Nantes et Lyon se neutralisent (0-0)

Décevant et inconsistant, l’Olympique Lyonnais a manqué l’occasion de terminer le mois d’août sur le podium, ce qui serait bien tombé avant la trêve internationale parce que cela qui constituait un objectif fixé par Bruno Genesio. Les Lyonnais pourront nourrir des regrets au regard de l’adversité qui leur a été proposée à la Beaujoire : une indigente équipe de Nantes, à la fois paralysée par son déchet mais suffisamment solide pour contenir les rares assauts des Gones. Les deux clubs se quittent sur un score nul et vierge, une première cette saison.

Circulez, il n’y avait pas grand-chose à voir. Entre des Gones pas suffisamment tranchants et imprécis et des Canaris bien pâles et pas vraiment au niveau, le spectacle offert à la Beaujoire a été d’une tristesse infinie et d’un ennui profond. Seul vrai frémissement du match ? Le poteau puis la barre trouvés respectivement par Bertrand Traoré sur une belle frappe à ras de terre, et par Nabil Fekir, qui a tiré trop fort (0-0, 64e). Auparavant, en première mi-temps, Ciprian Tatarusanu s’était bien couché devant le même Traoré (0-0, 10e). Après la pause, Anthony Lopes, peu sollicité, est sorti de son sommeil pour détourner une tentative de Jules Iloki (0-0, 81e).

Il a manqué de beaucoup de choses à l’OL pour contourner un bloc nantais compact. Bruno Genesio pourra notamment reprocher à ses hommes d’avoir manqué de vitesse et de vertus collectives, à l’image de Mariano Diaz, qui a trop souvent voulu forcer la décision en solo. Préféré à Memphis Depay pour des raisons de repli défensif, Maxwel Cornet n’a pas pesé bien lourd tandis que Nabil Fekir a moins rayonné que lors des trois premiers matches. Des quatre de devant, seul Bertrand Traoré a été intéressant.

Lyon ne méritait donc pas mieux face à des Canaris qui n’ont pas touché un seul ballon dans leur surface avant le repos. On peut parler de sérieuse déconvenue alors qu’il y avait moyen de clôturer un mois d’août presque parfait. Après avoir déjà perdu deux points face à Bordeaux la semaine dernière, les Gones calent à l’extérieur et devront se remobiliser après la pause internationale s’ils veulent affirmer leurs ambitions. Du côté du FC Nantes, il y a un sacré boulot à abattre pour Claudio Ranieri dans l'animation offensive.