Ligue 1 - Après PSG - Strasbourg - Confiance, rotation : Paris, l'après-midi idéal avant Milan en Ligue des champions

Les rencontres post-trêve internationale ne sont jamais les plus simples à gérer pour les coaches et encore moins pour ceux, comme Luis Enrique, qui comptent une pléiade d'internationaux dans leurs rangs. Mais samedi, contre Strasbourg (3-0), Paris et son entraîneur espagnol ont évité tous les pièges pour vivre un après-midi parfait.

Si le champion de France n'a pas tremblé, c'est que Kylian Mbappé s'est rapidement illustré, en inscrivant sur penalty son premier but avec le PSG depuis plus d'un mois. Pas si anecdotique. Après trois matches sans marquer en Ligue 1, l'attaquant tricolore a même offert le but du break à Carlos Soler, 11 minutes en cumulé sur les cinq derniers matches, et qui courait après un but depuis mars dernier. En voilà un autre qui avait besoin d'une bonne dose de confiance.

Et comme il était dit que chaque buteur se transformerait en passeur, l'ex-Valencian a ensuite servi son compatriote Fabian Ruiz pour le (magnifique) but du 3-0. Lui n'avait eu droit qu'à 16 minutes de jeu sur les deux dernières rencontres. Les supporters parisiens ont aussi revu Lee Kang-in pour la première fois depuis le 19 septembre, pour ce qui était sa 4e apparition officielle avec le PSG. Le gaucher, qui a collé à la ligne de touche à droite, a montré par séquences ce qu'il pouvait apporter avec sa belle patte gauche, notamment au départ du deuxième but.

Même Cher Ndour, seulement 5 minutes contre l'OL jusqu'ici, et Layvin Kurzawa, qui n'avait pas porté le maillot parisien depuis août 2021, ont eu droit à leur entrée. C'est dire à quel point Luis Enrique s'est permis de gérer. "On est en train de découvrir des joueurs qui ont très peu joué depuis le début de saison, comme Bradley (Barcola), (Kang-in) Lee ou Fabian (Ruiz). Le fait de leur donner du temps de jeu leur permet aussi d'apprendre à se connaître et ça nous permet d'être plus imprévisibles", a savouré le technicien en conférence de presse.

Privé de Warren Zaïre Emery, touché à la cheville lors de la trêve avec les Espoirs, l'Espagnol avait par ailleurs fait le choix de se passer d'Achraf Hakimi, Milan Skriniar et Manuel Ugarte, restés sur le banc. Ousmane Dembélé et Randal Kolo Muani ne sont eux entrés qu'à une vingtaine de minutes du terme, et Lucas Hernandez a soufflé en fin de rencontre.

On n'oubliera pas les quelques alertes physiques dont a été victime Kylian Mbappé, notamment à la cheville gauche, sans pour autant être remplacé. Ou encore le fait que le "problème" du numéro 9 n'avance pas, avec un Gonçalo Ramos transparent dans la zone de finition après avoir obtenu le penalty, et un Kolo Muani très maladroit après son entrée.

Mais au global, l'essentiel est assuré. Ce n'est que la deuxième fois de la saison que le PSG enchaîne deux victoires de rang en Ligue 1, et il n'a pas encore fait mieux. "C'était un match important. C'est toujours difficile après les trêves, on l'avait vu contre Nice (2-3), a rappelé Soler au micro de Prime Video. L'attitude a été très bonne, chez les titulaires et ceux qui sont entrés".

Luis Enrique a lui aussi parlé de match "très important" pour Paris, qui a pris provisoirement la tête du classement, et qui espère terminer une journée en tête pour la première fois de la saison. Mais qui devra surtout idéalement préparer la réception de l'AC Milan, mercredi, en C1. Après la claque reçue à Newcastle (4-1) le 4 octobre, le faux pas sera proscrit.