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AS Monaco : James Rodriguez, le nouveau "Pibe"

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ParEurosport

Mis à jour 24/05/2013 à 18:25 GMT+2

Plus tôt cette saison, nous vous avions présenté James Rodriguez (FC Porto). Le futur joueur de Monaco a du talent à revendre. Et c'est rien de le dire.

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Crédit: Eurosport

Ses parents auraient peut-être préféré qu'il soit acteur. En bons fans de James Bond, ils n'ont pas cherché bien longtemps pour trouver le prénom de leur fils. Aujourd'hui, il est difficile d'imaginer James Rodriguez meilleur sur scène que sur le rectangle vert. Du haut de ses 21 ans, la nouvelle perle du football colombien a déjà accompli suffisamment de miracles pour hériter du surnom du célèbre agent secret. Pour la plus grande fierté de ses parents. C'est désormais tout un pays qui espère des merveilles du successeur attendu du "Pibe" (l'enfant), Carlos Valderrama. 

L'ancien Montpelliérain lui-même a désigné James Rodriguez comme le futur grand numéro 10 de la sélection. "James est le "Pibe" d'aujourd'hui. Il est très bien à ce poste. Il faut lui donner de la motivation et du soutien parce qu'on c'est un grand joueur qu'on a là", a affirmé Valderrama dans les colonnes d'El Pais. L'homme à la coupe de cheveux la plus improbable de l'histoire du football n'est pas le seul à se montrer élogieux avec le numéro 10 de Porto. Faustino Asprilla, légendaire attaquant colombien des années 90, le considère ainsi comme le joueur le plus prometteur de sa génération et un leader pour sa sélection. "C'est une figure importante de la Colombie. Il pourrait être meilleur que moi. En fait, il pourrait être le meilleur joueur colombien de l'histoire", estime l'ancien joueur de Parme. 

Si James Rodriguez suscite des commentaires aussi élogieux, c'est en partie dû à son ascension fulgurante. Le natif de Cucuta, dans le Nord-est de la Colombie, près de la frontière vénézuélienne, avait déjà fait des miracles au sein de son premier club, l'Envigado FC, où il a débarqué à l'âge de 13 ans. Il a débuté avec l'équipe pro, reléguée à l'issue de la saison, à l'âge de 15 ans. L'année suivante, il a été l'un des principaux artisans de la remontée du club en inscrivant dix buts en championnat. Transféré à Banfield, James Rodriguez a fait encore plus fort. Il est devenu le plus jeune étranger à marquer dans le championnat argentin, à 17 ans. Il a surtout inscrit des buts importants qui ont permis au CAB de remporter le Tournoi d'Ouverture en 2009, le plus grand trophée gagné par le club albiverde. Cela lui a valu d'être surnommé le "James Bond de Banfield" par la presse. 

Un penchant pour la Liga

Toujours habile à dénicher les talents les plus précoces d'Amérique du Sud, le FC Porto n'a pas laissé passer l'opportunité de s'attacher ses services en juillet 2010, pour un montant total estimé à environ 5 millions d'euros. C’est sous les ordres d'André Villas Boas que James Rodriguez a fait son apprentissage du football européen, prenant part à 15 matches au cours de sa première saison chez les Dragons et inscrivant deux buts. "Bam-Bam", comme il est aussi surnommé, a explosé l'année suivante, avec 12 buts en 24 matches. Grâce à un but et une passe décisive, il a notamment été le principal artisan de la victoire sur le terrain de Benifca (2-3) en mars dernier, qui a lancé le FCP sur la voie du titre. Son influence est de plus en plus importante au sein des Dragons, et dont il porte le numéro 10 depuis la saison passée. 

Son talent ne fait aucun doute. Rapide, excellent dribbleur et doté d'une bonne vision du jeu, le Colombien est à l'aise en attaque mais aussi un peu plus bas, à la création. Depuis le début de sa carrière, James Rodriguez a la plupart du temps évolué sur une aile. Il avait ainsi été comparé à Cristiano Ronaldo durant son passage à Banfield. C'est également dans cette position qu'il est utilisé à Porto le plus souvent. Privé de Lucho Gonzalez, Vitor Pereira l'avait aligné en meneur de jeu contre Beira Mar (4-0) récemment, un rôle qu'il occupe en sélection colombienne avec beaucoup d'efficacité. Et où il a aussi ce numéro 10 qu'il affectionne. "J’ai toujours rêvé de porter le maillot n°10 de l’équipe nationale et ce rêve est devenu réalité. C’est vraiment énorme, j’ai envie que ça dure", dit celui qui ne cache pas sa fierté de succéder ainsi à Valderrama. "Il était vraiment très fort à une époque et je conserve une grande admiration pour lui. C’est de sa faute s’il y a autant de Colombiens qui veulent jouer avec le 10 aujourd’hui !", lance le nouveau "Pibe". 
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