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Alors, ce Real ?

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/09/2010 à 14:59 GMT+2

Le Real Madrid, Auxerre l'attendait depuis des semaines. Mardi soir, les Bourguignons ont enfin pu se frotter au plus grand club du monde. S'ils ont perdu (0-1), les hommes de Jean Fernandez n'ont pas été impressionnés plus que cela par la bande de Mourinho, dont ils ont apprécié le comportement.

ronaldo ramos real madrid ligue des champions

Crédit: Reuters

On leur promettait l'enfer. Ou monts et merveilles, c'est selon. Mardi soir, les "petits" Auxerrois allaient connaitre le grand frisson face aux "géants" Madrilènes, menés par Cristiano Ronaldo, incarnation ultime et caricaturale des néo-Galactiques. Finalement, Auxerre n'a pas tremblé tant que ça. Voire même pas du tout. Certes, le Real est venu, a vu et a vaincu. Comme on pouvait l'imaginer. Mais si le fond a été conforme aux attentes, la forme a laissé à désirer.
Amateur et passionné par le jeu comme peu d'autres, Jean Fernandez est un peu resté sur sa faim. Mais, à la différence de l'impitoyable presse espagnole, il trouve des circonstances atténuantes à l'équipe dirigée par José Mourinho. "Le Real est le plus grand club du monde. Mais aujourd'hui, pas la plus grande équipe du monde, a-t-il analysé avec justesse et déférence lors de la conférence de presse d'après-match. Avec le temps et les joueurs de talents qu'il possède, le Real y arrivera. Il rivalisera avec le FC Barcelone pour le titre, c'est sûr. Mais la moindre des choses est de laisser un peu de temps à José Mourinho."
Ce que Jean Fernandez ne dit pas, c'est que la prestation de ses joueurs n'a pas aidé le Real à briller. Si le club aux neuf victoires en C1 n'a pas réalisé une prestation XXL, c'est que les Ajaïstes ont longtemps résisté et, parfaitement en place, n'ont pas laissé beaucoup de mètres carrés de libres aux Espagnols. Nullement paralysés, ni dans les couloirs de l'Abbé-Deschamps, ni sur le terrain, Benoit Pedretti et ses copains ont fait leur match. Avec leurs moyens.
"Aucun chambrage"
Cédric Hengbart est un peu le symbole de cette soirée. Le latéral droit, à qui l'on prédisait une soirée mouvementée au marquage d'un certain Cristiano Ronaldo, s'en est plutôt bien tiré. Certes, on a connu CR7 plus inspiré et plus tranchant mais le défenseur de l'AJA n'a pas démérité. "Globalement, je pense que ça a été même si j'ai du mal à m'évaluer moi-même, a-t-il reconnu quelques minutes après le coup de sifflet final. Il y a eu peut-être quelques actions où j'aurais pu faire mieux. D'autres où j'ai très bien défendu. Sur le but, j'aurais bien aimé contrer le ballon. Mais c'est comme ça..."
A l'image de ses partenaires, l'ancien joueur de Caen n'a pas été impressionné par l'armada madrilène et, accessoirement, a apprécié leur comportement sur le terrain. Jamais, il n'a eu l'impression que les Merengues le prenaient de haut. "Ils nous ont respecté tout au long du match. Il n'y a eu aucun chambrage. Comme à Milan d'ailleurs. Les grandes équipes sont respectueuses. Je leur tire un coup de chapeau." Finalement, le Real, il n'y avait pas de quoi en faire un fromage ? "Non, confirme Olivier Sorin. Ils ont deux jambes, ils ont deux bras. Exactement comme nous." Imparable. Un peu comme la frappe de Di Maria.
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