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"J'aime aller à la guerre"

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ParEurosport

Publié 07/11/2009 à 09:34 GMT+1

Toujours aussi détendu, Souleymane Diawara est revenu sur son début de saison qu'il qualifie de "moyen". Le défenseur sénégalais de l'OM évoque également le choc de dimanche face à Lyon. Et sa volonté de toujours "aller à la guerre".

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Crédit: Eurosport

SOULEYMANE DIAWARA, la large victoire de l'OM face à Zurich (6-1) a-t-elle libéré le groupe ?
S.D : Ces derniers temps, on avait du mal à marquer. Avec ces six buts, ça nous a fait du bien psychologiquement. C'est une très bonne chose en vue du match face à Lyon dimanche.
Justement, le déplacement à Lyon s'apparente à une rencontre de Ligue des champions. Marseille a-t-il les moyens de s'imposer face à l'OL ?
S.D : Une chose est sûre : ce sera un très bon test. Car pour moi c'est un match de Ligue des champions. Lyon a d'ailleurs prouvé son niveau en se qualifiant dès la 4e journée pour les 8e de finale. Ça peut nous aider à hausser notre niveau de jeu. C'est bien pour nous dans la perspective d'affronter Milan.
Comment jugez-vous l'OL version 2009-2010 ?
S.D : Je ne regarde pas trop la télé (rires). Mais Lyon reste une équipe avec de grosses qualités, notamment offensives. Et puis ils ont gardé à peu près la même équipe que la saison passée. Ils ont des automatismes. Je trouve donc normal et logique qu'ils soient un peu en avance sur nous.
Défensivement, Lyon semble friable. Est-ce également votre avis ?
S.D : Ils ont eu beaucoup de blessés. On a tendance à trop l'oublier. Je pense qu'il faut respecter cette équipe. On commettrait une erreur en les sous-estimant.
L'OM aussi a connu quelques soucis derrière. Comment les expliquez-vous ?
S.D : C'est vrai qu'il y a eu des hauts mais aussi des bas…
Vous aviez pourtant très bien commencé avec Gabriel Heinze ?
S.D : Pratiquement tout le monde nous encensait. On ne prenait que très peu de buts. Alors, je ne sais pas, mais inconsciemment on s'est relâché et peut-être aussi enflammé. Et dans le foot, ce genre de choses, on le paye cash.
Personnellement, vos débuts avec l'OM sont-ils réussis ?
S.D : C'est moyen. Je dirais : "Peut mieux faire"…
Depuis quelques matches, vous êtes associé à Vitorino Hilton en défense centrale. Appréciez-vous jouer à ses côtés ?
S.D : A l'origine, Hilton est un vrai défenseur central. Alors que Gaby (Heinze, ndlr) a débuté en tant que latéral. Pour moi, c'est plus facile de m'adapter à quelqu'un qui a été formé pour être défenseur central. Mais je ne fais pas trop de différence entre les deux. Je joue mon jeu.
Votre profil se rapproche-t-il plus de celui de Gabriel Heinze ?
S.D : Oui, c'est vrai que nous avons à peu près le même jeu. Nous sommes tous les deux très agressifs. Vito (Hilton, ndlr) est un défenseur propre. C'est lui qui relance le jeu. Ça ne me dérange pas du tout car moi j'aime bien aller à la guerre...
Heinze et Hilton alternent au poste de défenseur central. Pensez-vous que Didier Deschamps puisse vous mettre sur le banc des remplaçants ?
S.D : Je ne vais pas me la péter, mais la concurrence ne me fait pas peur. Souvent, dans les clubs où je suis passé, j'étais un deuxième choix au départ. Et puis petit à petit je me battais pour gagner ma place. Et ça marchait.
Mais Mamadou Niang pense que vous avez besoin d'une période d'adaptation. Etes-vous d'accord avec lui ?
S.D : J'ai toujours eu besoin une période d'adaptation. A Bordeaux, j'ai galéré pendant quatre mois. A Londres (Charlton, ndlr), aussi. Mais j'ai toujours su m'adapter au final. Et progresser.
Dimanche, vous allez vous frotter à Lisandro Lopez. Connaissez-vous son jeu ?
S.D : C'est un excellent joueur. Mais j'attends de voir sur le terrain ce qu'il va faire. Avant la rencontre, je me concentre uniquement sur mon jeu. Même si je respecte tous mes adversaires.
Cristiano Ronaldo ne se remet pas de votre tacle en Ligue des champions. Regrettez-vous ce geste ?
S.D : Je suis vraiment désolé pour lui et les Madrilènes. Mais c'est le jeu ! Et si je dois refaire ce tacle au match retour, je le referai. Sur cette action, je pense toujours qu'il n'y avait pas penalty. Les images prouvent que je touche le ballon. J'arrive vite, fort, je mets de l'impact, mais il n'y a pas faute.
Avec le recul, ce geste était-il la conséquence de vos problèmes extra-sportifs (une partie de la nuit au poste de police pour conduite sans permis, ndlr) 48 heures auparavant ?
S.D : Je sais que certains ont pu penser que mon carton rouge était dû à ce qui s'était passé mais pas moi. Je pense que je l'aurais pris quand même. Maintenant, j'ai la chance d'oublier très vite ce genre de choses.
Bordeaux est déjà qualifié pour les 8e finale de la Ligue des champions. Avez-vous un regret d'avoir quitté ce club ?
S.D : Si si… Avec des si, on pourrait faire du ski au Sénégal (rires)…
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