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Bayern Munich - AS Rome : Ribéry a encore frappé et le Bayern a confirmé sans forcer face à la Roma

Guillaume Willecoq

Mis à jour 05/11/2014 à 23:22 GMT+1

Le Bayern Munich s'est imposé, presque tranquillement, face à la Roma (2-0). Déjà buteur à l'aller, Franck Ribéry a remis ça pour ouvrir le score. Avec quatre victoires en quatre matches, le Bayern Munich est qualifié pour les huitièmes de finale.

Franck Ribery, buteur avec le Bayern Munich en Ligue des Champions 2014-2015

Crédit: AFP

Quinze jours après la claque assénée à l'AS Roma sur sa pelouse (7-1), le Bayern Munich a de nouveau dominé le vice-champion d'Italie en titre. Cette fois, le score est "seulement" de 2-0, grâce à des buts de Franck Ribéry et Mario Götze (un par mi-temps), mais l'impuissance romaine est demeurée aussi flagrante face au rouleau-compresseur bavarois. Avec ce quatrième succès en autant de matchs sur la scène européenne, le Bayern est déjà qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions.
On ne comble pas en quinze jours une marge se traduisant par six buts d'écart en Ligue des champions. Il y a deux semaines, le Bayern Munich a corrigé l'AS Roma dans son antre du stade olympique, sur un cinglant 7-1. Forcément, pareil écart entre les forces de présence n'allait pas s'inverser en si peu de temps, quand bien même Rudi Garcia avait-il cette fois décidé de densifier son milieu de terrain en titularisant Keita, De Rossi et Naingollan, et quand bien même Arjen Robben manquait-il à l'appel dans les rangs bavarois.
 Victime d'une gastroentérite, le Néerlandais a été remplacé par Franck Ribéry, et le Français a fêté cette première titularisation de l'année en Ligue des champions en ouvrant le score un peu avant la mi-temps. Idéalement servi par David Alaba, Ribéry s'est joué de Torosidis avant de tromper Skorupski, préféré à un Morgan De Sanctis par exempt de tous reproches lors du naufrage au stade olympique (1-0, 38e). Une juste récompense pour les hommes de Pep Guardiola, déjà dangereux par Lewandowski (3e), Bernat (17e) ou encore Alaba sur coup franc (31e).
Manuel Neuer, les gants d'or
 En face, la Roma ne s'est pas désunie, loin de la panique qui s'était emparée de leurs rangs au stadio Olimpico. Mieux regroupés, plus compacts, les visiteurs ont fait bloc... mais n'en sont pas moins restés acculés à l'orée de leur surface, impuissants, incapables de proposer une alternative à la possession et aux combinaisons bavaroises. En seconde période, Mario Götze s'est chargé de mettre les siens à l'abri, d'un petit lob bien ajusté sur Skorupski (2-0, 63e). Il a fallu attendre les dix dernières minutes pour voir la Roma parvenir enfin à solliciter Manuel Neuer, mais Gervinho en un contre un, puis Naingollan sur une reprise depuis l'entrée de la surface, ont tous deux buté sur l'impressionnant portier allemand, aussi implacable que son équipe.
 Avec 66% de possession, 24 tirs tentés (contre 5) et seulement 2 concédés, 571 passes réussies contre seulement 152 aux Romains, n'en jetez plus : même bourrée de qualités, l'AS Roma n'a pas les armes pour inquiéter ce Bayern-là, qualifié pour les huitièmes de la Ligue des champions au bout de quatre matches. Les Italiens devront quant à eux lutter jusqu'au bout avec le CSKA Moscou et Manchester City. Rien d'infâmant là-dedans. Juste le reflet de ce qui sépare aujourd'hui un postulant au printemps européen et un prétendant à la victoire finale.
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