Ligue 1 – Battu à Nantes (1-0), Lille a vécu une semaine noire après son élimination face à Dortmund en C1

Difficile semaine pour le LOSC. Trois jours après son élimination en huitièmes de finale de Ligue des champions contre Dortmund, les Lillois ont été incapables de ramener le moindre point de Nantes samedi (1-0). Une défaite en supériorité numérique qui met du plomb dans l'objectif podium des hommes de Bruno Genesio, qui ont manqué d'envie et surtout d'efficacité.

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La semaine du LOSC avait débuté par un fort vent d'espoir. Elle s'est achevée dans la grisaille la plus opaque. Trois jours après la désillusion d'une élimination à domicile en Ligue des champions, Lille s'est traîné une nouvelle déception samedi, incapable de marquer face à des Nantais vainqueurs en infériorité numérique (1-0). D'une équipe pour qui le printemps s'annonçait enivrant, la formation nordiste est tombée de très haut, manquant une occasion en or de se rapprocher du podium.

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Un malheur en entraînant un autre, il semblait prévisible d'observer des Dogues moins mordants à la Beaujoire, un nuage de frustration et de déception encore épais dans les esprits. La première impression était finalement l'inverse. Comme si de rien n'était, les hommes de Bruno Genesio ont d'abord récité leurs gammes et franchement dominé des Canaris qui attendaient presque le moment où le verrou allait sauter.

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"Oui, c'est une semaine difficile. Mais pour tout vous dire, ce qui s'est passé mercredi on l'a digéré, on est passé à autre chose, a assuré Aïssa Mandi au micro de BeIN. Pour preuve, notre bonne première mi-temps où on doit ouvrir le score." Ce qui n'a pas eu lieu, la faute à un manque d'engagement dans le dernier tiers, où les attaquants nordistes ont péché par un excès d'altruisme, se traduisant souvent par des mauvais choix.

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Un souci physique ? Plutôt une affaire de mauvais choix

"Je leur ai dit à la mi-temps que dans le jeu, la première période était bonne mais qu'on a trop cherché à se trouver dans des positions idéales pour marquer, confie Bruno Genesio à BeIN. Mais dans le foot ça n'existe pas souvent. Il faut savoir prendre des risques, des initiatives de frappe, et y mettre plus d'engagement." Inefficace et trop tendre, Hakon Haraldsson se sait en partie responsable de ce deuxième revers de la semaine. "Je me sens comme de la merde, expédie l'Islandais, le regard noir, au micro de BeIN. On devait gagner et on a perdu donc on est très déçu. C'est la merde. C'est une semaine difficile."

Au-delà du simple constat d'une défaite face à un club en lutte pour le maintien, Lille a été incapable d'accélérer en fin de partie, alors que les Canaris étaient en infériorité numérique (74e). Pire encore, les locaux ont marqué moins de dix minutes après l'exclusion de Jean-Charles Castelletto. Les Nordistes étaient-ils rôtis ? "Je ne pense pas que ce soit un problème physique, je crois qu'on n'a surtout pas été efficace dans les deux surfaces", tempère Mandi.

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Ça commence à faire beaucoup

"Dans le football il faut marquer pour gagner. On a eu beaucoup d'occasions de le faire. On ne l'a pas fait. On a été puni, pointe Genesio. Dans des matches comme ça, si vous n'arrivez pas à débloquer la situation avant, vous vous exposez à des contre-attaques et à ce qu'il s'est passé sur le but." Il est tout de même curieux que l'expulsion de Castelletto ne se soit pas fait ressentir, preuve que l'intensité des Nantais étaient un cran au-dessus en fin de match.

Heureusement pour Genesio et ses joueurs, la trêve internationale frappe à la porte. L'occasion de refaire le plein de jus, et corriger pour de bon cette manie de déjouer face aux mal classés. "C'est vrai qu'on repart souvent de ce genre de matches avec le même constat et avec beaucoup de regrets, concédait Genesio. Ça commence à faire beaucoup."