Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

PSG : Cette fois, Blanc a eu tout bon face à Chelsea et Mourinho

Vincent Bregevin

Mis à jour 12/03/2015 à 23:50 GMT+1

Critiqué après l'élimination face à Chelsea l'an passé, Laurent Blanc a su tirer les leçons de cet échec pour conduire le PSG à la qualification face aux Blues (2-2 a.p.).

Laurent Blanc a remporté son match face à José Mourinho lors de Chelsea - PSG

Crédit: Panoramic

Le PSG n'est pas seul à avoir franchi un cap en signant un coup d'éclat retentissant à Stamford Bridge face à Chelsea. Son entraîneur aussi. Laurent Blanc a magnifiquement effacé le douloureux souvenir de l'an passé quand sa formation avait été éliminée par les Blues (3-1, 0-2) aux portes des demi-finales de la C1. L'écart qui le séparait d'un technicien comme José Mourinho avait éclaté au grand jour et fait naître des doutes sur ses capacités à mener à bien le projet du PSG. Blanc a su tirer les enseignements de cet échec pour devenir l'architecte de l'exploit parisien à Londres.

1. Blanc a mieux préparé ses troupes

Le PSG était hors-sujet l'an passé à Stamford Bridge. A l'image du premier but encaissé sur une touche longue, remisée au premier poteau pour André Schürrle, totalement libre au point de penalty pour fusiller Salvatore Sirigu. Le PSG n'a pas répété cette erreur mercredi. Immédiatement dans leur match, les Parisiens n'ont pas laissé l'opportunité de prendre le contrôle du jeu à Chelsea. Mieux, ils ont poussé les Blues à la faute. L'équipe de José Mourinho a concédé deux buts sur coups de pied arrêtés, un phénomène rarissime pour elle et largement commenté en Angleterre. Preuve que Laurent Blanc a beaucoup mieux préparé son équipe cette année.
  • La décla qui le prouve : Thiago Silva
Il nous a montré beaucoup de vidéos de Chelsea avec les bonnes et les mauvaises choses qu’ils avaient faites au match aller. C’était incroyable pour nous parce ça s’est vu sur chaque occasion. Ils ont fait ce que le coach avait dit.

2. Blanc a pu s'accrocher à sa philosophie

Le PSG avait déjoué l'an dernier à Stamford Bridge. Avec les deux buts d'avance acquis à l'aller, il avait adopté une position attentiste qui ne correspond pas à la philosophie de jeu de Laurent Blanc. Contraint de marquer pour se qualifier cette année, Paris a pu jouer dans son style habituel, celui qui lui avait permis de dominer Chelsea à l'aller à défaut d'obtenir un résultat positif (1-1). Celui qui respecte les principes de jeu de son entraîneur. Bien plus à l'aise dans cette configuration, les Parisiens ont imposé leur supériorité technique aux Blues dès le coup d'envoi. Et pris rapidement confiance en leurs possibilités d'aller chercher un exploit à Londres.
  • La décla qui le prouve : Thiago Motta
C'est grâce à la personnalité de nos joueurs, à notre volonté de mettre la balle à terre, quand on peut. C'est comme ça qu'on fait la différence collectivement. C'est la différence par rapport à l'an dernier, pour moi.
picture

L'exploit du PSG à Chelsea fera date, sur le fond comme sur la forme.

Crédit: Imago

3. Blanc a su s'adapter à un contexte défavorable

A quelques minutes près, le premier tournant du match a eu lieu au même moment de la rencontre l'an passé et cette année, autour de la demi-heure de jeu : l'ouverture du score de Schürrle en avril dernier, et l'expulsion de Zlatan Ibrahimovic mercredi. Mais cette fois-ci, le PSG n'a pas reculé. En infériorité numérique, il s'est attaché à ressortir le ballon par du jeu court. Le choix tactique de Laurent Blanc n'y a pas étranger. Organisé dans un 4-4-1, Paris a pu continuer à exploiter la largeur du terrain, empêchant ainsi Chelsea de récupérer le ballon rapidement et de répéter les attaques sur la défense parisienne. Et donc de multiplier les occasions, contrairement à l'an dernier.
  • La décla qui le prouve : Nasser Al-Khelaifi
Vraiment, Laurent Blanc a fait les bons choix tactiques et les bons changements. Merci Laurent Blanc.

4. Blanc a été davantage inspiré dans le coaching

C'est aussi une question de réussite, et Blanc a su la provoquer. L'an dernier, alors que son équipe était déjà dominée, l'entraîneur parisien avait condamné son équipe à subir encore davantage en sortant un ailier, Lucas, pour un défenseur, Marquinhos (84e). Un choix qui pouvait se justifier par l'entrée quelques instants auparavant d'un troisième attaquant du côté des Blues, Fernando Torres. Cinq minutes plus tard, Demba Ba avait donné la qualification à Chelsea. Blanc a été plus heureux cette année. L'entrée d'Ezequiel Lavezzi, juste après l'ouverture du score de Gary Cahill, a été décisive. Cinq minutes plus tard, l'Argentin a offert le but de l'égalisation à David Luiz sur corner.
  • La décla qui le prouve : Thiago Silva
C’est la victoire du coach parce qu’il a très bien fait les changements.

5. Blanc a fait corps avec son équipe

Le PSG a eu une attitude totalement différente cette année à Stamford Bridge. Sur la défensive l'an passé, il avait tenté de s'accrocher à son but d'avance avant de craquer sur la fin. Mercredi, Paris a toujours été conquérant face aux Blues. Et son entraîneur a parfaitement symbolisé ce changement radical d'état d'esprit. Blanc n'a jamais cessé d'haranguer ses troupes, même dans les moments les plus difficiles. Notamment après le penalty transformé par Eden Hazard, qui semblait avoir donné un avantage décisif à Chelsea. Il a su se muer en leader pour guider son équipe vers cet exploit dont elle avait tant besoin pour grandir. Et lui aussi.
  • La décla qui le prouve : David Luiz
C'est un entraîneur incroyable. Un homme incroyable, humain. C'est bien de pouvoir travailler avec ce genre de gens.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité