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AVB persiste et perd

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/02/2012 à 14:29 GMT+1

Andre Villas-Boas a choisi de ne pas titulariser Ashley Cole et surtout Frank Lampard pour un match crucial dans la saison de Chelsea, à Naples en 8e de finale aller de Ligue des Champions. L'entraîneur portugais, plus que jamais menacé, a privilégié ses hommes. Mais le résultat lui a donné tort.

2011-12 Champions League Chelsea Andre Villas-Boas

Crédit: Reuters

Distancés en championnat, Chelsea a disputé mardi à Naples un match européen des plus importants dans une saison difficile. L'entraîneur des Blues, Andre Villas-Boas, a pourtant décidé de se priver de deux de ses joueurs les plus expérimentés au coup d'envoi. Raul Meireles et José Bosingwa ont été préférés à Frank Lampard et Ashley Cole. L'habituel capitaine John Terry était pourtant absent, remplacé par un Gary Cahill débutant en Ligue des Champions. Mais AVB a de nouveau montré qu'il comptait principalement sur ses hommes, Meireles et Bosingwa en tête. Il a marqué une certaine continuité par rapport aux dernières semaines, malgré les résultats décevants. Ce match en Italie n'a pas stoppé la série (1-3).
L'incertitude planant autour de la participation d'Ashley Cole a toutefois pu peser dans la balance à l'heure de choisir le 11 de départ. Mais l'international anglais de 31 ans est rapidement entré suite à la blessure de Bosingwa dès la 12e minute. Lampard, lui, a dû attendre la 70e minute pour fouler la pelouse de San Paolo. Homme de base des Blues depuis de nombreuses saisons, ce dernier n'a pu apporter son expérience des 83 matchs de C1 disputés. Le double de Meireles. Même si Villas-Boas n'en fait plus un titulaire indiscutable, il reste aussi le co-meilleur buteur du club en Premier League. Mais sur les six derniers matchs des Blues, ponctués d'aucune victoire, il n'a débuté qu'à deux reprises.
AVB : "La meilleure composition possible"
Interrogé en conférence de presse après la défaite en terres napolitaines, l'entraîneur londonien n'a pas souhaité justifier sa décision. "C'est un choix d'équipe. Je pourrais vous l'expliquer mais ça ne fera aucune différence pour vous. Vous allez l'analyser et vous faire votre propre avis. Mon choix a été basé sur ce qu'il fallait pour l'équipe et dans mon esprit c'était la meilleure composition possible", a-t-il déclaré. En Italie, la Gazzetta dello Sport évoque pourtant une raison qui aurait fait changer ses plans au technicien portugais. Son schéma tactique, laissé sans surveillance, aurait été dérobé à l'hôtel des Blues après la causerie du matin. Forfait quelques heures après, John Terry y était présent, mais Ashley Cole, Franck Lampard et Mickaël Essien aussi, dans un schéma en 4-3-3. Sur la feuille de match officielle, aucun de ces trois-là n'était donc présent dans le 11 de départ, en 4-2-3-1.
Ceux qui les ont remplacés n'ont pas vraiment brillé. Ce match peut même marquer la faillite de plusieurs joueurs. Rapidement blessé, José Bosingwa a été malheureux mais surtout en difficulté dès l'entame face aux montées répétées de Christian Maggio. Le poids de Raul Meireles dans le jeu ne s'est pas vraiment fait sentir. Sur le premier but italien, il a de plus été très naïf, suivant l'appel de Cavani pourtant couvert et laissant seul Lavezzi. David Luiz a lui été coupable sur le troisième, "parfaitement évitable" pour son coach. Dans la foulée de ce but, André Villas-Boas a opté pour les entrées conjointes de Frank Lampard et Mickaël Essien. Comme un aveu de son tort ?
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