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Ligue des champions - Zenit, Olympiakos, Galatasaray et Schalke : peuvent-ils le faire ?

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/02/2014 à 16:45 GMT+1

Sur le papier, le Zenit, l’Olympiakos, Galatasaray ou encore Schalke auront du mal à rejoindre les quarts de finale de Ligue des champions. Cette semaine, la C1 pourrait même encore faire la part belle aux têtes de série. Voici cependant quelques raisons de croire à un exploit de la part de ces clubs outsiders en puissance.

Montage Glenn et vince 16/9

Crédit: Eurosport

Zenit Saint-Pétersbourg - Dortmund

Le rapport de force
Le Zenit Saint-Pétersbourg n'est pas un Petit Poucet. Mais si Dortmund a été finaliste l'an passé, le club russe n'est pas un habitué de ces joutes en C1. Le Zenit participe à une phase à élimination directe en Ligue des champions pour la deuxième fois seulement. Pour ne rien arranger, les Russes, qui ont décroché leur ticket avec six points lors de la phase de poule - le plus petit total de l'histoire en Ligue des champions -, n'ont joué aucun match officiel en 2014, leur championnat étant en pleine trêve hivernale. Manque d'expérience et de compétition : de quoi partir avec deux gros boulets au pied pour le leader du championnat russe.
Les individualités
  • Auteur de deux buts en C1 cette saison et neuf en treize matches de championnat, Hulk, souvent aligné à droite, a fait parler de lui en marquant un but sublime d'un lob en amical il y a quelques jours.
  • Axel Witsel n'a pas l'impact que le prix de son transfert (40 millions) pouvait augurer. Mais le Belge reste un joueur de talent.
  • Avec Danny blessé et Kerzhakov incertain, Salomon Rondon, l’attaquant vénézulien débarqué du Rubin Kazan cet hiver, pourrait faire ses grands débuts avec le Zenit.
  • Si Cristian Ansaldi est aussi sur la touche, le Zenit possède un groupe qui aura tout de même un peu de relief avec le Belge Nicolas Lombaerts et quelques internationaux russes (Shirokov, Arshavin, Zyryanov…).
Ce qui peut faire chuter Dortmund
Sa défense. La lourde défaite contre le relégable Hambourg (3-0) ce week-end en est le symbole. Le Borussia connaît actuellement quelques soucis dans son secteur défensif. Car les pépins s'accumulent. A la longue absence de Neven Subotic est venue s'ajouter la blessure de Sven Bender (pubalgie). Absent ce week-end, Mats Hummels (pied) est, lui, incertain. S'il joue, il ne sera pas à 100%, comme c'est le cas depuis la trêve. Hambourg a su en profiter en gagnant largement (3-0). Au Zenit d'en faire de même…
La cote du Zenit Saint-Pétersbourg : 35%
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Hulk avec le Zenith Saint Petersbourg

Crédit: Panoramic

Olympiakos – Manchester United

Le rapport de force
Pour Olympiakos, c'est déjà bien d'être en huitième de finale. Cela n'était plus arrivé depuis la saison 2009/2010 pour le club grec, dont la meilleure performance en Ligue des champions reste un quart de finale perdu face à la Juventus Turin il y a quinze ans ! Manchester United présente un tout autre CV. Les Red Devils sont présents en deuxième phase pour la seizième fois, et seul le Real Madrid fait mieux avec 18 participations. Les Mancuniens ont fait preuve d'une régularité au plus haut niveau remarquable ces dernières saisons en remportant l'épreuve en 2008, puis en atteignant la finale en 2009 et 2011, où ils se sont inclinés à chaque fois devant le FC Barcelone.
Les individualités
  • Olympiakos a perdu Konstantinos Mitroglou, son meilleur buteur en championnat (14) et en Ligue des champions (3), qui a été transféré à Fulham dans les derniers instants du mercato hivernal.
  • Vladimir Weiss, l'ailier slovaque qui avait posé tant de problèmes au PSG en phase de poules (1-4), a lui aussi quitté Olympiakos lors du mercato pour rejoindre le club qatari du Lekhwiya SC.
  • Javier Saviola, qui est désormais l'attaquant de référence d'Olympiakos et son meilleur buteur en championnat (11 buts), est forfait en raison d'un problème à une cuisse.
  • Marko Scepovic, qui a remplacé Saviola après 34 minutes le week-end dernier face à OFI, a signé un triplé en moins d'une heure de jeu lors de cette victoire (0-4).
Ce qui peut faire chuter Manchester United
Olympiakos réalise une saison remarquable. En 32 matches, championnat et Ligue des champions confondus, le club grec a signé pas moins de 27 victoires pour trois nuls et deux petites défaites. Deux revers survenus face au PSG lors de la phase de poules. En Grèce, la victoire parisienne avait été acquise sur un score franchement flatteur (1-4) compte tenu des difficultés posées par Olympiakos aux hommes de Laurent Blanc en première période. Et lors du match retour au Parc des Princes, il avait fallu un but d'Edinson Cavani dans les tous derniers instants de la rencontre pour permettre à Paris de s'imposer (2-1). Le club grec n'est pas facile à manœuvrer cette année, loin de là.
La cote d'Olympiakos : 25%
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Giannis Maniatis lors de PSG-Olympiakos le 27/11/2013

