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17e journée, l'antisèche : Comme par hasard, avant le Barça, revoilà Ibra...

Vincent Bregevin

Mis à jour 07/12/2014 à 01:43 GMT+1

Zlatan Ibrahimovic a été l'homme providentiel du PSG face à Nantes (2-1). Au bon moment, quatre jours avant le rendez-vous face au Barça. Eric Bauthéac a lui aussi fait le spectacle au cours d'une journée où les arbitres n'ont pas toujours fait l'unanimité. Notre antisèche des matches de samedi.

Zlatan Ibrahimovic a été l'homme providentiel du PSG face à Nantes

Crédit: AFP

La question : Ibrahimovic a-t-il choisi son moment pour rappeler qu'il était indispensable au PSG ?

Zlatan Ibrahimovic avait déjà été décisif la semaine passée en inscrivant le but de la victoire du PSG face à Nice (1-0). Mais c'était sur penalty. Face à Nantes, le Suédois a beaucoup plus marqué les esprits. Parce que son doublé a sorti le club parisien d'une situation compromise après l'ouverture du score des Canaris. Parce qu'il y a mis la manière, avec un très bon appel au premier poteau pour couper un centre de Lucas et égaliser, puis un coup tout en puissance dont il a le secret pour inscrire le but de la victoire. Et parce qu'il n'avait plus affiché un tel impact sur son équipe depuis la fin du mois d'août, et son triplé face à Saint-Etienne (5-0).
Qu'il revienne sur le devant de la scène à quatre jours du déplacement à Barcelone n'est pas anodin. Paris n'avait pas eu besoin de son buteur suédois pour s'imposer brillamment devant le Barça au match aller (3-2). L'équipe de Laurent Blanc a aussi su rester invincible, et valider son billet pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, malgré l'absence prolongée de sa star durant la majeure partie de l'automne. Le PSG a montré pendant cette période qu'il pouvait vivre sans Ibrahimovic. Face à Nantes, l'avant-centre parisien a rappelé qu'il était indispensable à son équipe. Comme s'il envoyait un message avant le rendez-vous face au Barça.

La note artistique : L'arbitrage (4/10)

Ce n'est jamais très bon signe quand les arbitres font parler d'eux. Ce fut le cas ce samedi. Surtout au Parc, où la décision de Benoît Bastien de ne donner qu'un carton jaune sur une faute d'antijeu de Marco Verratti n'a pas fait l'unanimité. Il a aussi refusé un but aux Canaris sur le coup franc qui a suivi. A juste titre, puisqu'Oswaldo Vizcarrondo était hors-jeu, mais c'est une faute peu évidente du Vénézuélien qui a été sanctionnée. Paris aurait pu être mené 0-2, avant de s'imposer (2-1). A Bordeaux, Philippe Kalt a refusé un penalty aux Lorientais, deux aux Girondins, et un but de Thomas Touré pour un geste jugé dangereux de Diego Rolan. Enfin, pas de jaloux à Caen avec deux penalties pas forcément évidents, un de chaque côté, sifflés par Clément Turpin. Sans grande conséquence sur les résultats dans ces deux matches.
Philippe Kalt n'a pas toujours fait l'unanimité lors de Bordeaux-Lorient.

L'image : La classe de Bauthéac

Tenter une panenka sur un penalty, ça demande des nerfs et du talent. Eric Bauthéac a combiné les deux sur le penalty qu'il a transformé lors de la victoire de Nice à Caen (2-3). Un geste de grande classe.
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La panenka d'Eric Bauthéac face à Caen

Crédit: AFP

On en reparlera ou pas cette semaine

  • Bordeaux a battu Lorient, mais il a perdu Carrasso, victime d'une blessure à l'épaule et remplacé en début de match. Par Azbe Jug. Le prénom le plus improbable de la Ligue 1 ?
  • Caen a encore pris un but sur penalty face à Nice. C'est déjà le neuvième concédé par les Caennais cette saison. Maintenant c'est sûr, les Normands dérangent… ou sont très maladroits.
  • A Rennes, Montpellier s'est imposé avec un but et une passe décisive de Lucas Barrios. Oui, vous aviez bien lu : Lucas Barrios.
  • Certains garent le bus dans la cage pour ne pas prendre de but. Les Verts n'ont pas besoin d'en arriver là. Stéphane Ruffier, ça suffit.
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