La promenade des Anglais

La rencontre entre les deux favoris du groupe a été un festival de maladresses et d'approximations et le Bayern Munich, longtemps méconnaissable, a attendu le dernier quart d'heure pour assommer l'AS Rome. Après plusieurs occasions manquées en première période, les joueurs de Louis van Gaal ont abordé la seconde période dans de bien meilleures dispositions. C'est finalement Müller qui trouvait la faille d'une superbe reprise (79e), imité quatre minutes par Klose à la réception d'un coup franc.
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Les Roumains de Cluj ont également bien pris leurs marques avec leur victoire contre les Suisses. Cluj se déplace à Rome pour la prochaine journée et a un bon coup à jouer. Il y a deux ans, les Roumains était même repartis avec un succès (1-2) de la capitale italienne.

Battu au Vélodrome par le Spartak Moscou (0-1) mercredi, Marseille a perdu son premier match de Ligue des Champions pour la troisième année consécutive. Dominateurs mais maladroits, les Marseillais ont payé leur manque de réalisme offensif et ont craqué au plus mauvais moment en fin de match avec un but contre son camp d'Azpilicueta. C'est très mal engagé.
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Chelsea n'a fait qu'une bouchée de Zilina. Et dire que Carlo Ancelotti était privé de Didier Drogba, suspendu, et avait laissé Frank Lampard, Ashley Cole et Jose Bosingwa à Londres. Chelsea n'a jamais laissé le moindre espoir aux Slovaques, pliant la rencontre en moins d'une demi-d'heure. Anelka a grandement participé à ce festin offensif, offrant le premier but sur un plateau à Mickaël Essien (13e) avant de s'offrir un doublé. Le Français reprenait d'une balle piquée un centre de Malouda qui avait chipé la balle à la défense slovaque (24e), avant de marquer à bout portant après une tête canon de Terry qui avait heurté la barre sur un corner de Malouda (28e). Si le match était déjà plié à la pause, Sturridge en remettait une couche juste après sur une passe de Benayoun (48e). Chelsea se contentait ensuite de contrôler, Ancelotti faisait entrer quelques jeunes comme Gaël Kakuta, et Zilina finissait par sauver l'honneur par Oravec (55e) après une erreur de Cech.

L'AJA y a cru pendant un peu plus d'une heure. Mais l'expérience des Italiens et Ibrahimovic ont fait respecter la logique. Cette Ligue des Champions va être dure pour Auxerre, qui accueille le Real Madrid de Mourinho lors de la prochaine journée.
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A croire que le Real Madrid de José Mourinho fait peur avant même de l'affronter: l'Ajax, qui s'est contenté d'attendre son adversaire sans prendre le moindre risque, ne se sera créé qu'une seule occasion, une frappe d'Emanuelson qui a fini sur la barre de Casillas (77e). Pour le reste, le Real a nettement dominé la rencontre. Tout n'est pourtant pas parfait, loin de là. Certes, le Real concède très peu d'occasions à ses adversaires et n'a toujours pas encaissé de but en trois matches officiels mais il est vraiment trop tendre face au but.

Le Real a ouvert le score sur un but "accidentel" attribué à Anita contre son camp, alors que Higuain avait prolongé de la cuisse, après un corner cafouillé par la défense de l'Ajax (31e). Cristiano Ronaldo a lui aussi été contaminé par la maladresse: un face-à-face perdu (51e) et beaucoup de frappes à côté. Le nombre incroyable d'occasions ratées par les Madrilènes amusait presque Santiago-Bernabeu. Heureusement que le Real menait 1-0. Puis 2-0 finalement, Higuain ayant fini par retrouver ses yeux (73e), tout seul face au but vide après une frappe violente d'Özil.
Real: 35 tirs et 3 solistes

Mené par un éblouissant Cesc Fabregas, auteur de deux buts et de deux passes décisives, Arsenal a fait vivre un très pénible baptême du feu aux novices de Braga. Les Gunners ont détruit le plan des Portugais, spécialistes du contre, en ouvrant la marque dès la 9e minute sur un penalty transformé par l'Espagnol. Le champion du monde avait lui-même créé la situation décisive en lançant parfaitement Chamakh, fauché par le gardien. Ne pouvant plus attendre qu'Arsenal s'agace, Braga n'avait plus beaucoup d'arguments et s'exposait à la punition.

Le succès a commencé à se dessiner bien avant la pause lorsqu'Arshavin, servi par Fabregas, auteur là encore d'un petit chef d'oeuvre, a aggravé la marque (30e), puis quand Chamakh a été à son tour récompensé pour son activité après une belle combinaison avec le meneur de jeu espagnol et le jeune Wilshere (34e). Fabregas a mis fin à tout suspense à la 53e en inscrivant son deuxième but, de la tête, sur un centre d'Arshavin. Un quart d'heure plus tard, le Russe donnait le cinquième but à Vela (69e), entré peu de temps auparavant. Le Mexicain concluait le festival sur une nouvelle passe décisive de Fabregas (84e).