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A Manchester City, Kompany et Touré traînent leur spleen

ParAFP

Mis à jour 21/10/2015 à 00:44 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Piliers de l'équipe de Manchester City, Vincent Kompany et Yaya Touré ont tout connu avec le club : son ascension puis sa stagnation. Pas à leur meilleur niveau cette année, leur carrière est à un tournant.

Yaya Touré et Vincent Kompany sous le maillot de Manchester City en 2014

Crédit: Panoramic

Le défenseur Vincent Kompany et le milieu Yaya Touré, deux survivants de l'ancien régime à Manchester City, se retrouvent actuellement dans des situations personnelles inconfortables avant la réception de Séville mercredi en Ligue des champions. Arrivés juste après la prise de pouvoir par un richissime fond d'investissements présidé par un membre de la famille royale d'Abu Dhabi, le Belge et l'Ivoirien, symboles du recrutement clinquant du passé, ont vu de près l'ascension et la stagnation du club et se retrouvent désormais à un carrefour dans leur carrière.

Vincent Kompany

Présent depuis 2008, le Diable Rouge constitue avec le gardien Joe Hart, formé au club, et le latéral Pablo Zabaleta le noyau dur des irréductibles, ceux qui sont-là depuis le début de l'aventure du Cheikh Mansour. A 29 ans, il n'est pas devenu le "nouveau Desailly" que certains imaginaient au sortir de l'adolescence, mais sa carrière est plus qu'honorable, avec 280 matches pour son club actuel, deux titres de champions d'Angleterre et 71 sélections.
A l'orée de sa 8e saison ici, il pourrait pourtant finir par se lasser de critiques incessantes sur la défense des Citizens, leur maillon faible. D'autant qu'il lui reste probablement un dernier bon contrat à négocier, alors que le sien expire en 2019, et que sa situation s'est troublée récemment après sa blessure à un mollet mi-septembre. Depuis, il n'a plus joué en club et son retour en sélection mi-octobre a fait jaser. "Je n'ai aucun problème avec lui mais il faudra voir dans le futur quand il peut retrouver sa place", a assuré l'entraîneur Manuel Pellegrini dans une forme d'avertissement.
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Vincent Kompany

Crédit: Eurosport

Yaya Touré

Arrivé en 2010 en provenance du grand Barcelone comme l'une des premières stars confirmées, l'Eléphant aux 85 sélections, champion d'Afrique en titre et 229 matches au compteur à City, connaît une situation différente à 32 ans. Avec son palmarès impressionnant, il est sous contrat jusqu'en 2017 et il aura sûrement du mal à concilier ensuite ambitions personnelles et sportives.
Du coup, ce voyageur passé par l'Ukraine, la Grèce et la France avant de se stabiliser dans les plus grands championnats, traine son spleen depuis une énorme saison 2013-2014 marquée par 24 buts et 12 passes décisives en 49 matches. Le milieu relayeur joue toujours autant, mais sans la même efficacité (1 but et 3 passes en 11 matches depuis août) et ne semble pas bien vivre les critiques nées autant de la baisse de ses performances que des déclarations de son agent. Au printemps 2014, celui-ci avait assuré que son employeur avait manqué de respect à son joueur en ne lui organisant pas son anniversaire...
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Yaya Toure

Crédit: Eurosport

"Tout le monde croit que je suis heureux: j'ai gagné des titres, beaucoup d'argent, mais non, je ne suis pas heureux, assurait-il à L'Equipe lundi. J'ai souvent l'impression que je gêne. C'est cette reconnaissance que je n'ai pas qui me fait un peu mal". Touré a souvent affirmé qu'il aurait pu obtenir le Ballon d'Or s'il n'avait pas été Africain. "Quand ils (les journalistes anglais) expliquent que c'est moi le problème, que je dois partir, il n'y a pas grand-chose à faire. Ils ont toujours utilisé leurs petites méthodes pour m'embêter, m'écarter", a-t-il encore affirmé.
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