"Ah, les esthètes..."

"Ah, les esthètes du foot spectacle.... Le foot c'est être efficace dans les deux zones. Je suis satisfait de ce que j'ai vu. Faire du beau jeu, on en est capable mais il y a deux zones de vérité et depuis un moment ça va plutôt bien."

"Le vestiaire est abattu mais je ne vois pas une certaine rage de vouloir s'en sortir. Cela m'inquiète un peu. C'est la première fois que je vois cela à Nancy."

"La crainte que j'ai, c'est le coup de pompe, on n'est pas des machines. On a le droit d'être en difficulté, on a déjà joué 11 matches depuis janvier. On joue sur trois tableaux, forcément les organismes sont touchés et cela occasionne des maladies.

YOHAN MOLLO (Caen) : "J'emmerde tout le monde"
(Auteur de l'égalisation caennaise à Monaco)

"Je marque, alors je réponds à quelqu'un qui a fait de moi un martyr la saison passée. Voilà, j'emmerde tout le monde, et je prouve que j'avais ma place dans cette équipe l'année dernière. Il se reconnaitra..."

LAURENT BANIDE (Monaco): "On gagne 2-0, et on fait match nul..."
(Nul 2-2 contre Caen)

"L'équipe a encore craqué sur deux coups de pied arrêtés. A Brest, aussi. C'est récurrent et même inquiétant. Si on prend un but sur chaque coup de pied arrêté, on ne va pas s'en sortir. Ce que je sais, c'est qu'on n'est pas bien. Quand on a la chance de gagner 2-0, on doit être très fort. Je suis un peu abattu. Mais je vais au combat, ce n'est pas fini. On tourne à un point par match depuis le début, ce n'est pas assez. Les autres ? Je m'en fous. Ce qui me fait chier, c'est qu'on gagne 2-0, et qu'on fait match nul".

FRANCK DUMAS (Caen): "Mollo? On avait un deal avec Monaco"
(Nul 2-2 à Monaco)

"J'ai dit à la mi-temps que je me foutais de perdre 3 ou 4-0. Je voulais qu'on retrouve nos qualités. C'est un bon point. Mollo ? On avait un deal avec Monaco et Marc Keller. Le club avait demandé à ce qu'il ne joue pas. Je pouvais le faire entrer en cas de défaite".

"La réussite en revient aux joueurs qui ont livré une belle seconde période qui a permis de marquer un but assez extraordinaire par Kafoumba Coulibaly, un but à la Roberto Carlos. Félicitations à lui. Nous avions cinq points sur la zone de relégation il y a trois matches, nous en avions deux avant le coup d'envoi. Ce n'est pas du tout un bol d'air, l'histoire continue. "

" La première place ? Oui, cette perspective aurait pu être une source de crispation. Mais il faut que l'on se concentre sur nous et notre jeu. Il faut qu'on soit un peu plus régulier dans notre style de jeu. Il faut surtout regarder combien de points a le sixième et résister à le tentation de se fixer sur la première place. Mais c'est vrai que ce soir je suis très heureux"

FRANCIS GILLOT (Sochaux): "Enervant, des conneries pareilles..."
(0-0 contre Montpellier)

"Ça commence à être énervant de faire des conneries pareilles. Ça commence à me gonfler (NDLR : référence à l'expulsion d'Ideye ç la17e). Jouer à dix contre onze, ça ne veut plus rien dire. On est content de prendre un point car Montpellier a plus d’occasions que nous. On se contente d’un point alors qu’à onze contre onze c’est une équipe qu’on peut mettre à mal. Avec cette expulsion d'Ideye, on se tire une balle dans le pied."

RENE GIRARD (Montpellier) : "L'expulsion n'est pas justifiée"
(0-0 contre Sochaux)

"Je pense que l’expulsion de Spahic n’est pas justifiée et que M. Turpin en prendra conscience."

"A moins qu'on soit une équipe de boxeurs, je ne sais pas ce que les joueurs ont dans la tête. Peut-être qu'ils rêvent de donner des coups de tête."

RAZAK BOUKARI (Rennes) : "Je ne pouvais pas faire de cadeaux"
(Victoire 2-0 contre Lens)

"Je ne pouvais pas leur faire de cadeaux. Je suis ravi d'avoir gagné avec Rennes, déjà. On est premier provisoirement. Et j'ai tourné la page avec Lens, je suis ici maintenant. Mais c'est vrai qu'après la rencontre, j'étais un peu déçu pour mes anciens coéquipiers."