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Nicollin: "Je n'ai jamais pensé virer Courbis, mais il ne doit pas me prendre pour un con"

Martin Mosnier

Mis à jour 27/11/2015 à 16:01 GMT+1

Avant d'affronter Lyon vendredi soir, Louis Nicollin est revenu pour nous sur le début de saison de Montpellier et la récente embellie du MHSC. Le président héraultais n'est pas encore emballé par son équipe et garde une dent contre Rolland Courbis.

Rolland Courbis et Louis Nicollin

Crédit: Panoramic

Est-ce que vous dormez mieux depuis quelques semaines ?
Louis NICOLLIN : J'ai toujours à peu près bien dormi. Mais mon équipe ne me fait pas spécialement plaisir. Elle doit tourner à la trêve avec 21 ou 22 points. Il va falloir en marquer beaucoup d'autres pour s'en sortir, ce n'est pas gagné d'avance. C'est le début de saison qui ne me fait pas du tout plaisir. On a été mal préparés et on est toujours en retard. Ce que j'espère aujourd'hui ? Gagner la Coupe de France et ne pas descendre. Je ne vois pas ce qu'on peut jouer d'autre. Vu le nombre de joueurs qu'on a, ce serait grave de descendre en Ligue 2.
Vous avez finalement bien fait de conserver Rolland Courbis…
L.N. : Mais il n'a jamais été question qu'on s'en sépare. Je n'ai jamais pensé le virer, mais il ne faut pas qu'il me prenne pour un con. C'est moi le patron, pas lui. Il n'y a jamais eu de grosse dispute. Moi, je suis dans mon coin. Mais, quand un mec est salarié et se permet de dire qu'il va conseiller son président… Dans la vie, quand quelqu'un est sûr de lui, décide de ne pas faire de matches amicaux, pas de ceci, pas de cela et dicte ce qu'on doit faire, on va jusqu'au bout avec lui. Il s'est remis dans le droit chemin mais si on venait à descendre, il serait grillé de partout parce qu'il n'a pas un effectif de rien du tout.
On a l'impression que vous gardez de la rancœur envers lui. Les résultats n'ont-ils pas apaisé vos relations ?
L.N. : Je n'ai jamais été fâché contre lui. Mais je le répète : c'est moi le patron. Pas lui.
Difficile dans ces conditions d'imaginer que son contrat puisse être prolongé à la fin de saison.
L.N. : Pourquoi on ne le prolongerait pas ? Entre ce qu'on dit et ce qu'on fait, c'est souvent différent. S'il gagne la Coupe de France, comment fait-on ?
picture

Courbis et Nicollin (Montpellier)

Crédit: Panoramic

Vous affrontez Lyon ce vendredi. Êtes-vous étonné du parcours catastrophique de l'OL en Ligue des champions ?
L.N. : Etonné oui car, à l'heure actuelle, on a marqué plus de points qu'eux (ndlr : 2 en 2012 contre 1 pour l’OL cette saison). Ça m'étonne vu les efforts faits par Jean-Michel dans le recrutement. C'est désagréable pour lui et ça m'ennuie parce que j'aime beaucoup l'OL.
Lorsque vous terminez champion de France avec une équipe très jeune, vous choisissez d'augmenter votre masse salariale en offrant des contrats juteux. L'année suivante, cela se passe beaucoup moins bien et certaines de vos pépites déçoivent. Un peu comme à l'OL cette année…
L.N. : Nous, c'était la première fois de notre vie que ça nous arrivait. Lyon a l'habitude de ces situations. Ils ont été sept fois champions. Bien sûr, il y en a qui ont dû se croire arrivés. Mais ça ne me regarde pas. Ce n'est pas mon équipe, même si je l'aime. Ils ont d'excellents jeunes. Ils ont du mal mais n'ayez crainte, ils finiront deuxièmes ou troisièmes. Je me fais plus de souci pour mon équipe que pour l'OL.
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