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Ligue 1 - 2e journée - Vitinha permet à l'OM de Marcelino d'éviter une déconvenue à Metz (2-2) après l'élimination en C1

Maxime Claudel

Mis à jour 19/08/2023 à 02:16 GMT+2

Marseille est passé par tous les états. En déplacement sur la pelouse de Metz, vendredi soir, lors de la 2e journée de Ligue 1, le club phocéen a dû se contenter du nul après un match riche en rebondissements (2-2). Aux commandes de la rencontre après le but d'Emran Soglo (14e), l'OM s'est retrouvé mené 2-1 par une équipe de Metz pourtant réduite à dix. Vitinha a égalisé en fin de match (82e).

Vitinha lors de Metz - OM en Ligue 1

Crédit: Getty Images

La semaine infernale de l’OM s'est encore terminée sur un scénario bien cruel et des regrets en veux-tu en voilà. Alors que les Marseillais devaient se remettre les idées en place avec un déplacement a priori aisé sur la pelouse de Metz, ils ont lâché deux points après avoir mené au score (2-2).
Les hommes de Marcelino avaient le match en main, mais un but refusé après l'intervention du VAR a complètement déréglé la machine face à un adversaire réduit à 10. Il a même fallu que Vitinha enfile, encore, son costume de sauveur pour empêcher Marseille de subir une vilaine défaite. Les Phocéens prennent provisoirement la tête du classement de Ligue 1, mais ce n’est pas ça qui les fera sourire.

Un spectacle fou après la pause

L’Olympique de Marseille n’a encore aucune certitude dans le jeu. Mais une chose semble sûre : on ne s’ennuie pas devant ses matches. Le voyage à Metz, victime expiatoire a priori idéale pour laver une désillusion européenne, a pris des allures de spectacle fou après la pause. Car en première période, Marseille a fait ce qu’il fallait pour ne pas trop cogiter après la déroute face au Panathinaïkos. Même si le manque de réussite d’Ismaïla Sarr, qui a trouvé le poteau sur sa première action (2e), a bien failli coûter (plus) cher.
Pour concrétiser sa bonne entame, l’OM s’en est remis au titulaire surprise : le jeune Emran Soglo, 18 ans, s’est appliqué dans un angle fermé, après un geste un peu raté de Pierre-Emerick Aubameyang sur un centre de Sarr (0-1, 14e). De quoi permettre de ne pas douter pour les Marseillais. D’autant que Metz, loin d’être inintéressant avec le travail abattu au pressing, ne s’est pas montré très mordant dans les 45 premières minutes. Hormis sur une frappe de Fali Candé détournée par Pau Lopez (39e).
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Emran Soglo fête son but lors la rencontre entre Metz et l'OM en Ligue 1

Crédit: Getty Images

Première inoubliable pour le jeune Soglo

Le tort des Phocéens a été de ne pas avoir su se mettre à l’abri, comme ce fut le cas face aux Grecs quelques jours plus tôt. Il faut par ailleurs avouer que le destin s’en est encore mêlé. Valentin Rongier a cru faire le break sur un centre parfait d’Aubameyang (52e). Mais le VAR est intervenu pour une faute de Sarr, synonyme d’annulation du but. Le deuxième tort des Marseillais a été de ne pas avoir su profiter de sa supériorité numérique après l’expulsion logique d’Aboubacar Lô, coupable d’une grosse semelle sur Illiman Ndiaye (59e).
Paradoxalement, c’est à 10 contre 11 que Metz a le mieux attaqué, comme libéré d’un poids. Cheikh Sabaly en a alors profité pour égaliser avec une frappe pleine de réussite, déviée par Rongier (1-1, 65e). Et comme rien ne semble tourner rond pour l’OM dans ce mois d’août, Georges Mikautadze s’est fendu d’un enchaînement contrôle de la poitrine, puis reprise limpide, à la réception d’un corner pour permettre à Metz de mener au score, contre toute attente (2-1, 71e).
Le scénario paraissait donc invraisemblable, sinon à peine croyable, pour l’Olympique de Marseille, qui a perdu pied alors que la victoire lui tendait les bras. Les Phocéens ont quand même jeté leurs dernières forces dans la bataille, jouant d’abord de malchance avec deux poteaux supplémentaires (73e, 78e), puis tombant sur un Alexandre Oukidja imperméable sur une reprise à bout portant d’Amine Harit (80e). On pensait partir sur une issue inéluctable et une nouvelle fois cruelle pour l’OM. Mais c’était sans compter l’entrée en jeu payante de Vitinha.
Le Portugais a décidé d’enfiler son costume de joker de luxe cette saison, en inscrivant déjà son deuxième but en Ligue 1 pour sortir son équipe d’un sacré traquenard (2-2, 82e). Il n’est pas certain que les supporters s’en contenteront. Mais ils pourront quand même se faire à l’idée que, une fois encore, ils risquent de vivre de sacrées émotions fortes avec leur club de cœur. D’une manière plus pragmatique, ils se diront aussi que ne pas l’emporter en tirant 22 fois face à un promu ressemble à une faute professionnelle.
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