Ligue 1 | "Il va falloir que ça devienne une forteresse" : le PFC ambitieux pour sa première à Jean-Bouin

"C’est notre premier match à domicile, c’est quelque chose d’important". Stéphane Gilli est resté sobre en conférence de presse ce vendredi au moment d'évoquer la rencontre entre le PFC et Metz, la première à Jean-Bouin, ce dimanche à 17h15. Gilli a tout de même décrit  "un nouveau stade magnifique" saluant "le travail exceptionnel des dirigeants avec une nouvelle pelouse en deux mois seulement" et un ""habillage spécifique pour qu’on se sente vraiment à la maison". 

Le club s’est en effet doté d’une pelouse hybride rapidement pour remplacer le synthétique non-conforme avec les règlements du championnat. L’enjeu est d’autant plus important que le terrain est partagé avec le Stade Français, ce qui constitue forcément une charge supplémentaire pour la pelouse. 

"Il faudrait être difficile pour trouver que ce n’est pas un très bel outil de travail. Sans faire injure à Charléty, on passe une étape" a renchéri Vincent Marchetti. "Cela ressemble plus à un stade conventionnel sans la piste d’athlétisme (...) le stade plein, les supporters prêts du terrain, on a hâte de découvrir cela", a-t-il ajouté, alors que le match se jouera à guichets fermés.

Pour étrenner son écrin et en faire une base de son futur, une victoire ne serait pas de trop. ""Il va falloir que ça devienne une forteresse", a jugé Gilli. Face à Metz, un autre promu, l’occasion paraît belle. "Dire que ce serait un match parfait pour prendre des points serait un manque de respect à Metz, la Ligue 1 est un championnat difficile", a estimé l’entraîneur.

Toute dimension sentimentale mise de côté, c’est effectivement le fait de "prendre des points" et un point de vue strictement comptable qui intéressent le PFC ce dimanche. Après deux défaites pour ouvrir le championnat, il faut éviter ces erreurs qui plombent l’équipe comme l’avait estimé Ilan Kebbal après le match à Marseille. Pour ce faire, le club bénéficiera du renfort de l’expérience de Pierre Lees-Melou. "Il y a de l’inexpérience chez nos jeunes, mais aussi plein de qualités. Pierre Lees-Melou est le bienvenu, on ne va pas citer son parcours, mais il coche beaucoup de critères" s’est félicité l’entraîneur. Alors que de nombreux autres noms circulent encore auprès du club, le PFC ne peut pas attendre pour lancer la machine et son histoire.