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Ligue 2 : La LFP recale Luzenac pour son stade

Lucile Alard

Mis à jour 11/08/2014 à 22:47 GMT+2

Malgré l'avis favorable de la DNCG, le Conseil d’Administration de la LFP a refusé l’accession en Ligue 2 de Luzenac. "Ce club ne dispose pas d’un stade répondant aux normes réglementaires de sécurité", explique la Ligue dans un communiqué.

La LFP renvoit Luzenac vers le National

Crédit: AFP

Un pas en avant. Un pas en arrière. Vendredi, la LFP a annoncé dans un communiqué qu’elle "refusait l’accession en Ligue 2" à Luzenac et ce "à l’unanimité de ses membres". Le petit club de l’Ariège avait pourtant reçu un avis favorable de la justice administrative puis de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Mais pour la Ligue de football professionnel, "le club ne dispose pas d’un stade répondant aux normes réglementaires de sécurité". La LFP s’évite aussi un sacré casse-tête : celui de concocter un calendrier à 21 clubs, alors que la Ligue 2 a déjà commencé.
La LFP accuse le club de ne pas avoir répondu à ses injonctions lui demandant d’avoir un stade aux normes pour évoluer en Ligue 2. "Malgré de multiples rappels, le club n’a pas pris les dispositions nécessaires pour évoluer dans un tel stade tout au long de la saison, ni même proposé une solution d’un stade de repli." Le LAP avait pourtant annoncé un accord avec le Stade Toulousain pour jouer ses matches au domicile à Ernest-Wallon. Mais le stade de rugby n’est pas non plus aux normes réglementaires et ne satisfait apparemment pas la LFP.

La DNCG avait pourtant donné un avis favorable

Pour Luzenac, la désillusion est d’autant plus grande que le club était persuadé d’avoir gagné le droit de jouer en Ligue 2. Le 1er août, le tribunal administratif de Toulouse avait demandé la réintégration du club en deuxième division après avoir examiné ses dettes fiscales et sociales (qui posaient aussi problème) et conclu qu’il n’y avait pas "d'éléments sérieux pour remettre en doute la solidité financière." Le 7 août, c’était au tour de la DNCG d’émettre un avis favorable.
Luzenac affichait alors son soulagement. "Les maux de tête, c'est terminé. Maintenant, on va jouer au football et basta. On savait depuis le tout début qu'on était dans notre droit", s’était félicité le champion du monde 1998 Fabien Barthez, directeur général du club et natif de l'Ariège.
Les réjouissances auront duré moins d’une journée.
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