Crédit: Panoramic

Galatasaray - Chelsea

Le rapport de force
Chelsea, leader de Premier League, part forcément avec une longueur d'avance. Si Galatasaray a su sortir la Juve, les Turcs ont aussi montré leurs limites lors de la première phase face au Real Madrid : défaite 1-6 à domicile à l'aller et 4-1 au retour. Du coup, les coéquipiers de Didier Drogba se présentent avec la pire défense du plateau (14 buts encaissés). Chelsea est, à l'inverse, la meilleure défense de la compétition (3 buts encaissés). Dans ces matches à élimination directe, ça n’est pas anodin…
Les individualités
  • Felipe Melo, l'ancien de la Juventus, a un rôle-clef au milieu de terrain où il stoppe les attaques adverses et relance proprement. 
  • Burak Yilmaz est un buteur prolifique, technique et bon de la tête. Seul souci : il n'a toujours pas marqué cette saison en Ligue des champions…
  • Umut Bulut, l'ancien Toulousain, a signé trois buts lors de la première phase. Un remplaçant de luxe le plus souvent en C1.
Ce qui peut faire chuter Chelsea
On les a volontairement oubliés dans les individualités. Car si le collectif turc a montré son potentiel face à la Juventus, Didier Drogba et Wesley Sneijder pourraient être les facteurs X de cette double confrontation. Impliqué dans 62,5% des buts du club turc cette saison en C1 (deux buts, trois passes), l'Ivoirien va être surmotivé pour ses retrouvailles avec José Mourinho et les Blues avec qui il a passé sept saisons. Un entraîneur que connaît aussi bien Sneijder pour l’avoir eu sous ses ordres à l'Inter. Auteur de deux buts lors de cet exercice en C1, le Néerlandais aura, lui aussi, à cœur de briller dans ce grand rendez-vous. Ces duels européens sont les terrains d’expression préférés des grands joueurs. Et ces deux-là font partie de cette classe.
La cote de Galatasaray: 30%
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Felipe Melo, Wesley Sneijder et Didier Drogba avec Galatasaray

Crédit: Panoramic

Schalke 04 – Real Madrid

Le rapport de force
Schalke n'est pas un novice à ce stade de l'épreuve, il a même atteint la deuxième phase de la Ligue des champions à chacune de ses quatre dernières participations. Mais le club allemand est loin de présenter la compétitivité de son adversaire en C1. Le Real Madrid est le plus titré dans cette compétition avec neuf trophées, il dispute la phase à élimination directe pour la 17e fois consécutive (encore un record) et a marqué lors de ses 31 derniers matches en Coupe d'Europe, ce qui constitue là aussi un énième record. Comme toujours, le nouveau leader de Liga a démarré cette Ligue des champions avec une étiquette de favori qu'il partage avec le Bayern Munich et le FC Barcelone. Schalke, quatrième en Bundesliga, ne peut donc que faire office d'outsider.
Les individualités
  • Julian Draxler, l'un des joueurs les plus prometteurs du foot allemand, capable de faire des différences importantes en un contre un.
  • Kevin-Prince Boateng, dont l'expérience européenne avec Milan ne sera pas superflue, et particulièrement dangereux sur les tirs longue distance.
  • Jefferson Farfan, meilleur buteur et passeur de Schalke 04 en Bundesliga, qui réalise probablement la meilleure saison de sa carrière.
  • Au sein d'un effectif doté de nombreux internationaux, Schalke compte deux jeunes joueurs particulièrement prometteurs : Max Meyer et Leon Goretzka.
Ce qui peut faire chuter le Real
Une malédiction assez nette des Madrilènes face aux clubs allemands. Ces deux dernières saisons, le Real a été sorti de la Ligue des champions par un pensionnaire de Bundesliga : le Bayern Munich en 2011/2012 et le Borussia Dortmund en 2012/2013, à chaque fois en demi-finale. Le club merengue a par ailleurs affiché son incapacité à s'imposer outre-Rhin avec une seule victoire en 25 déplacements, en septembre 2000 à Leverkusen (3-2), et a concédé la bagatelle de 18 défaites en Allemagne. Schalke 04 connaît donc les exemples à suivre, même si le club de la Ruhr n'en est pas un puisqu'il lui manque un atout de taille : il n'a jamais affronté le Real Madrid sur la scène européenne.
La cote de Schalke 04 : 20%
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Julian Draxler avec le FC Schalke 04

Crédit: Panoramic

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