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Après Chelsea-PSG (2-2) : Cette fois, devant les micros, Mourinho s'est fait tout petit

Martin Mosnier

Mis à jour 12/03/2015 à 01:12 GMT+1

Volontiers chambreur voire provocateur, José Mourinho l'a joué profil bas après la qualification du PSG. Pour lui, le meilleur a gagné et pas question d'en rajouter.

José Mourinho (Chelsea) en conférence de presse

Crédit: AFP

Cette fois, pas de one-man show, pas de grandes envolées, pas de coup de gueule, pas de polémique, pas de second degré, pas de provocation, pas de sourire en coin. Il aura donc fallu un exploit monumental du PSG à Stamford Bridge (2-2) en 8e de finale de la Ligue des champions pour clouer le bec de José Mourinho. Tout penaud en conférence de presse, l'intenable Special One n'avait plus rien de Special devant les micros, incapable de mettre des mots sur la déconvenue de son équipe : "Je n'explique pas la baisse de régime en seconde période." C'est donc un visage à des années-lumière de celui qu'on lui connaît habituellement qu'a exposé le coach portugais.
Au moment du tirage, Mourinho se félicitait d'avoir hérité du PSG, "un bon tirage." Mais ce mercredi, il ne pouvait rien faire d'autre que la jouer profil bas et reconnaître la supériorité parisienne : "Je suis pragmatique. Quand un adversaire est aussi bon, on mérite de perdre", a-t-il constaté. "Nous ne méritions pas de gagner. Il faut être honnête en disant que la meilleure équipe l'a emporté." Non, Chelsea ne méritait pas de gagner, c'est une réalité. Sur ce point, Laurent Blanc l’a rejoint : "Après les deux confrontations, en étant juste, la qualification est méritée. On a eu plus l'intention de jouer que Chelsea."
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Mourinho pendant Chelsea-PSG

Crédit: Eurosport

"C'est clair et net qu'il y avait penalty sur Diego Costa"

Mourinho n'a pas su pointer les manques de son équipe hormis la "mauvaise défense sur les corners." Pour lui, "ce n'est pas un problème physique". Ce mercredi tout s'est joué dans les têtes : "Après l'expulsion, mentalement, il n'y avait plus rien à perdre pour Paris et ça leur a fait du bien. Le PSG était libéré." Au contraire, l'expulsion d'Ibrahimovic a complètement inhibé ses hommes selon Mourinho : "Quand une équipe n'est pas capable de mettre la pression sur une équipe à 10, elle ne mérite pas de gagner."
Après plus de 20 minutes de questions-réponses, il n'a pas pu s'empêcher. Le naturel est, timidement, revenu au galop. Oui, Paris méritait de gagner. Mais, en cherchant bien, l'arbitre aurait tout de même pu siffler un pénalty sur Diego Costa en première période : "C'est clair et net qu'il y avait penalty sur Diego Costa", a continué Mourinho. "Je ne vois pas l'intérêt des arbitres de surface. Ils ne servent à rien, c'est du gâchis." Il n'en rajoutera pas. Ce n'était franchement pas le soir à se plaindre ou à râler. Plutôt à se faire tout petit. Mourinho l'a bien compris.
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