sensée représenter les clubs ne fasse pas de place aux grands clubs. Ça n’a pas de sens. Il est normal qu’on se rencontre pour discuter de tout ça".

Une de ces quatre personnalités avait déclaré plus tôt à RTL sous le sceau de l'anonymat: "On en a marre. C'est toute la gouvernance du football français qui doit changer, on va les obliger à nous parler, c'est le Big Four de la contestation. Attendez-vous à ce que ça bouge à la fin du Championnat et pendant la Coupe du monde." Les quatre clubs les plus puissants contestent. Certes, mais quoi exactement ? Leur poids dans le football français.

L'OL, l'OM, le PSG et les Girondins aimeraient peser plus dans le paysage du football hexagonal, que leur voix porte plus qu'actuellement. Aussi, la répartition des droits télé, trop solidaire à leur goût, devrait être revue par la Ligue afin de privilégier l'élite (sportive et médiatique). Autres revendications plus ou moins clairement affichées : le retour à 18 clubs en Ligue 1 et une compensation après la suppression du DIC (droit à l'image collective).