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Après OL-Girondins (1-1), l'antisèche : Et Lyon n'a peut-être pas encore touché le fond...

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 21/10/2013 à 00:46 GMT+2

La prestation chaotique de l'OL face à Bordeaux (1-1) et le calendrier qui l'attend font craindre le pire pour le club rhodanien. Notre antisèche.

Grenier planus lyon bordeaux ligue 1 2013

Crédit: Panoramic

Le jeu : Bordeaux coupé en deux, Lyon sans inspiration

Nostalgie. Que reste-t-il du quart de finale de Ligue des champions 2010 entre le Bordeaux pétillant de Gourcuff et l’OL rouleau compresseur de Lloris et Lisandro ? Pas grand-chose. Pour ne pas dire rien. La faiblesse technique, le manque de rythme et d’engagement de cet OL-Girondins soulignent la descente aux enfers vertigineuse des deux clubs. Il n’y a pas grand-chose à sauver. Coupé en deux, le onze bordelais n’a pas su se montrer suffisamment homogène. Diabaté et Saivet ont manqué de soutien. Gillot, qui n’a pas effectué le moindre changement, a sa part de responsabilité dans l’égalisation lyonnaise. Certes, le banc bordelais (Bellion, Ben Khalfallah, Rolan) ne fait pas rêver mais ce ne pouvait guère être pire que ce que proposaient les titulaires qui, durant près de vingt-cinq minutes, ont pourtant eu l’immense avantage d’évoluer à onze contre dix.
Lyon s’est heurté à ses (immenses) limites du moment. La moindre offensive bordelaise, même timide, a mis en difficulté une défense aux abois. L’arrière-garde, trop tendre et sans cesse renouvelée, manque de confiance et de repères. Le milieu n’a jamais su se situer et protéger sa surface. Devant, l’OL n’a pas eu la spontanéité nécessaire pour déséquilibrer Bordeaux. Lyon s’est compliqué la vie malgré un Gomis toujours aussi précieux dans la conservation de balle.

Les joueurs :  Saivet, rare éclaircie

Au milieu de cette bouillie de football, Henri Saivet a éclairé la soirée. C’est lui qui a trouvé un Obraniak esseulé au second poteau pour l’ouverture du score. Son duo avec Diabaté, dont la maladresse est compensée par la grande disponibilité, est la seule certitude sur laquelle peut s’appuyer Gillot. Car, pour le reste, N’Guemo est complétement dépassé, Planus toujours aussi peu incisif et Orban trop timide offensivement.
Pour son premier match en L1, Sarr a coulé côté lyonnais. Sa mauvaise relance dans les pieds de Diabaté aurait pu sceller le sort du match. Dabo a oublié Obraniak dans son dos sur l’ouverture du score bordelaise alors que Lopes, pourtant peu sollicité, a semblé bien fébrile sur chacune de ses interventions. Benzia n’a rien réussi, Malbranque a traversé le match comme un fantôme. Lacazette a lui au moins tenté. Son expulsion, même sévère, ternit son bilan.

La stat :

Gagner sans mener au score, c’est impossible. Fatalement, ce genre de stats vous plombe une saison.

Le tournant qui n’a pas lieu : Diabaté rate la balle de match

Deux minutes après l’ouverture du score, Saivet adresse une nouvelle merveille de centre à Diabaté. Le Malien, seul aux six mètres, ajuste une tête presque parfaite. Anthony Lopes est battu. Mais le ballon lèche le montant gauche du portier de l’OL. Un second coup de massue aurait sans doute fini d’assommer un OL malmené par les sifflets de son propre public. Mais pour une poignée de centimètres, l’OL est resté dans le match.

Le tweet qui nous a fait sourire :

La question : Lyon sera-t-il relégable à la trêve ?

Pour l’OL, ce n’est plus seulement un retour à l’ordinaire. Ses quatre dernières sorties en L1 (défaite à Montpellier et Ajaccio, nuls soporifiques à Gerland face à Lille et Bordeaux) dessinent des perspectives angoissantes. Bien sûr, l’OL peut se cacher derrière ses nombreux absents. Mais Lopes, Koné et Umtiti, blessés, vont-ils vraiment relever le niveau ? Gourcuff, s’il revient un jour, ou Danic peuvent-ils révolutionner le jeu de l’OL ? Face à des équipes très moyennes de L1 (hormis Lille), Lyon a déjà un rythme de relégable. Or ce sont trois déplacements volcaniques qui attendent les jeunes pousses de Garde (Monaco, Saint-Etienne et Paris). Avant la réception de l’OM  et de Toulouse en décembre. Rémi Garde ne se voile pas la face et admet faire avec « les moyens du moment. » Ce nul est une brindille à laquelle se raccrocher. La chute s’annonce douloureuse.
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