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Nolan Roux (LOSC) : "J’ai ma part de responsabilité"

Eurosport
ParEurosport

Publié 30/03/2013 à 17:26 GMT+1

Nolan Roux analyse sa mise à l’écart du onze lillois avec honnêteté. Il reconnait qu’il s’était installé dans un certain confort et qu’il ne faisait pas toujours tous les efforts nécessaires à l’entrainement.

2012/2013 Troyes Lille Nolan Roux

Crédit: Panoramic

Cela fait maintenant quatre matches que vous n’êtes plus titulaire à la pointe de l’attaque lilloise. Comment vivez-vous cette situation ?
NOLAN ROUX : Au départ, j’ai pris un vrai coup derrière la tête. J’étais surpris du choix du coach. Mais ça fait partie du foot, la roue tourne vite. J’ai eu le malheur de cumuler trois cartons jaunes et l’équipe a commencé à gagner sans moi. A partir de ce moment-là, mon cas personnel passe au second plan. Le plus dur, c’est ma mise à l’écart lors du déplacement à Saint-Etienne. J’étais vraiment déçu car je reste avant tout un compétiteur.
Est-ce que vous avez compris et accepté ce changement de statut ?
N.R. : Le coach ne m’a pas mis à l’écart par plaisir, j’ai compris son choix et j’ai ma part de responsabilité dans ce qui m’arrive.
C’est-à-dire ?
N.R. : Je sortais d’une bonne période en novembre/décembre. Je me suis relâché à l’entrainement. Il faut avouer que je n’ai pas été assez bon et décisif. Aujourd’hui, ce serait trop facile  de baisser la tête et d’attendre les vacances. Je ne suis plus un gamin qui sort du centre de formation. Je suis un battant et je veux regagner ma place.
Avez-vous eu une discussion franche avec Rudi Garcia ?
N.R. : Oui, on a discuté ensemble. Il m’a dit que je n’étais pas assez impliqué la semaine par rapport à ce que je faisais en match. J’en gardais un peu sous la semelle à l’entrainement. Aujourd’hui, j’ai pris conscience de certaines choses et j’ai les cartes en main.
Envisagez-vous éventuellement de quitter Lille si on ne vous donne plus votre chance ?
N.R. : Non, je n’en suis pas là. Le club m’a piqué au vif pour voir comment j’allais réagir.
Le déplacement à Brest, le club où vous vous êtes révélé, peut être un moyen de se relancer.
Comment appréhendez-vous ce retour en Bretagne ?
N.R. : C’est forcément particulier. C’est là-bas où tout a commencé. Brest m’a donné ma chance et je n’ai que des très bons souvenirs là-bas. J’ai toujours des copains comme Benoît Grougi. Mon meilleur souvenir professionnel reste notre montée en Ligue 1.
Cette rencontre est primordiale pour Lille pour effacer le revers à domicile face à Evian et réaffirmer ses ambitions de podium. 
N.R. : Avec notre effectif, on est obligé de viser plus haut que là où nous sommes actuellement. Après notre défaite face à Evian, nous n’avons plus le droit à l’erreur.
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