Ligue 1 - Lens, Titis et gros gadins : Les tops et flops de la 15e journée
Mis à jour 08/12/2025 à 12:31 GMT+1
Délesté du stress du maitien, Lens surfe sur une euphorie qui pourrait mener le Racing beaucoup plus loin que prévu, les Titis parisiens ont fait la loi ce week-end, Marseille et Monaco sont très en dessous de leurs standards, Nice pique une crise d'une ampleur rarement atteinte sur la Côte d'Azur et le Paris FC cherche urgemment un attaquant : voici les tops et les flops de la 15e journée de L1.
Les Titis parisiens font partie des tops de la 15e journée de L1
Crédit: Getty Images
Les tops
- Brest retrouve le cap
Il y avait eu le grand bol d'air contre Metz, puis le joli coup à Strasbourg ; Brest a réussi la passe de trois vendredi contre Monaco devant son public (1-0). Des dires de son entraîneur Eric Roy, il était "difficilement imaginable" il y a trois semaines que le Stade brestois compte désormais 19 points en Ligue 1. Solidaires et courageux après l'expulsion de Ludovic Ajorque à l'heure de jeu, les Brestois semblent avoir enfin lancé une saison dans laquelle ils n'étaient pas parvenus à entrer pleinement jusqu'ici. En témoignait la franche communion avec Francis-Le Blé à la fin de la rencontre. "On a senti qu'il se passait quelque chose ce soir", a même savouré Joris Chotard au micro de France Bleu. Le vent pousse enfin la voile des Ty-Zefs.
- Lens est maintenu, donc Lens n'a plus de limites
Pierre Sage n'a eu de cesse de le répéter depuis que son Racing Club de Lens enchaîne les bons résultats : l'objectif, c'est le maintien, et le cap des 34 points qui ont suffi depuis le remodelage de la Ligue 1 à 18 clubs pour rester dans l'élite. Au soir de cette 15e journée, ça y est : après sa victoire face à Nantes (1-2), Lens a atteint ces fameux 34 points. "On va pouvoir penser à autre chose", a lui-même reconnu le coach artésien. Installés dans le fauteuil du leader, avec un point d'avance sur le PSG et cinq sur Marseille et Lille, Lens peut en effet penser à autre chose que le maintien. Une place européenne, par exemple. Le podium, pourquoi pas. Mieux que ça ? Si l’on suit Pierre Sage, Lens n'a plus rien à perdre...
- Mayulu, Ndjantou, Mbaye : les titis du PSG s'illustrent
En plus de la remarquable performance de Khvicha Kvaratskhelia, le PSG a pu s'appuyer sur ses jeunes talents pour mettre en pièces le Stade rennais samedi soir au Parc des Princes (5-0). Senny Mayulu (19 ans) était titulaire, il a marqué et donné une passe décisive, Ibrahim Mbaye (17 ans) a inscrit un superbe but d'une frappe lointaine ("un rêve d'enfant, même si je suis encore enfant", l'a-t-il qualifié), et Quentin Ndjantou (18 ans) a reçu les louanges de son coach après la rencontre. "Il a joué les derniers matches avec la bonne mentalité, avec du caractère, sans pression, le félicitait Luis Enrique après coup. Pour moi, c'est très important." Le coach parisien est exigeant avec ses jeunes, mais ils le lui rendent bien.
Les flops
- Marseille, Monaco : des gros, vraiment ?
Leur irrégularité finit pas leur poser de gros problèmes. Chacun à leur échelle. Comment l'AS Monaco et son effectif taillé pour jouer le podium peut battre le PSG et passer complètement à côté de son match la semaine d'après à Brest à 11 contre 10 ? Depuis l'arrivée de Sébastien Pocognoli, l'ASM a perdu 50% de ses matches de L1. "Le problème, c'est nous", a diagnostiqué Lamine Camara. A Marseille, le nul face à Toulouse et la défaite à Lille ont fait décrocher l'OM. Lens et Paris ont désormais un matelas d'avance. Mais les hommes de De Zerbi n'ont pas le droit d'être aussi neutres qu'à Lille vendredi s'ils veulent espérer faire douter le PSG sur la route du titre.
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Olivier Giroud et le LOSC ont joué un mauvais tour à l'OM
Crédit: Getty Images
- Strasbourg sans Emegha, Strasbourg sans sel
Pour n'avoir pas su si Strasbourg se trouvait en Allemagne ou en France avant d'y signer et pour en avoir ri en interview, Emmanuel Emegha avait été suspendu par la direction du Racing Club de Strasbourg cette semaine. La sanction avait été acceptée sans broncher par l'avant-centre mais elle n'a pas aidé l'équipe alsacienne samedi après-midi. Celle-ci s'est piteusement inclinée contre Toulouse (1-0), au terme d'un match particulièrement fade. Seulement neuf tirs de toute la rencontre, un record de médiocrité cette saison dans les cinq grands championnats européens ; parmi ces neuf, seulement trois pour les Strasbourgeois. Bien sûr, pas de football-fiction : avec Emegha, Strasbourg aurait "aussi pu perdre le match" comme l'a rappelé Liam Rosenior. Mais ce n'était pas la meilleure manière de rappeler son capitaine à l'ordre...
- Nice, ça n'a jamais été pire
Face à Angers ce dimanche, Nice a égalé son pire record de défaites d'affilée. Celle concédée face au SCO (0-1) est la 7e consécutive soit la pire série de son histoire après octobre-novembre 1960, avril-août 1964 et octobre-décembre 2013. Au total, les Aiglons en sont à 15 défaites depuis le début de saison. Là encore, personne ne fait pire parmi les équipes des cinq plus grands championnats européens. C'est dire le mal qui ronge Nice bien au-delà d'un contexte extra-sportif très lourd.
- Paris, un buteur et vite !
Le PFC a touché des poteaux, s'est créé tout un tas d'occasions mais n'a pas marqué sur la pelouse du Havre. Depuis le début de saison, Illan Kebbal maintient l'attaque sous respiration artificielle mais ni Moses Simon, ni Jean-Philippe Krasso, ni Willem Geubbels ne donnent satisfaction. Il est urgent de trouver un recours et un avant-centre capable de convertir les bonnes intentions de l'autre club de la capitale. Cet été, le PFC a couru après l'oiseau rare et cet hiver, dopé par les capitaux de la famille Arnault, il pourrait tenter un gros coup. Lucas Stassin n'a pas le moral à Saint-Etienne. Et si c'était le moment de partir à Paris pour l'attaquant belge ?
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