Après le match nul du Havre face à Monaco (1-1), Montpellier est officiellement relégué en Ligue 2 au terme d'une saison cauchemardesque

Ce n'est pas une surprise. Sans jouer son match de la 31e journée face à Reims ce dimanche, Montpellier est officiellement relégué en Ligue 2. La faute au point pris par Le Havre samedi face à Moanaco (1-1) qui condamne mathématiquement les Héraultais à une relégation inéluctable. Le terme d'une saison cauchemardesque pour les hommes de Laurent Nicollin.

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Video credit: Eurosport

"Rideau. On est mauvais, on n'a pas notre place en Ligue 1. Il y a trois semaines, on se disait qu'on jouait les équipes juste devant nous. Il faut arrêter d'espérer. La réalité est là, on est l'équipe la plus faible du Championnat." Ces mots sont ceux de Jean-Louis Gasset, lorsqu'il était encore à la tête de Montpellier après une défaite destructrice face au Havre (0-2), il y a quelques semaines. Cette fois-ci, c'est encore Le Havre, l'équipe barragiste, qui condamne définitivement les Héraultais à la descente en Ligue 2, même si elle ne faisait aucun doute. Avec 13 points de retard, alors qu'il en reste 12 à distribuer sur les derniers matches, le MHSC ne pourra plus refaire son retard.
Et pour cause, les partenaires de Téji Savanier ont repoussé les limites de la médiocrité cette saison. Avec seulement 15 points, le total est bien faible et ils détiennent également un triste record. C'est la pire défense de l'histoire de la Ligue 1 sur les 50 dernières années avec 71 buts encaissés, alors qu'il reste encore quatre journées à disputer. En nommant Zoumana Camara, les dirigeants héraultais espèrent reconstruire et repartir sur de meilleures bases. Ils n'avaient plus fréquenté la Ligue 2 depuis 16 ans, c'était lors de la saison 2008/2009.
Pour ne rien arranger, les supporters de la Mosson, pas connus pour être les plus disciplinés ont fait parler d'eux à de nombreuses reprises. Le point de non-retour a été atteint lorsque dû à des débordements, la rencontre face à Saint-Etienne a été interrompue et perdue sur tapis vert par les Montpelliérains. Leur président et propriétaire, Laurent Nicollin, avait aussi défrayé la chronique en défendant le tarif onéreux proposé par Dazn en le comparant à un "vendredi soir au restaurant". Une saison totalement à l'envers et peut-être un nouveau départ à l'échelon inférieur.

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