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Sanction alourdie pour Lopes : l'OL contre-attaque et s'en prend à l'OM

Guillaume Maillard-Pacini

Mis à jour 07/05/2018 à 23:00 GMT+2

LIGUE 1 - La Commission supérieure d’appel de la FFF a rendu son verdict suite aux débordements liés au match OM-OL, le 18 mars dernier. La suspension d'Anthony Lopes passe de 3 à 5 matches ferme. Pour Adil Rami, rien ne change : 3 matches. Dans la soirée, l'OL a publié un communiqué très offensif après cette décision. Et l'OM en prend pour son grade....

Anthony Lopes, le gardien de l'Olympique Lyonnais, face à Bordeaux, le 28 janvier dernier

Crédit: Getty Images

C'est une sanction qui était très attendue. Et elle risque de ne pas faire grandement plaisir à Jean-Michel Aulas. Ce lundi, la Commission supérieure d’appel de la FFF a décidé d'alourdir la sanction d'Anthony Lopes suite aux débordements après le match OM-OL le 18 mars dernier. Ainsi, le gardien lyonnais écope de cinq matches de suspension, alors que la commission de discipline de la LFP lui en avait infligé initialement trois.
Même topo pour ses coéqupiers Marcelo et Mouctar Diakhaby. Le premier, qui avait écopé de deux matches avec sursis, voit sa sanction passer à un match ferme + un autre avec sursis. Le deuxième a reçu la même punition. Côté OM, c'est statu quo. Adil Rami conserve ainsi sa suspension de trois matches. A noter également la fermeture pour un match de la tribune basse Sud du Stade Vélodrome. Et 10 000 euros d'amende pour les deux clubs.

L'OL contre-attaque

Très attendu, le communiqué de l'OL est tombé quelques heures plus tard. Et il se veut très offensif. "Cette décision donne satisfaction à OM, pourtant seul club à avoir fait appel dans le but de pénaliser encore plus l’Olympique Lyonnais en cette fin de saison", écrit le club lyonnais. "L'OL rappelle que le Président Jean-Michel Aulas avait décidé de ne pas venir défendre son club en Commission d’Appel car il estimait que ce n’était pas compatible avec sa présence au Comex de la FFF", précise-il, ajoutant qu'il "s’étonne que le Président Jacques-Henri Eyraud ait pu librement critiquer la Commission de Discipline de la LFP dont il est pourtant Administrateur en mettant en doute son indépendance au travers d’expressions douteuses."

Mandanda et Ocampos cités

Concernant la sanction de Mouctar Diakhaby, l'OL contre-attaque et décide de s'en prendre à quelques joueurs de l'OM. "L'OL regrette l’iniquité de traitement concernant notamment les faits reprochés à Mouctar Diakhaby par rapport au comportement de Lucas Ocampos et au geste de brutalité de Steve Mandada", récite le communiqué. "Le Président Jean-Michel Aulas s’interroge enfin sur le manque de réaction de la Commission d’éthique face aux critiques du Président Jacques-Henri Eyraud et de l’entraîneur Rudi Garcia sur l’indépendance de la Commission de Discipline de la LFP comme sur le corps arbitral qui favoriserait l’Olympique Lyonnais", peut-on lire.
En conclusion, l'OL s'attaque une dernière fois à l'OM. "Les interventions de l’Olympique de Marseille auront donc, malgré la volonté d’apaisement de l’Olympique Lyonnais, contribué à jeter le doute sur la régularité de l’issue du championnat pour la lutte pour la Champions League comme pour celle pour le maintien", explique le communiqué. La bataille est loin d'être terminée.
Les décisions de la commission supérieure d'appel :
- Adil Rami (OM) : suspension ferme de 3 matchs
- Anthony Lopes (OL) : suspension ferme de 5 matchs
- Marcelo (OL) : suspension de 2 matches dont un avec sursis
- Mouctar Diakhaby (OL) : 2 matches dont un avec sursis
Fermeture pour un match de la tribune basse Sud du stade Vélodrome. Et 10 000 euros d'amende pour les deux clubs.
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