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Ligue 1 -Héritier de Rabiot, 266 jours, relégable en puissance : les tops et flops de samedi

Mis à jour 11/05/2019 à 23:15 GMT+2

LIGUE 1 – La première prometteuse de Loïc Mbe Soh, l'inquiétante dynamique de Monaco et les sifflets pour Neymar… Voici les tops et les flops des matches disputés samedi dans le cadre de la 36e journée.

Les tops et flops du samedi 11 mai en L1

Crédit: Eurosport

Les Tops

  • Mbe Soh, c’est du solide
C’était la surprise de Thomas Tuchel. Elle n’a pas déçu. Lancé dans le grand bain ce samedi à Angers en défense centrale (1-2), Loïc Mbe Soh a rendu une première copie pleine d’autorité et de promesses face notamment à Stéphane Bahoken. À 17 ans et 10 mois, il est surtout devenu le plus jeune titulaire du PSG en Ligue 1 depuis Adrien Rabiot en 2012. Une autre époque. Surtout, et c’est peut-être le plus important pour lui, il devrait pouvoir enchaîner puisque l’entraîneur parisien devra faire sans Marquinhos (suspendu), Thiago Silva, Thilo Kehrer et Presnel Kimpembe (blessés) pour affronter Dijon lors de la prochaine journée. Tout bénef'.
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  • Tavares est sorti du désert
Presque 9 mois. Ou 266 jours pour être plus précis. La disette de Julio Tavares avait assez duré. Elle a enfin pris fin, ce samedi, l'attaquant dijonais ayant profité d'un penalty contre Strasbourg pour inscrire son premier but en Ligue 1 depuis le 18 août 2018. Il s'agissait alors de la deuxième journée de championnat et, ce jour-là, le buteur du DFCO avait même inscrit un doublé contre le FC Nantes, qui lui avait permis de prendre seul la tête du classement des buteurs. Mais depuis, plus rien ou presque : l'attaquant cap-verdien n'avait scoré qu'à trois reprises, en Coupe de France.
  • Cette fois, Caen a vraiment joué pour gagner
Ils avaient été critiqués pour leur manque d’ambition à Guingamp la semaine passée (0-0). Les Caennais ont apporté la meilleure réponse possible ce samedi en s’offrant une première période enflammée qui a, pour une fois, ravi le stade Michel d’Ornano. Sous l’impulsion de Faycal Fajr et avec une réussite maximale, les hommes de Fabien Mercadal et Rolland Courbis ont brillé dans un domaine où ils ont péché toute la saison (16e attaque de L1). Sûrement l’odeur du maintien qui a réveillé les attaquants normands.

Les flops

  • Les sifflets injustifiés contre Neymar
Stéphane Moulin n’est pas du genre à mâcher ses mots. En conférence de presse, juste après la défaite des siens face au PSG, l’entraîneur d’Angers s’en est pris à certains "supporters", coupables d’avoir sifflé Neymar lors de sa sortie du terrain. "C'est un joueur de classe mondiale, a-t-il reconnu, fair-play. Je ne comprends pas pourquoi il est sifflé, c'est un artiste, faut le protéger, il montre du spectacle, on le paye pour le voir. Ceux qui sifflent ce sont les mêmes qui ne viendront pas si Neymar n'est pas là". Il n’a pas tort. Il a même plutôt raison.
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  • Monaco, la dynamique et la peur du vide
Non, Monaco n'est toujours pas dans la zone rouge. Mais le club de la Principauté n'en a jamais été aussi proche depuis qui l'a quittée, au soir de la 25e journée de Ligue 1. Pire encore, sa dynamique incite franchement au pessimisme. Entre la 23e et la 29e journée, les hommes de Leonardo Jardim avaient su enchaîner sept matches sans défaite, pour quatre victoires. Depuis et après ce nouveau revers à Nîmes, ils restent sur une série de sept rencontres sans victoire, pour quatre défaites. Sur cette période, l'ASM n'a donc pris que trois points. Caen et Dijon, ses deux poursuivants, en ont respectivement cumulé treize et dix. Inquiétant.
  • Strasbourg, fin de saison (trop) neutre
La saison de Strasbourg est réussie depuis le 30 mars dernier et son succès en finale de la Coupe de la Ligue. A l'époque, on avait même pensé que cette victoire donnerait des ailes aux hommes de Thierry Laurey. La large victoire devant Reims (4-0), trois jours plus tard, avait renforcé cette hypothèse et laissé envisager une fin de saison complètement folle. Mais depuis, le Racing n'avance plus. Quatre petits nul et deux défaites, dont une sur le terrain du relégable Dijon ce samedi (2-1), ont cloué le club alsacien dans le ventre mou de Ligue 1.
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