Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

PSG-ACA (1-1), l'antisèche : Paris avait tout bon ou presque

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 19/08/2013 à 01:34 GMT+2

PSG-Ajaccio (1-1) : notre analyse, nos choix, notre mauvaise foi… Le rouleur compresseur parisien ne doit son nul qu’à l’état de grâce d’Ochoa. Même s’il peut également regretter de ne pas avoir suffisamment aéré son jeu sur les ailes.

Sirigu : "On aurait pu perdre ce match"

LE JEU : Le pressing parisien a étouffé Ajaccio
Dominer aussi outrageusement une rencontre sans la remporter relève du mystère. Comment peut-on frapper 39 fois au but (soit une fois toutes les deux minutes !) et partager les points ? Paris n’a pas grand-chose à se reprocher sur ces 90 minutes, il est simplement tombé sur un OVNI aux cheveux bouclés, Guillermo Ochoa. Le PSG a joué les rouleaux compresseurs et mis en place les préceptes tactiques de son nouveau coach avec un fil conducteur : un pressing haut (très très haut ce dimanche avec des défenseurs centraux qui jouent dans les 40 mètres adverses) qui a complètement étouffé l’ACA. Seul bémol, mais de taille, l’animation sur les ailes. Lucas n’a pas assez écarté le jeu à droite, Jallet s’est montré beaucoup trop timide et Pastore a, lui aussi, eu tendance à piquer au centre. En première mi-temps, le PSG s’est parfois cassé les dents dans l’axe où l’attendaient le plus souvent six Ajacciens.
LES JOUEURS : Le magicien Ochoa
Guillermo Ochoa a plané au-dessus du Parc ce dimanche. Avec 17 arrêts dont 12 interventions décisives, il a livré une prestation en tout point exceptionnelle. Des sauvetages sur la ligne (6e, 37e), des parades dans les airs (58e), des sorties dans les pieds (23e, 86e) ou des réflexes quasi inhumains (65e, 90+1e). Rarement un gardien avait connu un tel état de grâce en Ligue 1. Car, en face, Ibrahimovic, par sa présence physique, et Cavani, par ses appels et sa puissance, ont livré une prestation très dense.
Thiago Silva, au chômage technique derrière, a touché deux fois la barre et confirmé son énorme volume de jeu en brillant au poste de milieu offensif (ou presque). Si Paris a parfois semblé tourner autour du pot, ses deux ailiers, Pastore et Lucas, n’ont jamais pesé sur le match. Le premier a, à peu près, tout raté, le second s’est obstiné dans l’axe lorsqu’il fallait ouvrir sur les côtés. Les entrées de Lavezzi et Ongenda ont redynamisé l'attaque du PSG. Le collectif ajaccien a formé un bloc souvent compact à l’image d’un Sigamary Diarra, décisif sur le but et admirable dans le travail défensif. En face de lui, Christophe Jallet n’a jamais existé. Enfin, mention spéciale à Benoît Pedretti, magnifique buteur et pompier de service sur sa ligne.
picture

FOOTBALL 2013 PSG-Ajaccio - Ochoa

Crédit: Panoramic

LA STAT : 2
Comme le nombre de tirs cadrés par les adversaires du PSG en L1 cette saison et le nombre de buts encaissés par Paris. Que ce soit à Montpellier ou face à Ajaccio, les champions de France ont dominé leur sujet sans en récolter les fruits. En ce début de saison, Paris n’est pas verni et méritait largement mieux.
LE TOURNANT QUI N’A PAS EU LIEU : Le coup franc d'Ibrahimovic
7e minute de jeu : le coup franc à ras de terre d'Ibrahimovic aux 20 mètres transperce le mur d'Ajaccio. Pris à contre-pied, Ochoa semble battu mais, d'un premier réflexe improbable sur sa ligne, repousse finalement le danger et tue dans l'oeuf le scénario d'un match que Paris aurait pu tuer d'entrée. Deux minutes plus tard, Ajaccio ouvre le score et Paris démarre sa course contre la montre.
LE TWEET :
Nouvelle prestation indigente pour Javier Pastore. Le genre de joueur qui, lorsqu’il passe à côté de son match, ne fait pas semblant. Parfois génial, souvent agaçant, l’Argentin n’en finit plus de diviser Twitter. Ce dimanche, il a beaucoup raté et n’a jamais allumé l’étincelle qui aurait pu éclairer le jeu du PSG. A vous de choisir votre camp.
LA QUESTION : Le PSG doit-il s’inquiéter de son début de championnat ?
Oui, à la lecture du classement. Non, dans le contenu du match face à l’ACA. Le duo Cavani-Ibrahimovic est plein de promesses, les joueurs semblent s’adapter aux exigences de jeu prônées par Laurent Blanc. Un gros bémol : Ajaccio, sitôt le score ouvert, s’est totalement arc-bouté sur ses 16 mètres et a refusé le combat. Mais l’animation offensive fut bien plus riche qu’une semaine plus tôt à Montpellier (1-1). Malgré la grosse densité défensive corse, le PSG a su créer des brèches. Bien sûr, Saint-Etienne mais surtout Lyon, Marseille et Monaco ont déjà quatre points d’avance. Il reste 36 journées. Le risque est aujourd’hui de paniquer en voyant la concurrence prendre le large. Vu le pedigree des joueurs qui composent l’effectif parisien, ce danger reste infime. Car, certes, Paris semble encore en rodage mais il ne tombera pas toutes les semaines sur un Ochoa bouillantissime. Voilà pourquoi il reste le grand favori à sa propre succession.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité