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L'antisèche après PSG - OM (2-1) : Les défaites pleines d'espoir, c'est bien mais ça fait zéro point

Maxime Dupuis

Mis à jour 05/10/2015 à 00:52 GMT+2

LIGUE - L'OM a réalisé une prestation de qualité face au PSG, mais le club phocéen repart de la capitale avec une nouvelle défaite (2-1) et scotché à la 16e place du championnat. Alors oui, Marseille peut trouver des motifs de satisfaction dans ce revers. Mais il est temps de passer aux actes. Les paroles ne suffisent plus.

Rémy Cabella effondré après la défaite face au PSG

Crédit: Panoramic

Le jeu : L'OM n'a pas fait de complexe, mais…

Comme la saison dernière sous les ordres de Marcelo Bielsa, l'Olympique de Marseille n'est pas venu au Parc des Princes en victime expiatoire. Le 16e du championnat a montré son meilleur visage et réussi à prendre le PSG à la gorge grâce à une entame de qualité. Les Phocéens ont joué haut et pressé. Ça a marché un temps. Mais l'OM avait une faille dimanche : son côté gauche, symbolisé par De Ceglie. C'est par là que Paris a appuyé pour revenir dans la partie.
Après deux péripéties en trois minutes qui ont coûté deux penalties et autant de buts aux Olympiens, le PSG a géré à sa main. En seconde période, Paris a fait preuve d'une maitrise tranquille (ndlr : 54% de possession sur l'ensemble du match), même si relative. Ça a parfois été tiré par les cheveux. Mais suffisant. Comme souvent en L1.
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Michy Batshuayi a pris le dessus sur David Luiz sur le but de l'OM face au PSG - 2015

Crédit: Panoramic

Les joueurs : Trapp et Mandanda superstars

Laurent Blanc l'a dit et il n'a pas tort : Kevin Trapp et Steve Mandanda ont été les meilleurs joueurs de ce PSG - OM. Si le Marseillais a provoqué le penalty de l'égalisation parisienne, sa prestation a été de grande qualité. Même constat pour l'Allemand du PSG, qui a sorti le penalty de Barrada en seconde période. Dans le champ, Zlatan Ibrahimovic a signé un doublé et, si tout n'a pas été parfait, le danger est souvent venu de ses pieds. Plus que de ceux de Cavani et Di Maria... A Marseille, Lassana Diarra a fait du Lassana Diarra. Comme d'habitude. Dommage que Rolando et surtout De Ceglie, catastrophique, aient été à des années-lumière du niveau de l'international français.
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Lassana Diarra devance Thiago Motta lors de PSG-OM - 2015

Crédit: Panoramic

Ce qui aurait pu tout changer : Et si le ballon était sorti en touche…

C'est le tournant de la première période. Marseille mène 1-0 depuis une petite dizaine de minutes et, même si Paris a fini par sortir la tête de l'eau, il n'y a pas le feu au lac. Premier relâchement fatal à venir : Batshuayi s'arrache pour éviter que sa mésentente avec De Ceglie ne coûte une touche proche de la ligne médiane à l'OM. Touche anodine. Tout le contraire de la passe à l'arraché du Belge qui se transforme en ouverture pour Ibra. Mandanda sort. Il heurte le Suédois. Penalty. La partie a tourné. Ça partait pourtant d'un bon sentiment.

La stat : 25

C'est le nombre de fautes qui ont été sifflées par monsieur Bastien (13 de la part du PSG, 12 de l'OM). Vingt-cinq, dont trois penalties. Le match a été d'une tenue exemplaire. Et l'homme en noir n'y est pas pour rien.

La décla : Blaise Matuidi

On est fier d'avoir gagné ce match, pour le club et les supporters. Sur le plan comptable, on met Marseille à 15 points et on distance Monaco. C'est bien pour la suite.

Le tweet qui ne perd pas le nord

La question : Cette défaite fait-elle (vraiment) avancer l’OM ?

Les revers ont un défaut majeur. Qu'ils soient injustes, logiques ou un peu des deux, ils rapportent toujours la même chose : zéro point. Nada. Rien. Et pour l'Olympique de Marseille, c'est tous les jours un peu plus dramatique. D'accord, les Phocéens ont réussi l'une de leurs meilleures prestations de la saison face à l'ogre du championnat. Mais, à l'arrivée, ça fait cinq défaites en neuf rencontres. Et, quelles qu'aient été les turbulences du début de saison (coucou Marcelo), Marseille ne peut se contenter de cela.
Le standing naturel de l'OM, ce n'est pas d'être 16e au quart du Championnat de France. Personne ne peut ni ne doit s'en satisfaire. Quand Romain Alessandrini explique que "c'est encourageant pour la suite" et qu'il pense "que Marseille est prêt à faire de bonnes choses", ce n'est pas suffisant. Les espérances, après une défaite comme celle du Parc, c'est un peu comme les promesses, ça n'engage que ceux qui les écoutent. Et tant que personne n'aura vu les joueurs marseillais s'arracher et réussir plusieurs prestations de cette qualité face à un adversaire de moindre mesure que le Paris Saint-Germain, il n'y aura pas lieu d'être rassuré.
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