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"On a besoin de sérénité"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/10/2010 à 11:40 GMT+2

L'annonce du maintien de Claude Puel à son poste d'entraîneur n'a pas surpris le vestiaire rhodanien, à l'image des propos d'Anthony Réveillère. L'Olympique Lyonnais, qui reçoit Sochaux samedi, aspire maintenant à retrouver davantage de quiétude et à recoller au peloton de tête.

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Crédit: Eurosport

ANTHONY REVEILLERE, le maintien de Claude Puel a-t-il apporté de la sérénité au vestiaire lyonnais?
A.R. : C'est officiel, tout le monde attendait cette date butoir et tout le monde est fixé. C'est bien pour nous car on va arrêter de parler de ce sujet. C'est clair et ce n'est pas plus mal comme ça.
Avez-vous été surpris?
A.R. : Oui, car on ne s'attendait pas à cette annonce à ce moment-là, juste après le match perdu contre Paris. Mais la décision en elle-même ne nous a pas surprise, le président est resté sur sa ligne de conduite.
Jean-Michel Aulas et Bernard Lacombe vont se rapprocher du groupe, qu'en pensez-vous?
A.R. : On va dire qu'ils sont revenus à des bases. Ils fonctionnaient ainsi avant, ils ont voulu laisser les rênes, ils les reprennent maintenant. Le rapprochement d'une personne comme Bernard Lacombe, c'est forcément un plus. C'est bien que tout le monde tire dans le même sens. Notre situation est délicate en championnat, on a besoin de sérénité pour réussir une série en championnat afin de se replacer en haut du classement. Les trois points seront obligatoires samedi contre Sochaux.
Êtes-vous persuadé que Claude Puel terminera la saison?
A.R. : Il faut poser la question au président. Mais, oui, j'espère qu'on terminera ensemble, ça voudra dire qu'on aura réussi de belles choses cette saison.
Pour revenir au terrain, que manque-t-il à l'OL en ce moment?
A.R. : On se procure des occasions mais nous n'arrivons pas à tuer les matchs. Contre Paris, en première période, on aurait dû mettre au moins deux buts. À Arles-Avignon, nous ne sommes pas arrivés à marquer le deuxième but. L'efficacité nous fait actuellement défaut.
Du fait du maintien de Claude Puel, craigniez-vous une ambiance particulière à Gerland samedi contre Sochaux?
A.R. : Je ne sais pas. Si les supporters étaient mécontents, ils seraient peut-être venus ce jeudi à l'entraînement. Le président a fait le nécessaire auprès des médias et des supporters pour expliquer la décision qui a été prise.
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