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Tigana : "Il en faut plus"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 23/08/2010 à 09:39 GMT+2

Peut-être plus que la victoire, Jean Tigana a apprécié la manière avec laquelle Bordeaux s'est imposé face au PSG (2-1), dimanche. L'entraîneur des Girondins souligne qu'il n'était pas spécialement inquiet après deux défaites. Il souligne l'impact de Ciani et Carrasso de retour dans l'équipe.

2010 FOOTBALL BORDEAUX TIGANA

Crédit: Reuters

JEAN TIGANA, le compteur de Bordeaux est enfin débloqué...
J.T. : Ça fait du bien. Surtout la manière. Ce sont les trois premiers points des Girondins de Bordeaux avec le calendrier difficile que l'on a. Je suis satisfait. Les entrées de certains joueurs ont dynamisé le groupe. Quand on prend trois points, on ne se demande pas si c'est mérité ou pas. La seule chose que je sais c'est que l'égalisation de Paris était hors-jeu. Sinon, ils ont eu beaucoup d'occasions mais Cédric (Carrasso) a été parfait. Ciani a également été très solide défensivement. Avec une assise défensive comme celle-ci, c'est mieux qu'avec les jeunes.
Est-ce que cette victoire peut constituer un déclic ?
J.T. : Ça, je vous le dirai après la 15e journée. Cela dit, ça allait déjà mieux. On l'a ressenti ce soir (dimanche). Sur les duels, c'était beaucoup mieux. Maintenant, il faudrait qu'on arrive à se créer plus d'occasions de buts mais on est sur la bonne voie.
Vous étiez inquiet avant cette première victoire ?
J.T. : Pour me déstabiliser, il en faut plus que ça. Ça fait 25 ans que je suis dans le milieu professionnel. Il y a parfois des tempêtes. C'est vrai qu'il y a eu quelques secousses. Maintenant, il faut redresser la barre.
Vous allez désormais pouvoir travailler plus sereinement...
J.T. : C'est bien pour préparer le match de Marseille. La semaine sera moins difficile que la précédente. Parce que la défaite face à Toulouse nous avait fait beaucoup de mal. On a souffert. On travaille bien aux entraînements depuis mon arrivée mais on ne le reproduisait pas en match. Maintenant, il faut parvenir à le faire.
Vous marquez sur coups de pied arrêtés. C'est le retour des bonnes habitudes ?
J.T. : Oui. Et on a retrouvé un Michael Ciani qui est très performant. Même lorsqu'il ne marque pas, il anime par sa présence physique. Ça permet aux autres d'être efficaces.
Pourquoi avoir choisi de laisser Yoann Goucruff sur le banc au coup d'envoi ?
J.T. : Ça n'est pas compliqué. Samedi, il est allé voir le président pour lui demander de partir. Pour moi, il devait jouer et il s'est finalement retrouvé sur le banc. Quand un joueur veut partir, c'est difficile de l'annoncer la veille d'un match. Ce genre de décision peut être pris le lundi. C'est beaucoup plus simple pour tout le monde. Après, il a une clause dans son contrat qui dit qu'il peut partir pour 26 millions d'euros. Il peut partir... Mais il ne dit pas ça la veille d'un match important à Paris après deux défaites consécutives. Donc je l'ai mis sur le banc.
C'était donc une sanction ?
J.T. : Pas du tout. Si j'avais voulu le sanctionner, je l'aurais laissé à la maison. J'ai préféré aligner Jussiê car je pensais qu'il serait plus motivé. Pour le reste, je ne suis pas le maître de la situation. J'ai entendu des entraîneurs dire qu'ils étaient des enclumes (Didier Deschamps, ndlr). Mais il faut attendre la fin du mercato. Quand on a des internationaux, on préfère les garder mais je ne peux pas me mettre en travers des choix du joueur. C'est bien aussi d'avoir des comptes solides pour préparer l'avenir. Je ne suis pas fataliste.
Perdre un joueur comme Gourcuff, ce serait un gros coup dur ?
J.T. : Quand on a des internationaux, on préfère les garder. Mais ce sont des choix du joueur. Je ne peux pas me mettre en travers de ces choix. Ils ont des clauses dans leurs contrats. Derrière, il y a également l'actionnaire. C'est bien de gagner des matches mais c'est bien aussi d'avoir des comptes solides pour préparer l'avenir. En tout cas, je ne suis pas fataliste. Ce serait mal me connaître. Beaucoup d'entraîneurs connaissent la même situation.
Vous avez déjà étudié des pistes pour le remplacer ?
J.T. : Non, pas du tout. (Il marque une pause) De toute façon, il ne me reste plus longtemps. Le marché va bientôt se fermer.
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