L1 - "On n'ira pas sur le terrain" : Roberto De Zerbi à deux doigts de perdre le vestiaire de l'Olympique de Marseille ?
Mis à jour 03/04/2025 à 23:01 GMT+2
Les propos et le comportement de l'entraîneur italien de l'Olympique de Marseille Roberto De Zerbi après la défaite de son équipe à Reims (3-1) auraient provoqué le désaveu d'une grande partie de son effectif professionnel depuis le début de la semaine. Des évènements qui ne seraient pas inédits, et s'ajouteraient à une ambiance déjà pesante dans le groupe.
"Aujourd’hui, l’OM ne maîtrise plus grand-chose" : Comment Marseille en est arrivé là
Video credit: Eurosport
Il y avait sûrement des tensions à purger dans le vestiaire de l'Olympique de Marseille après la défaite face à Reims ce samedi (3-1). Il fallait être aveugle et sourd pour ne pas voir ce que cette troisième défaite consécutive avait provoqué chez les joueurs et au-delà, et ce dès le coup de sifflet final. Et la catharsis se serait poursuivie, et aurait même monté en intensité.
Selon L'Equipe, Roberto De Zerbi, l'entraîneur de l'OM depuis le début de la saison, aurait annoncé à ses joueurs son intention de ne pas prendre en charge la séance du lundi après-midi, et la confier à ses adjoints. "Vous voulez me faire échouer ? Alors, on va échouer tous ensemble" aurait enragé le coach quelques instants plus tôt à la cantine, face à des joueurs jugés trop souriants. "On n'ira pas sur le terrain alors" aurait répondu le vestiaire face au refus d'assumer la séance de son coach. L'entraînement a finalement pu se tenir, mais de longs échanges avec le directeur du football Mehdi Benatia auraient été nécessaires pour cela.
Les joueurs auraient protesté contre le management émotionnel pratiqué par le coach italien, les remarques blessantes adressées à certains joueurs ("Personne ne voulait de toi dans ce club l'été dernier. J'ai été le seul à croire en toi. Et tu me remercies en défendant comme cela ?" aurait été lancé à Pol Lirola), et le peu de place laissé à la vie de famille. Dimanche, jour de l'Aïd-el-Fitr célébré par de nombreux joueurs de confession musulmane, aurait été consacré à analyser le match de Toulouse, futur adversaire de Marseille, à la Commanderie jusqu'à 20h30. Une ambiance similaire était ressortie dans la presse après la défaite contre Auxerre (3-1) en novembre. Le groupe s'en est relevé une fois. Le pourra-t-il une seconde ?
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