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LOSC-PSG : Paris a des raisons de s'agacer mais ne doit pas s'impatienter

Martin Mosnier

Mis à jour 04/12/2014 à 01:03 GMT+1

Paris s’irrite en coulisses face aux critiques qui entourent son début de saison. Et on peut le comprendre car, si le PSG a raté l’occasion de prendre les commandes de la L1, il s’est montré plutôt séduisant à Lille. Voici tout ce qu’il faut retenir des matches de mercredi.

Edinson Cavani (PSG) face à Lille

Crédit: AFP

Paris a-t-il raison de perdre son sang-froid ?

Paris en a ras-le-bol des critiques. Mardi en conférence de presse, Laurent Blanc a laissé transparaître une légère aigreur face aux questions répétées des journalistes sur le niveau de jeu de son équipe. Après le nul à Lille (1-1), Blanc, toujours, et Matuidi ont expédié les questions de nos confrères. Paris doit-il être champion d'automne ? "L'important, c'est de l'être à la 38e journée", a répondu Blanc en congédiant le journaliste de Canal Plus.  Est-ce un problème de ne pas avoir été leader depuis le début de saison ? "Non", a laconiquement répondu Matuidi.
Le PSG ne veut plus entendre les critiques, lui qui n'a plus perdu depuis le 7 mai en Ligue 1. Avant le nul à Lille (1-1), il restait sur neuf victoires consécutives toutes compétitions confondues. Le problème, c'est qu’il piétine au plus mauvais moment :  lorsqu'il a, enfin, l'occasion de prendre les rênes. Le plus injuste, c'est que Paris a sans doute signé dans le Nord son meilleur match depuis la victoire face à l'OM.
Le vrai souci de Paris ne tient pas dans le classement, ni dans ses résultats. L'an dernier, il a établi des standards qui ont fait de lui le champion le plus prolifique de l'histoire du Championnat de France avec 89 points. Cette année, il ne parvient pas à tenir le même rythme et la cadence inattendue imposée par l'OM a tendance à surligner ses quelques timides lacunes du moment. Pour Paris, ce n'est sans doute pas le moment de perdre son sang-froid. Sa prestation ce mercredi, sans Zlatan Ibrahimovic, dessine une légère amélioration et, avec un brin de réalisme, la victoire aurait contenté tout le monde. Du coach aux observateurs.

La note artistique : 9/10, le chef d'œuvre de Wass

Une gueule d'ange, une dégaine qui n'a rien d'effrayante. A première vue, Daniel Wass, 74 kilos tout mouillés, n'a pas de quoi faire frémir les défenses de Ligue 1. Sauf que désormais, la menace sera toujours immense lorsqu'Evian obtiendra un coup franc dans les 30 mètres adverses. Ce week-end, le Danois avait déjà logé un missile dans la lucarne du portier de Guingamp, Jonas Lössi. Ce mercredi, son coup de patte juninhesque, tout en décontraction, a filé dans le but d'Areola. Une trajectoire parfaite, élaborée dans le plus grand secret dans les locaux de la NASA, limpide et que rien ne peut faire dévier de sa trajectoire. On se demande encore comment Evian a pu retenir un tel talent dans son effectif. Et encore, l'été dernier, il n'avait pas encore ce coup de patte fatal. Il coûtait 6 millions d’euros en août. Le double aujourd’hui ?
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Daniel Wass (Evian-Thonon-Gaillard), buteur à Bastia

Crédit: Panoramic

L'image : Baysse is back

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Paul Baysse (ASSE), buteur à Montpellier

Crédit: Panoramic

En 2012, Paul Baysse était un énorme espoir du foot français et un habitué de son équipe éponyme. Son avenir semblait tracé : Brest puis club ambitieux de Ligue 1 avant de vendre ses services à une grosse écurie et, si ça souriait, quelques piges chez les Bleus. Sauf que rien ne s'est passé comme prévu. Un match amical face à Plabennec le 2 janvier 2013 le cloue sur place avec une rupture des ligaments croisés du genou gauche. Entre rechute et coups de mou, il n'avait plus retrouvé les terrains de L1 avant ce mercredi. Titulaire à Montpellier, il a marqué pour son retour. Baysse a repris ce mercredi le fil de sa carrière et cela valait bien une explosion de joie.

On en reparlera ou pas cette semaine

  • Ce mercredi, il suffisait d'avoir un patronyme fameux pour marquer. Pogba et Giresse ont brillé. Non pas Paul, encore moins Alain, mais Florentin et Thibault.
  • Sympas, Bordelais et Messins n'ont pas voulu plomber le prochain repas de famille des Carrasso. Alors les attaquants l'ont jouée profil bas. Cédric et Johann s'en sortent sans but encaissé. C'est maman qui doit être contente. 
  • Les larmes de Cahuzac au coup de sifflet final en disent long sur la détresse de Bastia, nouvelle lanterne rouge de L1. Le capitaine de Bastia nous fait une Thiago Silva. Mais rassures-toi Yannick, il reste encore 23 journées.
  • Cvitanich joue toujours à Nice. Si, si ! Il a marqué. Promis, ce n'est pas un mauvais canular.
  • En revanche, si quelqu'un à des nouvelles de l'ancien meneur génial de Dijon, un certain Benjamin Corgnet. Il se serait, a priori, perdu dans une dimension parallèle, celle de Marvin Martin.  
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Pogba a ouvert le score face à Montpellier, mercredi

Crédit: AFP

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