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L'heure de la rébellion

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ParEurosport

Mis à jour 02/11/2011 à 08:44 GMT+1

Deux semaines après avoir pris l'eau à Madrid (4-0), l'OL reçoit le Real (20h45) avec la ferme intention de "montrer un autre visage". Et de prendre au moins un point, pour rester dans la course aux huitièmes de finale avant l'instant de vérité face à l'Ajax Amsterdam.

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Crédit: Eurosport

L'ENJEU
La marque est tout juste effacée. La cicatrice, à peine refermée. Il y a deux semaines, les Lyonnais prenaient une gifle à Madrid (4-0). Leur plus grosse correction en Ligue des champions. Mercredi, c'est en leader invincible du groupe D que le Real leur rend visite à Gerland. "Pour nous, ce n'est pas une vengeance, prévient Kim Källström. On espère juste montrer un autre visage." L'OL serait bien inspiré d'avoir retenu la leçon : avec quatre points au compteur, la bande à Rémi Garde en compte autant que l'Ajax. Mais sa déroute madrilène a plombé sa différence de buts, aujourd'hui plus négative que celle des Néerlandais (-2 contre -1). Le 22 novembre, l'Ajax viendra à tour en terre rhodanienne. Lyon y jouera probablement sa place en huitièmes de finale. A condition d'avoir engrangé quelque chose face au Real. Pour Källström, "un nul ne serait pas forcément un mauvais résultat".
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LES REPÈRES
Depuis quelques saisons, les Lyon-Real se sont hissés au rang de classiques en Ligue des champions. Celui de mercredi sera le cinquième en six ans à Gerland. Avant de prendre l'eau à Bernabeu, l'OL résistait plutôt bien aux Merengue. En 2005-2006 et en 2006-2007, les deux équipes figuraient déjà dans le même groupe. Et les Gones avaient remporté leurs deux rencontres à Gerland (3-0, 2-0). En 2009-2010, l'OL avait dompté le Real grâce à une frappe de Makoun (1-0). Quinze jours plus tard, il avait arraché son ticket pour les quarts, en accrochant les Merengue à Bernabeu (1-1). L'an passé, Madrid avait mis un terme à cette spirale de revers en ramenant un point de Lyon (1-1). Où le Real ne s'est donc jamais imposé.
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LA STAT : 3
Trois matches, trois victoires, acquises sur la pelouse du Dinamo Zagreb (0-1), face à l'Ajax (3-0) et face à Lyon (4-0). Pour l'instant, la campagne européenne du Real ressemble à une longue ligne droite, parfaitement dégagée. Aucune équipe du Vieux-Continent ne peut s'en vanter : les Madrilènes sont les seuls à avoir fait le plein à l'aube de la 4e journée. Ils sont également les seuls à avoir conservé leur cage inviolée en Ligue des champions.
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LE DUEL : Garde vs Mourinho
A 45 ans, Rémi Garde n'a certainement ni le vécu, ni le palmarès de José Mourinho. Depuis 2002, le Portugais (48 ans) a eu l'occasion de respirer le parfum de la Ligue des champions à maintes reprises. Mercredi, l'entraîneur du Real vivra son 83e match de C1 sur un banc. Pour Garde, il ne s'agira que du sixième. A défaut d'être un modèle, Mourinho "lui inspire le respect". Même si la forte personnalité du Special One, qui tranche singulièrement avec le calme olympien de Garde, suscite un agacement palpable. "On est dans un milieu où on est observé, épié, tempère le coach rhodanien. Forcément, le caractère et le personnage peuvent être disséqués. Si je m'en tiens à son travail, à la manière dont il gère ses équipes et à ce que les joueurs disent de lui, il m'inspire plutôt le respect." Début juillet, Garde avait affiché moins de retenue en évoquant la philosophie de son alter ego merengue : "J’ai entendu un jour José Mourinho dire que le foot commençait par la tête, continuait par le cœur et se terminait par les pieds. Soit l’intelligence, les émotions et la technique. J’ai trouvé cette image très juste, parce que c’est ce qui rend le foot beau et compliqué : on mêle de l’humain et de la technique."
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LA DÉCLA : Rémi Garde (Lyon), à propos de Karim Benzema, buteur lors des trois dernières confrontations face à l'OL
"Je vais peut-être commencer par engueuler ceux qui l'ont formé. Je ne sais pas où il a été formé, mais il a été bien formé (rires). On l'a déjà dit : il y a Benzema, mais au Real, il n'y pas que lui. Il n'y aura pas de plan anti-Karim."
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LES ÉQUIPES PROBABLES
Outre les absences de Lisandro (cheville), Bastos (cuisse), Pied (cheville), Grenier (cuisse), Mensah (mollet) et Vercoutre (pied), Rémi Garde sera probablement privé d'Aly Cissokho. Touché à la cuisse gauche samedi, face à Saint-Etienne (2-0), le latéral lyonnais est "fortement incertain". Dabo tient la corde pour le suppléer. Juste devant, Lacazette et Ederson sont quant à eux en balance pour remplacer Bastos.
Côté madrilène, les absences sont également nombreuses. Aux forfaits de Ricardo Carvalho, Sahin et Arbeloa sont venus se greffer ceux de Kaka, de Marcelo et d'Arbeloa. Özil et Coentrao remplaceront très certainement les deux Brésiliens. L'absence d'Arbeloa est plus problématique pour Mourinho. Elle pourrait le contraindre à décaler Ramos sur le flanc droit, alors que son repositionnement dans l'axe avait solidifié le Real. Albiol et Varane seraient alors en concurrence pour épauler Pepe en défense centrale.
LYON : Lloris - Réveillère, Cris (cap.), Lovren, Dabo - Gonalons, Källström - Briand, Gourcuff, Lacazette ou Ederson - B. Gomis.
REAL MADRID : Casillas (cap.) - Ramos, Pepe, Albiol ou Varane, Coentrao - Xabi Alonso, Khedira - Di Maria, Özil, C. Ronaldo - Benzema
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