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OL : Lacombe fataliste

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ParEurosport

Mis à jour 08/03/2012 à 12:53 GMT+1

Parfois sévère et alarmiste, Bernard Lacombe fait plutôt dans le fatalisme après l'élimination de Lyon contre l'Apoël Nicosie. Le conseiller de Jean-Michel Aulas se projette déjà sur le capital Lille-Lyon de samedi. Et botte en touche sur le parallèle Maribor-Nicosie.

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Crédit: Eurosport

"Bernard Lacombe, l'OL est éliminé, l'heure est grave ?
B. L. : Il ne faut pas dire que l'heure est grave. Nous sommes éliminés de la Ligue des Champions. C'est vrai que c'est une grande déception. Nous avons encore des objectifs et notamment dès samedi contre Lille en championnat. C'est vrai aussi que cette défaite aux tirs au but est très très dure. C'est toujours compliqué. J'ai déjà vécu cela dans d'autres circonstances. Il faut se remettre dans le droit chemin dès samedi. Nous avons joué dans un contexte difficile. Nous avons eu des possibilités de marquer que nous n'avons pas concrétisées. Il faut penser à nos supporters qui pensaient que nous irions en quarts de finale. Il faut aussi penser à d'autres grands clubs qui sont également éliminés. C'est le football.
Pourtant, le tirage paraissait favorable ?
B. L. : Oui, le tirage au sort... Oui. Tout le monde voulait affronter cette équipe de Nicosie et on s'aperçoit qu'en phase de poules, elle a fait quelque chose de bien, déjà. Nous avons eu des possibilités, peut-être à l'aller à Gerland, où nous aurions pu éventuellement marquer deux ou trois buts. Nous ne l'avons pas fait. C'est le football. Nous sommes tous très déçus. Sachez que c'est dur pour le club, les joueurs. C'est la vie. Nous espérons que nous pourrons faire quelque chose de grand contre Lille.
Est-ce un affront comparable à celui de Maribor, par exemple (août 1999 en tour préliminaire de la C1, ndlr) et êtes-vous inquiet pour la suite ?
B. L. : Aujourd'hui, c'est le football. Maribor, c'est le passé tout comme Nicosie est désormais le passé. Il faut réagir pour l'avenir et aux joueurs de faire le nécessaire pour samedi contre Lille. Quand on vient d'être éliminé de la Ligue des Champions, on est toujours inquiet. Là, il s'agit de vite rebondir pour que les choses se passent du mieux possible. Les garçons étaient tous abattus ce soir. Vous jouez 120 minutes et vous perdez aux tirs au but. C'est toujours quelque chose de très compliqué. C'est une déception énorme. Je comprends la déception de tous ces gens qui étaient devant leur télévision, tous nos supporters mais dès samedi, il faut que nous soyons tous près à rebondir.
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