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Ligue 1 - PSG-OL (1-1) : Blanc aurait dû sortir Zlatan, malheureusement pour le PSG, il n'a pas osé

Lucile Alard

Mis à jour 22/09/2014 à 07:50 GMT+2

Le PSG a enchaîné un troisième nul en autant de sorties, dimanche soir face à Lyon (1-1). Malgré les prestations intéressantes de Edinson Cavani et Ezequiel Lavezzi, Blanc a choisi de les sortir en cours de partie mais a laissé Zlatan Ibrahimovic, décevant, sur le terrain. Dommage. Notre antisèche.

Zlatan Ibrahimovic (PSG), tête basse face à l'OL

Crédit: AFP

Le jeu : Lyon n’a pas lâché, Paris a décliné

Tranchant en première période, le PSG a tenu le ballon, faisant preuve d'une audace et une agressivité collectives qu’il n’avait pas montrées depuis longtemps. Le trio Matuidi-Lavezzi-Digne sur le côté gauche a notamment fait mal à la défense lyonnaise. Mais bien entrée dans son match et idéalement lancée par le but de Cavani (20e), la formation de Laurent Blanc est tombée dans un faux rythme au retour des vestiaires. Incapable de marquer ce si précieux deuxième but, elle a rejoué un scénario habituel.
Le jeu parisien s’est grippé, la circulation de balle a été moins fluide et les Lyonnais, rarement dépassés en seconde période, ont eu des ouvertures. Ils ont profité des largesses parisiennes et apporté le danger devant la cage de Sirigu. Toujours prêts à exploiter les moindres ballons grâce aux accélérations de Lacazette, de Fékir ou de l’entrant en jeu Njie, les hommes de Hubert Fournier ont été - justement - récompensés par la réalisation un brin chanceuse d’Umtiti. Leur pugnacité a payé.
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Matuidi (PSG) devant Mvuemba (Lyon)

Crédit: AFP

Les joueurs : Les deux faces d’Umtiti, Ibrahimovic hors du coup

Ibrahimovic a erré comme un fantôme et livré sa plus mauvaise performance sous le maillot parisien. Le Suédois a tout raté et ralenti le jeu. Cavani fut précieux et décisif lorsqu'il a basculé dans l'axe. Digne et Aurier, préférés à van der Wiel et Maxwell, ont vécu un match totalement différent. Si Digne a été éblouissant et passeur décisif, Aurier a eu plus de mal à droite. Pour couronner le tout, c’est lui qui a dévié la frappe d’Umtiti et trompé Sirigu. Cabaye a été précieux au milieu, par ses interventions, comme par sa distribution du jeu. A ses côtés, Matuidi a bien combiné avec Lavezzi, mais a semblé une nouvelle fois peiner physiquement.
La charnière lyonnaise a dû donner des sueurs froides à Hubert Fournier. Koné et Umtiti ont souffert, mais c’est le dernier nommé qui a offert le point du nul à son équipe sur une reprise heureuse à l’issue d’une action très confuse. A droite, Jallet et Ferri ont eu du mal à contenir les attaques parisiennes, alors que Tolisso a été incisif sur son aile gauche. Devant, Lacazette a eu quelques fulgurances mais a fait beaucoup trop de mauvais choix. Entré en jeu, Njie a eu un apport décisif sur le secteur offensif lyonnais.
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Lavezzi (PSG) au milieu de Gonalons et Jallet (Lyon)

Crédit: Eurosport

Le tournant qui n’a pas eu lieu : Tolisso rate le cadre

A peine trois minutes après être revenu au score, l’OL est tout près de réaliser le match parfait sur une occasion de Tolisso. Aurier est battu par Njie dans la surface et le ballon finit dans les pieds du jeune Lyonnais, absolument seul face à Sirigu. Il frappe mais le ballon s’envole loin du cadre. Lyon aurait pu plier l'affaire et infliger sa première défaite de la saison au PSG.

La stat : Reims-PSG, même combat

La décla : Sirigu ne comprend pas

Nous n’avons pas les réponses à nos questions. Je ne parviens pas à comprendre ce qui nous arrive. Nous prenons des buts dans des moments où il n’y a pas de danger. C’est dommage. La chose qui énerve le plus c’est que nous ne faisons plus ce que nous étions habitués à faire. Nous ne parvenons pas à marquer le deuxième but et c’est la clé de tout.

Le tweet qui nous a fait sourire : Attention Paris, Caen et Toulouse sont au programme

La question : Laurent Blanc aurait-il dû sortir Ibrahimovic plutôt que Cavani ou Lavezzi ?

A six minutes d’intervalle, le Parc des Princes a vécu deux fois le même scénario. Un joueur, plutôt bon - si ce n’est décisif - au cours de la rencontre sort sous les applaudissements du public. Mais lui a la tête basse et rejoint le banc l'air contrarié. Deux fois la même scène, pour Lavezzi et Cavani. Alignés sur les ailes, ils ont été incisifs, au contraire d’Ibrahimovic. Le géant suédois n’a été que l’ombre de lui-même sur la pelouse du Parc et a cadré son premier tir à la 77e minute.
Une prestation loin des standards de Zlatan, qui aurait pu pousser Laurent Blanc à sortir son joueur. Mais l’entraîneur du club de la capitale n’a pas pu se résoudre à remplacer sa superstar. Pourtant, à voir Cavani se replier dans son camp à côté d’un Ibrahimovic à l’arrêt, il n’y avait pas vraiment à hésiter ce dimanche soir. Le statut du Suédois est tel que le sortir aurait été un terrible désaveu. Déjà critiqué pour son attentisme à Amsterdam mercredi, Laurent Blanc n'a pas plus pris le taureau par les cornes face à Lyon. Il n'a pas eu le courage de sortir son attaquant le moins en vue. Il a attendu en vain un coup de génie de son avant-centre. Le scénario du match et l'égalisation de l'OL lui ont donné tort.
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