LIGUE 1 - Christophe Galtier n'a plus que deux matches pour se sauver : Cette fois, le Qatar fait exception à la règle

LIGUE 1 - L'avenir de Christophe Galtier au PSG est de plus en plus incertain. En échec sur la scène européenne et désormais dans le jeu face aux équipes de Ligue 1, le Français n'a plus le crédit dont il bénéficiait en début de saison. Il n'a plus que deux matches pour sauver sa tête. QSI met rarement autant de pression sur un coach en cours de saison mais la situation l'exige désormais.

"On en vient à se demander si Angers ne peut pas battre le PSG"

Video credit: Eurosport

Le printemps succède à l'hiver, l'été suit et le froid automnal revient. En France, le PSG vit un début de saison fleurant bon l'espoir, puis subit une désillusion en Ligue des champions, et enfin, en même temps que la morosité ambiante, une épée de Damoclès s'installe au-dessus de la tête de l'entraîneur en place. C'est cyclique. Christophe Galtier l'expérimente en ce moment même. Depuis l'élimination contre le Bayern Munich en huitièmes de finale de la Ligue des champions, un poil prédictible, une question se pose : jusqu'à quand va-t-il conserver son siège ? Deux matches, voilà son horizon à court terme, pour sauver sa peau selon L'Equipe. Un déplacement à Nice et la réception de Lens pour garder sa place et tenter de convaincre jusqu'à la fin de saison qu'il est encore l'homme de la situation. Bon courage.
La défaite face à l'OL a donc marqué un tournant alors que son avenir ne semblait pas en danger dans les semaines qui viennent. Un tournant rarissime dans l'histoire qatarie du club. Si on se penche sur l'ère QSI, on note que les décisions à chaud, post-désillusion en C1, ne sont pas légion. Pour prendre la porte en cours de saison, il en faut un peu plus que ça. Soit un profil pas assez bling-bling, ce dont Antoine Kombouaré avait fait les frais en 2012. Soit commencer à être sérieusement épuisé mentalement par l'environnement parisien. En tout cas assez pour s'attaquer au club de manière à peine déguisée. Thomas Tuchel fait école dans ce domaine. Galtier, pas encore rendu à envoyer une balle perdue à ses dirigeants en conférence de presse, n'a donc pas trop de souci à se faire de ce côté-là. Reste qu'il montre de sérieux signaux de fatigue.

Cherche coupable d'urgence

"Il faut qu'il y ait une grosse prise de conscience", a asséné le coach parisien après la défaite 1-0 contre l'OL dimanche. Mais de qui ? Car depuis quelques longues semaines, on peut se demander si Galtier ne se trompe pas de cible. Après l'élimination contre le Bayern, il s'est fendu d'une première saillie envers El Chadaille Bitshiabu, jugé coupable d'une "erreur de jeunesse" sur l'ouverture du score.
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"Le discours à charge de Galtier contre les jeunes est incompréhensible"

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Suite au revers contre Rennes (2-0) mi-mars, il a remis le couvert : "Mettez-vous à la place des joueurs qui préparent un match, qui voient huit joueurs absents et qui rentrent dans le vestiaire avec des jeunes du centre de formation qu’ils ont dû voir une ou deux fois à l’entraînement". Et enfin, lors de la conférence de presse après un match insipide au Parc contre Lyon, il a entrevu le besoin d'"attendre que certains joueurs cadres puissent revenir dans l'effectif". Pourtant, Kylian Mbappé, Lionel Messi, Marquinhos, Marco Verratti et Danilo Pereira étaient dans le onze. Les coupables du soir auraient pu être faciles à identifier…

Un message, quel message ?

Lors des gifles assénées en Ligue 1 en tout début de saison, on comprenait bien où Galtier voulait en venir. On observait les contours de son travail réalisé à Lille, entre les pieds d'un effectif composé de quelques-uns des meilleurs au monde à leur poste. Puis, le message continuait d'être martelé, sans être reçu. Comme brouillé. L'intensité propre à la patte du coach français s'est faite rare. Plus encore une fois la Coupe du monde passée.
Désormais, le leitmotiv semble ne plus exister du tout. Au point qu'on peut se demander si ce PSG est le plus mauvais depuis 2012. Comme si la seule mission qui importait désormais était de sauver les meubles. Enfin, le meuble : la Ligue 1. Sauf qu'à ce rythme, le risque de voir Lens, que Paris reçoit le 15 avril, et l'OM recoller en tête est réel. La solution est-elle de se séparer de l'entraîneur, comme les Anglais le font si bien - ou mal, c'est selon - depuis le début de la saison ?
Si l'émir en personne exigeait la tête de Christophe Galtier, bien malin celui capable de deviner son successeur. Il y a bien quelques techniciens de prestige disponibles. Antonio Conte, tout juste débarqué par Tottenham. Julian Nagelsmann, qui a subi le même sort avec le Bayern. Ou alors le fantasme Zinedine Zidane. Finalement, on pourrait poser la question dans l'autre sens.
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L'Inter et le PSG le surveillent de très près : Thiago Motta, ça vaut quoi ?

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Beaucoup d'entraîneurs ont-ils encore envie de risquer une partie de leur capital sportif, voire de leur santé mentale, pour venir entraîner un club où tous ont échoué dans la quête des sommets européens ? Peut-être que les prochains viendront prendre quelques millions, presque conscients qu'ils risquent fort d'être licenciés avant la fin de leur contrat avec une indemnité très conséquente. L'argent n'achète pas le bonheur, il continuera peut-être d'acheter des bons entraîneurs, à défaut de Graal aux grandes oreilles.
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