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Ligue 1 - Ugarte en patron, Tolisso symbole d'un milieu en perdition… Les tops et flops d'OL-PSG

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 03/09/2023 à 23:58 GMT+2

Le choc de la 4e journée a tourné à la correction. Emmené par un Ugarte encore une fois le patron de l'entrejeu, le PSG a corrigé Lyon (1-4) sur sa pelouse du Groupama Stadium. Complètement perdus au milieu de terrain, incapables d'arrêter la moindre contre-attaque, les joueurs de Laurent Blanc sont en plus tombés sur un grand Donnarumma. Nos tops et flops.

Achraf Hakimi entre Corentin Tolisso et Nicolas Tagliafico, lors de Lyon-PSG en septembre 2023

Crédit: Getty Images

Nos tops :

Ugarte, l'homme aux 3 poumons
Si les recrues estivales du PSG se sont toutes déjà bien adaptées au jeu de Luis Enrique, le Paris Saint-Germain s'est lui déjà habitué à l'abattage invraisemblable de Manuel Ugarte. Comme depuis le début de saison, le milieu uruguayen a régné en patron sur l'entrejeu, par sa justesse et son activité. C'est d'ailleurs son pressing très haut qui pousse Tolisso à la faute d'entrée de jeu et offre le penalty de l'ouverture du score au PSG (4e). Il est encore à l'origine des deuxièmes et troisièmes buts parisiens. La suite de la rencontre n'a été qu'un récital de courses défensives, de contre-pressing et de récupérations (7 au total). Un patron.
Mbappé, de la classe et de l'efficacité
Le pire ? Son match ne fut pas parfait. Mais Kylian Mbappé dispose d'une telle marge sur le reste du monde qu'il repart du Groupama Stadium avec un doublé. Son penalty puis sa finition laser face à Anthony Lopes ont souligné sa classe et son apport statistique depuis son retour de mise à l'écart. En deux matches et demi – il est entré tardivement face à Toulouse -, il a déjà marqué cinq fois. En sa présence, l'animation parisienne prend tout son sens et gagne en fluidité. Paris aurait eu tort de s'en priver.
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Kylian Mbappé transforme un penalty sur la pelouse du Groupama Stadium, face à l'OL (1-4), le 3 septembre 2023

Crédit: Getty Images

Donnarumma, héroïque malgré tout
Il est assez ironique dans un match aussi déséquilibré que le gardien du vainqueur ait été un homme aussi majeur du succès. Et pourtant. Si le Paris Saint-Germain a vécu un match aussi tranquille, c'est en partie grâce à Gianluigi Donnarumma. Même dominé, l'OL aura eu des occasions pour se relancer mais le portier italien s'est interposé tour à tour face à Cherki (31e), Tolisso (34e) sur une horizontale réflexe de très grande classe alors qu'il n'y avait que 0-2, Nuamah (47e, 71e) et Jeffinho (88e). Il aura fallu un penalty de l'ancien joueur du Bayern pour tromper la vigilance de Donnarumma. Sans conséquence.
Nuamah, des promesses confuses
Il était l'une des curiosités de ce dimanche soir. Ernest Nuamah, recrue star d'un été lyonnais chaotique, n'a pas tout réussi mais sur certaines séquences, il a rassuré quant à ses qualités intrinsèques. D'abord aligné à droite de l'attaque de l'OL, le Ghanéen a déménagé par ses accélérations fulgurantes et son coup de rein déjà visible. Son association avec Rayan Cherki, s'il elle reste à parfaire, promet déjà des soirées compliquées aux défenseurs de L1. Il faudra cependant qu'il soit moins confus dans ses choix pour atteindre le niveau où certains l'attendent.

Nos flops :

Tolisso, symbole d'un milieu lyonnais, véritable triangle des Bermudes
Il devrait être le milieu de terrain de talent et d'expérience de cet OL, il en incarne toutes les difficultés et la déception. S'il est loin d'avoir été le plus mauvais lyonnais du match, son but récompensant une belle réaction après une entame catastrophique, Corentin Tolisso est aussi celui qui a fait plonger Lyon, en concédant un penalty d'entrée. Son association avec Maitland-Niles, déjà entrevu à Nice, est d'une rare neutralité, sans aucune complémentarité. Si le PSG s'est régalé dans l'entrejeu, c'est en grande partie parce que les deux hommes ont été incapables de s'y montrer sur le plan défensif, semblant continuellement dépassés. Et c'est l'OL qui a payé les pots cassés. Dans la droite lignée des journées précédentes.
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Le dépit des Lyonnais après leur défaite (1-4) face au PSG

Crédit: Getty Images

Une tactique défaillante sur les contres parisiens
A Lyon, les matchs se suivent et se ressemblent au Groupama-Stadium. Après Montpellier, c'est le PSG qui est venu gifler l'OL. Et au même score les mêmes maux. Plutôt solides sur attaque placée, les joueurs de Laurent Blanc ont une nouvelle fois semblé incapables d'endiguer les contres parisiens et les offensives inattendues. Chaque perte de balle donnait une énorme occasion, à l'image du but d'Asensio (38e), partie d'une récupération haute transformée en but en deux passes. Et l'OL aura du encaisser un but sur un corner offensif, si le PSG avait été plus précis. Lyon a systématiquement du mal sur les contres et, forcément, face à des joueurs comme Dembélé et Mbappé, cette faille s'est encore un peu plus remarquée.
Dembélé, de l'activité mais beaucoup de gâchis
Heureusement pour l'OL, si Kylian Mbappé (2 buts) et Marco Asensio (1 but et 1 passe) étaient dans un grand jour, ce n'était pas vraiment le cas d'Ousmane Dembélé, sans doute le moins « efficace » des Parisiens sur le plan offensif. Comme à son habitude, l'international français a beaucoup proposé, beaucoup provoqué, régulièrement passé son vis-à-vis et a globalement été bon mais, comme souvent, l'ex-Barcelonais n'a pas toujours fait les bons choix. Et il a surtout manqué de réussite, à l'image de la barre trouvée de la tête (56e), et d'application, sur certains contres en première période qui méritaient meilleurs sorts.
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