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Ligue des champions: Le PSG est fier mais...

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/04/2013 à 12:14 GMT+2

Si l'ensemble des joueurs du PSG s'est globalement montré satisfait et soulagé d'avoir tenu tête au FC Barcelone (2-2), Carlo Ancelotti, lui, est apparu plus mesuré.

2013 PSG Carlo Ancelotti

Crédit: AFP

Carlo Ancelotti possède une expérience européenne dont aucun autre membre du Paris Saint-Germain ne peut se targuer. Etre mené à deux reprises par le FC Barcelone et revenir pour arracher un match nul (2-2) est quelque chose dont l'Italien est "fier". Naturellement. Mais dont il ne pourra jamais se contenter. Parce que ce n'est pas au vieil entraîneur qu'on apprend à faire la grimace : avant d'aller au Camp Nou, le Paris Saint-Germain, aussi courageux soit-il mardi, a la tête sur le billot. Il en a conscience. Et l'a rappelé quelques minutes après le nul arraché au courage par Blaise Matuidi.
"Je ne pense pas que ce soit un bon résultat", a-t-il lancé en arrivant en conférence de presse. Une réaction qui tranche avec celle de ses joueurs, du président Nasser Al-Khelaifi ("c'est magnifique, on a rivalisé avec le Barça, je suis très fier de mon équipe") ou de Leonardo, qui ont crié haut et fort leur satisfaction au coup de sifflet final. Satisfaction teintée d'un soulagement bien compréhensif : "Ce n’est pas le résultat lui-même qui nous rend fier, mais comment on l’a obtenu, s'est enflammé le directeur sportif du PSG sur Canal Plus. Il y a une vraie fierté d'être parisiens. On a tout fait pour vivre des soirées comme ça. On est très content du comportement des joueurs, de leur approche du match, de la gestion de la rencontre. On revient deux fois au score ! Carlo a été extraordinaire, il avait beaucoup étudié Barcelone."
"Il faut le faire plus longtemps"
Ce qui n'a pas empêché le technicien d'avoir des regrets. "On a pris deux buts. Le premier sur un cadeau offert à Messi, le deuxième, c'est un cadeau de l'arbitre. Sanchez a cherché le gardien. Nous avons l'expérience du match amical d'août où il avait plongé... ce n'est pas nouveau pour nous", a ironisé Ancelotti. Avant d'ajouter, tout de même : "Je suis fier de la performance des joueurs, de leur attitude et du courage qu'ils ont montré."
Pour réussir l'impossible, il faudra faire encore plus au match retour au Camp Nou. Parce que le Paris Saint-Germain a manqué de souffle mardi soir. Parfaitement entrés dans le match et auteurs d'une première demi-heure de très haut niveau, dans le replacement, dans le harcèlement et dans l'utilisation des rares ballons à disposition des attaquants, les joueurs du PSG ont calé après l'ouverture du score signée Lionel Messi. "Le match était très clair pour moi. Avec Barcelone, il faut défendre, parce qu'ils ont beaucoup la possession, mais quand on a le ballon, il faut être dangereux et avoir de bonnes idées offensives. On l'a bien fait pendant 30 minutes, il faut le faire plus longtemps." Le PSG en a-t-il les moyens ? "J'ai confiance", a-t-il répondu.
Dans une semaine, Paris devra composer sans Blaise Matuidi, suspendu après le jaune récolté mardi soir. Mais le Barça sera peut-être privé de Lionel Messi, touché à la cuisse, et assurément de Mascherano. Cela change-t-il quelque chose à l'histoire que le Paris Saint-Germain espère écrire ? "Non, ça ne change pas l'approche. L'attitude sera la même", a lancé Carlo Ancelotti. Il faudra juste espérer que le coffre suive. Parce que la pelouse du Camp Nou parait toujours plus longue et plus large et que l'on peut rapidement être perdu dans l'immensité du pré catalan. Le Milan, au tour précédent, et des dizaines d'équipes ont payé pour le savoir. 
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Ibrahimovic Villa - PSG vs Barcelona - Champions League 2012/2013 (Reuters)

Crédit: Reuters

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