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Monaco, un an après

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ParEurosport

Mis à jour 31/10/2010 à 14:21 GMT+1

Il y a un an, jour pour jour, Monaco affrontait Bordeaux avec la possibilité de devenir leader. Dimanche, l'ASM retrouve les Girondins à Louis II. Avec un enjeu nettement moins glamour, puisque les Azuréens cherchent juste à sortir de la zone rouge. Pourtant, personne ne s'affole vraiment.

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Crédit: Eurosport

Si on leur avait dit ça il y a un an, sûr que les Monégasques n'auraient pas signé tout de suite. C'était le 31 octobre 2010. Un an, jour pour jour. Monaco se rendait à Bordeaux, champion de France en titre, avec la première place du classement en jeu. Hasard du calendrier, 365 jours et une saison plus tard, l'ASM croise à nouveau la route des Girondins, au stade Louis II cette fois. Avec une énorme différence. Cette fois, c'est pour sortir de la zone de relégation que les joueurs de Guy Lacombe veulent battre Bordeaux.
Même si les bilans ne se tirent pas au quart du championnat, la comparaison entre ces deux échéances à un an d'intervalle témoigne cependant de la difficulté du club monégasque à reprendre sa place durablement au sein du gratin de la Ligue 1. "En France, explique le manager général Mark Keller, il y a 5 ou 6 effectifs qui dominent en qualité (Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille et Rennes). Entre la 6 ou 7e place et la 15e, il n'y a plus vraiment de hiérarchie. Avec 4 ou 5 points de plus, on peut être 8e et tout va bien. Sans ces 4 ou 5 points, on peut avoir l'impression que tout va mal. Il faut prendre du recul. Je ne dis pas qu'un jour, on ne peut pas être dans les 5 premiers mais l'idée est de faire en sorte d'être à l'avant de ce deuxième chapeau de façon structurelle."
Lacombe: "Nous valons mieux que ça"
En quelques semaines, Monaco a glissé, doucement mais dangereusement, vers le troisième chapeau, pour se retrouver aujourd'hui à la 18e place, après un parcours peu commun. On a en effet rarement vu une équipe invaincue après 6 journées se retrouver relégable quatre matches plus tard. "On a fait trop de nuls. Tant qu'on ne gagne pas, on avance pas", regrette Djimi Traoré. Or en 10 journées, l'ASM n'a gagné qu'une seule fois, à domicile, face à Auxerre. Paradoxalement, le club azuréen n'a pas perdu plus que Saint-Etienne, par exemple. Est-ce à dire qu'il n'est pas à sa place aujourd'hui? "Je reste persuadé que nous valons mieux que ça", estime Guy Lacombe. L'entraîneur à la moustache continue d'afficher une certaine sérénité, comme si la situation ne revêtait aucun caractère d'urgence.
Le même état d'esprit se retrouve chez Mark Keller. Lui aussi refuse de dramatiser, jugeant qu'il aurait suffi de très peu de choses pour que la position de l'équipe dans la hiérarchie soit beaucoup plus confortable. "On est relégable, et ce n'est pas une situation qui nous plaît, mais on n'est jamais à l'abri de traverser 3 ou 4 matchs difficiles, rappelle-t-il. On a surmonté une période semblable l'an dernier. Aujourd'hui, le problème est qu'on n'a pas pris les points quand on aurait dû. Je pense aux premiers matchs à Lyon (0-0), Lens (2-2) et même Marseille (2-2) ou contre Montpellier (0-0). Jusqu'au déplacement à Lorient (défaite 2-1), on était sur une bonne dynamique en termes de jeu et d'occasions. Avec 4 ou 5 points de plus dans notre situation actuelle, on ne serait pas à l'aise mais on aurait plus de marge."
Seulement, ces points, Monaco ne les a pas et va devoir aller les récupérer au plus vite. Sous peine de se retrouver vraiment en mauvaise posture. Et c'est tout particulièrement vrai à Louis II, où les Rouge et Blanc n'ont pris que cinq points en cinq matches. Un rythme de futur relégué. La qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue, en milieu de semaine, a redonné le sourire à un groupe orphelin de Nené et qui paie l'arrivée tardive de ses recrues. Mais c'est bien en championnat que les joueurs de la Principauté sont attendus aujourd'hui. "Contre Bordeaux, ce sera un autre match de Coupe, il faudra cet esprit-là", prévient Lacombe. Il y a un an, la défaite à Bordeaux (1-0) avait coupé net l'élan monégasque. L'ASM avait ensuite traversé une période difficile, celle évoquée un peu plus haut par Marc Keller, en ne remportant qu'un seul des sept matches suivant. Cette fois, Monaco espère l'effet inverse, en brisant une autre spirale, nettement plus négative et préoccupante.
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