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Où ça, une classe d'écart?

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ParEurosport

Mis à jour 29/09/2010 à 00:53 GMT+2

Nous avons passé au peigne fin quatre duels-clef du match entre Auxerre et le Real. Un enseignement : les stars ont trouvé à qui parler. Benzema et Ronaldo, notamment, ont vu leur potentiel étouffé. Le Madrilène le plus en vue a été Marcelo, qui a mis Hengbart en grosse difficulté.

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Crédit: Eurosport

Hengbart - Marcelo : le côté fort du Real
Fidèle à ce qu'il demande à ses latéraux depuis le début de saison, José Mourinho avait visiblement donné la consigne à Marcelo de beaucoup attaquer. Avec plus d'une centaine de ballons touchés, le jeune latéral gauche brésilien (22 ans) ne s'en est pas privé, évoluant très souvent dans une position d'ailier. Il a causé bien des misères au flanc droit auxerrois. D'abord sur le plan défensif contre Contout - peu en vue et remplacé à la mi-temps - mais surtout à Hengbart dans les 35 mètres auxerrois. Dans ce duel entre latéraux, c'est clairement le Madrilène qui s'est montré le plus dangereux, avec des débordements et des centres dangereux, notamment en première période (17e, 31e, 35e, 55e). Cédric Hengbart a eu beaucoup de mal à maitriser la fougue du Brésilien, d'autant que C. Ronaldo ou Benzema venaient souvent le provoquer. Le défenseur auxerrois a fini par craquer, trop laxiste au marquage sur le but de Di Maria (80e).
L. Diarra - Pedretti : le pressing haut de Lassana
Pas de véritable vainqueur dans cette opposition entre relayeurs. Les deux français ont réalisé chacun une prestation honorable, avec un léger avantage pour le Madrilène, qui était chargé d'étouffer les relances du métronome auxerrois. Mission réussie. Par la voix ou par l'exemple, le capitaine de l'AJA a tenté à plusieurs reprises de donner du rythme au jeu de son équipe, comme ses balles en profondeur instantanée pour Oliech (5e, 39e), puis Jelen en deuxième mi-temps (61e, 74e). Mais il a subit le pressing assez haut de L. Diarra, pourtant placé devant sa défense. Il a touché beaucoup de ballons et imprimé le pressing madrilène au milieu, bien aidé par l'Allemand Khedira. Remplacé par Di Maria (74e) lors d'un coaching offensif gagnant de Mourinho.
Benzema - Gricthing : pas encore ça pour KZ
L'ex-Lyonnais avait beaucoup de choses à prouver contre l'AJA. Titularisé par José Mourinho, il se savait attendu et observé. L'international tricolore n'a pas rassuré. S'il a débuté côté droit du trio offensif madrilène, on l'a beaucoup vu permuter avec C. Ronaldo et Higuain pour repiquer dans l'axe. Qu'importe sa position, il n'a jamais fait la différence, que ce soit contre Dudka à droite (8e), ou Grichting et Coulibaly dans l'axe central. Benzema s'est montré tantôt discret, tantôt inefficace (29e). Au point d'être rapidement remplacé par Ozil (57e) et réconforté par son coach d'une tape amicale. La défense bourguignonne l'a bien muselé.
C. Ronaldo - Coulibaly : Nerveuse, la star
Le Portugais n'a pas brillé à l'Abbé-Deschamps. S'il a été plus percutant que Benzema et s'est crée quelques opportunités par ses dribbles (8e, 11, 18e) ou ses frappes (41e, 52e), il n'a pas été très dangereux. Notamment à cause de mauvais choix , ou en venant s'empaler dans la charnière centrale Grichting - Coulibaly. Le Malien lui a opposé une vraie bagarre physique. Vite gagné par la nervosité (carton jaune à la 38e pour contestation), C. Ronaldo s'est progressivement éteint au fil du match.
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