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OM - Dortmund (1-2) : Ce qu’il faut retenir de la première d'Anigo

Alexis Toledano

Mis à jour 12/12/2013 à 11:56 GMT+1

Pour sa première sur le banc de l'OM, José Anigo a poursuivi l'œuvre d'Elie Baup, signant une sixième défaite en Ligue des champions face au Borussia Dortmund (1-2). Avec tout de même quelques changements notables.

Anigo : "Même pas à 10 contre 11, on a su gérer, c'est frustrant"

Entre les absences initiales (Valbuena, Romao, Nkoulou, A. Ayew) et l'expulsion précoce de Payet (34e), difficile de tirer de solides enseignements de ce qu'a apporté (ou pas) José Anigo, pour sa première de la saison sur le banc de Marseille. De sa compo de départ et du visage affiché par l'OM lors de la première demi-heure affleurent tout de même quelques nouveautés qui méritent d'être soulignées.

Khalifa, le grand gagnant ?

Très peu utilisé par Elie Baup, Saber Khalifa semble avoir trouvé grâce aux yeux d'Anigo. Dans le 4-2-3-1 qu'il a concocté pour recevoir Dortmund, l'entraîneur intérimaire a titularisé l'attaquant côté droit, alors qu'il avait Jordan Ayew sous la main. Le Tunisien a forcément eu du mal à se mettre en avant, réduit à un rôle très défensif après l'expulsion, mais il pourrait être l'un des grands bénéficiaires de l'éviction de Baup, surtout si Anigo persiste dans sa volonté de recentrer Florian Thauvin.

Thauvin, la pièce maîtresse ?

C'est l'autre grande nouveauté signée José Anigo. Cantonné au côté droit depuis le début de la saison, Florian Thauvin a été replacé dans le cœur du jeu dans un rôle qui, sur le papier en tout cas, pourrait lui aller comme un gant. L'ancien Bastiais, joueur le plus décisif de l'OM depuis plusieurs semaines, devrait pouvoir y exploiter ses qualités de frappes et d'élimination, et pourquoi pas se forger un costume d'homme fort au sein du onze olympien, privé de Valbuena jusqu'à la trêve.

Et dans le jeu, alors ?

Cueilli d'entrée par un but de Lewandowski (4e), Marseille a connu un début de match très difficile. L'égalisation de Diawara (14e) les a cependant remis sur les rails, et ils ont alors offert vingt minutes de belle facture, faisant plus que jeu égal avec le Borussia, avec notamment un positionnement très haut sur le terrain. Une tactique périlleuse contre une équipe comme Dortmund, maîtresse dans l'art d'exploiter les contres et la profondeur, à l'image du premier but, mais qui a aussi souri pendant le temps fort olympien. "A onze contre onze, il y avait vraiment match, soulignera Anigo après la rencontre. Avec cet état d'esprit, dans d'autres matches, on aurait certainement pris des points."
Bien sûr, on n'oubliera pas que l'OM à la sauce Elie Baup avait aussi rivalisé par séquence, notamment contre Naples et Arsenal. Il faudra donc patienter jusqu'à dimanche (21h), avec un déplacement à Lyon aux enjeux cette fois bien réels pour se faire une idée plus précise de la patte Anigo. Car avec cette nouvelle défaite, la sixième dans la compétition, on se gardera bien de parler de révolution.
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Anigo : "Persuadé que les joueurs répondraient présents"

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