Ligue 1 | Laurent Blanc (Lyon) : "Quand un entraîneur ne gagne pas, il est en danger"

Laurent Blanc le répète : il se sent lui-même en danger, après le début de saison raté de l'Olympique Lyonnais. En revanche, le technicien rhodanien nie avoir reçu un coup de pression de la part de John Textor au sujet de sa communication. En début de semaine pourtant, le propriétaire américain avait assuré lui avoir demandé "d'arrêter de jouer ces jeux avec les médias ou de raconter des blagues."

Laurent Blanc se sent inquiété par ses résultats sportifs, pas par sa communicaiton. L'entraîneur de Lyon a admis vendredi "être sous pression comme tous les entraîneurs sans résultats" mais réfuté l'idée d'avoir évoqué le sujet de sa communication avec le propriétaire John Textor et d'avoir subi un recadrage de sa part. "Est-ce que je suis sous pression ? Quand un entraîneur ne gagne pas, il est en danger et sous pression. C'est la norme de notre métier. Point. On vit avec les résultats et s'il n'y en a pas, on est sous pression", a-t-il commenté lors d'une conférence de presse.

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"J'ai eu M. Textor en visio, tout seul avec Vincent (Ponsot, directeur général). On n'a pas parlé de cela. Je n'étais pas à cette visioconférence où il y avait des journalistes. Nous avons parlé de recrutement et de possibilités de vendre ou acheter mais pas de communication", a sobrement précisé le technicien lyonnais. Laurent Blanc "est-il menacé ? C'est assez dur de dire cela. Je dirais oui et non. Tous les coaches sont toujours menacés car on a besoin de résultats. Pour nous, il n'est pas acceptable de terminer la saison au milieu de tableau. J'ai déjà dit que l'objectif était la Ligue des champions sans quoi ce serait un échec", avait déclaré John Textor mardi.

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Ce n'est pas moi qui évoque la possibilité de le virer

"Ce n'est pas qu'il me défie mais il organise un peu sa défense. Je lui ai demandé d'arrêter de jouer ces jeux avec les médias ou de raconter des blagues qui finalement provoquent la polémique. C'est le moment pour l'entraîneur de faire son travail d'entraîneur. Je lui demande de modérer sa relation avec la presse et de faire en sorte que ce soit son travail qui parle pour lui", a-t-il plaidé, rappelant que Laurent Blanc "avait bien travaillé la saison dernière".

"On est en train de chercher la solution aujourd'hui au sein de notre encadrement actuel. Peut-être qu'un jour, on la cherchera en dehors. Ce n'est pas moi qui évoque la possibilité de le virer (Laurent Blanc) dans les médias. Moi, j'ai de très bonnes relations avec lui, il est quelqu'un avec qui il est facile d'échanger. Il prend ses responsabilités à cœur et son travail au sérieux pour la réussite dont nous avons besoin. Je pense en fait que la presse surjoue ce challenge", avait encore souligné le dirigeant.

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