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Le PSG sûr de ses forces

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ParEurosport

Mis à jour 05/03/2012 à 11:29 GMT+1

De nouveau leader après sa victoire sur Ajaccio (4-1), le PSG semble avoir trouvé le bon équilibre. Avec le retour en forme d'Hoarau, l'apport des latéraux et le retour au 4-2-3-1, le club de la capitale reprend la main Même sa perméabilité sur coup de pied arrêté ne semble pas l'inquiéter.

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Crédit: Eurosport

HOARAU, L'ATTAQUANT ATTENDU
Une poignée de main et une petite tape dans le dos. Carlo Ancelotti avait de quoi être fier de Guillaume Hoarau lorsqu'il l'a sorti quelques minutes avant la fin du match contre Ajaccio (4-1), dimanche. L'attaquant venait d'inscrire le troisième but du PSG, son quatrième en trois matches après son doublé contre Lyon et son but en fin de rencontre face à Montpellier. S'il n'a pas réussi à attirer Alexandre Pato ou Carlos Tevez au mercato, le technicien italien a peut-être trouvé le joueur qui lui manquait devant. "En ce moment, c'est un très bon attaquant. Il est très motivé parce qu'il n'a pas joué pendant quatre mois, a justifié Ancelotti. Il est en très bonne condition physique et psychologique." Et à Paris, ce dernier paramètre compte énormément. Peut-être plus que le premier. "Je suis revenu de mon opération et je suis arrivé dans un nouveau club, a reconnu l'attaquant parisien. Il a fallu prouver de quoi j'étais capable. Avec la concurrence qu'il y a à Paris, on se doit de donner le meilleur. Kevin (Gameiro) a beaucoup donné en début de saison. Maintenant je prends le relais." S'il continue à ce rythme, il risque bien de prendre le relais un bout de temps sur le front de l'attaque parisienne.
L'APPORT DÉCISIF DES LATERAUX
Carlo Ancelotti se plaignait du fait que son équipe n'utilisait pas toute la largeur du terrain. Selon lui, le PSG avait tendance à beaucoup trop passer par le centre au détriment des ailes. Dimanche, si tout n'a pas été parfait, les latéraux parisiens ont beaucoup tenté. "On a travaillé les montées à l'entraînement toute la semaine, nous a confié Christophe Jallet. Le coach souhaite qu'on étire le jeu, c'est ce qu'on a fait. C'est vrai que j'étais dans une position très offensive." Sur le bord du terrain, Carlo Ancelotti a dû apprécier. L'Italien a souvent fait des gestes pour demander à ses joueurs d'écarter le jeu. Surtout en première période. Christophe Jallet, et Maxwell dans une moindre mesure, sont souvent montés dans leur couloir respectif. Un apport non négligeable pour le PSG qui a eu pour conséquence d'étirer le bloc ajaccien et de créer des situations dangereuses. "Leur travail est très important, s'est réjoui Ancelotti, parce qu'avec eux, nous avons la possibilité de changer le jeu, d'avoir des joueurs sur les côtés dans le camp adverse pour ouvrir l'espace pour les attaquants." En concurrence avec Milan Bisevac et Marcos Ceara sur le côté droit, Christophe Jallet semble avoir pris un temps d'avance sur ses équipiers. D'autant que le Serbe, blessé, ne reviendra que dans une quinzaine de jours.
UN RETOUR AU 4-2-3-1 SEDUISANT
Le système de jeu entrevu à Lyon n'était donc pas provisoire. Du moins Carlo Ancelotti a-t-il décidé de reconduire son schéma en 4-2-3-1 pour la réception d'Ajaccio. A la veille du match, le technicien italien avait pourtant laissé planer le doute sur sa "stratégie", laissant entendre qu'il n'avait pas fait une croix sur le système en 4-3-2-1, dit en "arbre de Noël". Mais la prestation de ses joueurs dans le Rhône et l'absence de Mathieu Bodmer ont certainement pesé dans le choix du technicien italien de se passer d'un milieu défensif. Au coup d'envoi, Blaise Matuidi était donc le seul aligné aux côtés de Thiago Motta. "Ce système est plus naturel pour les joueurs parce qu'ils ont joué six mois avec (lors de la première partie de saison avec Antoine Kombouaré, ndlr). Ils ont confiance", a expliqué Ancelotti qui n'a toutefois pas abandonné l'idée de rejouer avec son système en 4-3-2-1. "Avec l'arbre de Noël, nous avons obtenu de bons résultats. Nous pouvons donc utiliser les deux systèmes sans problème", a poursuivi l'entraîneur parisien qui entretient volontairement le flou. Une manière, sans doute, de brouiller les cartes pour les futurs adversaires.
LE PROBLÈME DES COUPS DE PIED ARRETES
C'est LE talon d'Achille du PSG. Encore une fois, la défense parisienne a été prise à défaut sur coups de pied arrêtés. Depuis le début du mois de janvier, Paris a encaissé neuf buts en championnat dont sept suite à un coup franc. "Nous avons travaillé toute la semaine ce point spécifique. Mais nous devons encore travailler plus fort", a soupiré Carlo Ancelotti après le match contre Ajaccio où Yohann Poulard a trompé la défense à la suite d'un coup de pied arrêté. Meilleure défense du championnat jusqu'à la 24e journée, le PSG a rétrogradé depuis à la 4e place. Pas de quoi toutefois inquiéter les défenseurs. "On a encore pris un but sur coup de pied arrêté mais au final on en met quatre", a avancé Mamadou Sakho, sourire aux lèvres. Une façon d'éluder le sujet pour le capitaine parisien. Mais un sujet qui ne manquera pas de ressurgir au Camp des Loges dans la semaine.
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