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Ligue 1 | Montpellier | Jean-Louis Gasset "pas certain de terminer" la saison à son poste d'entraîneur
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Mis à jour 04/04/2025 à 19:07 GMT+2
La tendance est au pessimisme depuis de longues semaines à Montpellier, dernier de Ligue 1 avec neuf points de retard sur le barragiste, Le Havre, qu'il rencontre dimanche. A tel point que l'entraîneur Jean-Louis Gasset comprendrait que le club se sépare de lui avant la fin de la saison.
Jean-Louis Gasset, ici face à l'ASSE en Ligue 1, n'a pas caché son désarroi après la rouste subie par Montpellier par une équipe de Nationale 2, en Coupe de France (4-0) ce samedi
Crédit: Getty Images
Jean-Louis Gasset n'est pas sûr d'être toujours aux commandes de l'équipe de Montpellier, lanterne rouge de Ligue 1, après la réception du barragiste Le Havre, dimanche à la Mosson lors de la 28e journée. "Je ne suis pas certain de terminer la saison. On va laisser passer Le Havre, parce qu'il reste 1% (de chance de se maintenir) et qu'on le joue à fond, a déclaré le technicien de 714 ans vendredi, en conférence de presse. Ensuite, c'est le club qui me dira quelle est la feuille de route, quelle est la route à suivre, il y a plusieurs possibilités."
Mercredi, la situation du MHSC ne s'est pas arrangée : la commission de discipline de la Ligue de football professionnel a entériné la victoire de Saint-Etienne (2-0) lors du match stoppé à la 57e minute, le 16 mars contre l'équipe héraultaise, en raison de jet de fumigènes en tribune Etang de Thau.
"Pas mathématiquement fait"
"Je peux entendre toute décision de la commission de discipline. Elle avait quatre possibilités, elle a fait le choix d'entériner le résultat", a constaté Jean-Louis Gasset.
L'expérimenté milieu Jordan Ferri a de son côté fait part d'une certaine incompréhension, au regard notamment de la décision prise par la LFP un an et demi plus tôt, après le match Montpellier-Clermont : "La saison passée, on nous a dit de rejouer un match que l'on menait (4-2) à deux minutes de la fin. On s'est retrouvé à rejouer le match à huis clos (avec un point de pénalité, ndlr)".
Avec neuf points de retard sur le barragiste Le Havre, qu'il reçoit dimanche à la Mosson, Montpellier n'a d'autre choix que le sursaut pour entretenir un infime espoir. "C'est pratiquement fait, mais pas mathématiquement fait. S'il reste un pour cent, on joue ce pour-cent", a insisté Jean-Louis Gasset.