Le Top des déclas de la 7e journée - Blanc, PSG, Gillot, Hély, Sochaux, Puel, Ravanelli

"SINON, ON PEUT CHANGER LES REGLES ?"

Toujours aussi franc devant les journalistes, Francis Gillot n’a pas apprécié la première période des Bordelais contre Reims (0-0). Mais alors pas du tout, et il l’a fait savoir après le match.

"On ne va retenir que cette 2e mi-temps. A la mi-temps, j'aurais pu changer 6 ou 7 joueurs pour essayer de changer la tendance, les deux (qui sont sortis) n'étaient pas nécessairement les deux plus mauvais. Un match, pour le gagner, il faut le jouer pendant 90 minutes quand on est professionnel. Je ne m'explique pas cette 1re mi-temps. J'ai vu le classement, on ne gagne pas de match, on est relégable, il faut en gagner pour sortir de la zone, c'est une évidence."

HELY N’EN POUVAIT PLUS

Eric Hély a jeté l’éponge mercredi. Entraîneur de l’équipe première de Sochaux depuis mars 2012, l’entraîneur des Lionceaux a lâché après la claque reçue sur la pelouse de Guingamp (5-1). Il a signifié son ras-le-bol après la rencontre pour justifier sa décision de présenter sa démission.

"Ça fait vingt mois que je me bats aux côtés du staff technique, des joueurs et des dirigeants. J'ai sauvé le club deux fois mais ce soir, dans l'intérêt du club, j'ai présenté ma démission à ma direction."

PUEL ET LA BELLE "DEROUILLEE"

Rude retour sur terre pour les Niçois. Après deux victoires de rang en championnat, à Lille (0-2) puis contre Valenciennes (4-0), les Aiglons n’ont pas pesé bien lourd à Nantes (2-0). Claude Puel prend cette contre-performance comme une remise en question salvatrice.

"Je ne sais pas si c'est de la décompression, en tout cas le rendu n'a pas été bon, il nous a manqué beaucoup de choses. On savait que cela allait être difficile, on n'a pas été à la hauteur, il faut le constater tout simplement. C'est difficile pour tout le monde, les joueurs, le staff, on a pris une belle dérouillée."

RAVANELLI AUX ANGES, ET MEME PLUS

Fabrizio Ravanelli n’est pas redescendu de son nuage. Transcendé par la victoire de son équipe d’Ajaccio contre Lyon (2-1), la première pour l’ACA cette saison, le technicien italien a fait le show sur la pelouse après la rencontre. Il l’a poursuivi en conférence de presse.

"On a fait un match extraordinaire, je n'ai pas de mots pour féliciter mes joueurs. Je pense que c'est une victoire méritée qui va, je l'espère, lancer notre saison. Je n'ai jamais douté de mon groupe et de ses capacités. La ville et les supporters peuvent être fiers de cette équipe".

Fabrizio, t’en ferais pas un peu trop là ?

L’INSTANT "JE CROIS QUE BON…"

Ce n’est pas une nouveauté, Laurent Blanc était bien plus brillant balle au pied quand il était joueur professionnel qu’il ne l’est maintenant devant les micros. L’entraîneur du PSG nous l’a encore démontré après le poussif succès des Parisiens à Valenciennes (0-1).

"Ce fut un match difficile dans tous les sens du terme, mais l'essentiel est d'avoir pris les trois points car des matches comme ça, on en aura beaucoup dans la saison".

Merci Laurent…

DEAUX SAIT Y FAIRE AVEC LES SUPPORTERS

Tout à sa joie d’avoir empoché avec Nantes face à Nice une troisième victoire en sept journées (2-0), Lucas Deaux a partagé son bonheur sur Twitter. Visiblement, il a bien aimé l’ambiance à La Beaujoire.

HANTZ FAIT LES COMPTES

Lourdement battu par Monaco (3-0), les Bastiais ont mesuré ce qui les séparait du leader de la Ligue 1. Pour Frédéric Hantz, pas impressionné par l’ASM, le constat est simple et la différence entre les deux équipes se situe surtout au niveau financier.

"Monaco un rouleau compresseur ? C'est exagéré. Mais contrairement à nous, cette équipe est capable de marquer dans ses temps forts. C'est la différence avec nous. Mais cette différence, elle est très, très chère. Financièrement, je parle".

CASANOVA AU PARC SUR LA POINTE DES PIEDS

Après deux victoires consécutives en championnat, Toulouse se rendra au Parc des Princes pour y défier le PSG. Un match qu’Alain Casanova aborde sans fanfaronner, en se souvenant que son équipe ne réussit jamais très bien dans la capitale.

"On y va avec un peu d'appréhension, mais il faut y aller pour bien jouer notre football et bien représenter nos couleurs. Sur dix match à Paris, on perdra neuf fois et il faut espérer qu'une fois on leur prendra un petit point."

Et si c’était pour samedi ?