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Ligue des Champions féminine (finale) : Lyon - Wolfsburg, comme on se retrouve

ParAFP

Mis à jour 26/05/2016 à 09:26 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS FÉMININE - L'affiche de la finale entre Lyon et Wolfsburg ce jeudi (18h) met aux prises deux équipes habituées aux sommets européens.

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Crédit: Panoramic

Lyon et Wolfsburg, qui se sont partagés quatre des cinq derniers titres continentaux, se retrouvent jeudi (18h00) à Reggio Emilia (nord de l'Italie) pour une finale de Ligue des Champions entre habituées du très haut niveau.
Finaliste de l'épreuve en 2010, Lyon a été titré en 2011 et 2012. Wolfsburg a pris le relais en 2013 (contre l'OL) et en 2014 et les deux équipes sont donc à la recherche de leur troisième Ligue des Champions.

Match particulier pour Bussaglia et Dickenmann

Dans l'histoire récente, il n'y a donc que la saison dernière, quand Francfort avait battu le Paris SG, que Lyon et Wolfsburg ont raté la finale, tous deux victimes des Parisiennes.
Camille Abily, Wendie Renard, Elodie Thomis côté français, Lena Goessling, Alexandra Popp ou Nilla Fischer chez les Louves: les joueuses des deux équipes se connaissent par coeur et sont rodées à ces duels en altitude, que ce soit en club ou en sélection. Il y aura ainsi un air de retrouvailles pour la Française Elise Bussaglia et la Suissesse Lara Dickenmann, passées la saison dernière de l'OL à Wolfsburg.
Déjà auteur d'un doublé Coupe-Championnat en France, l'OL vise le triplé à Reggio Emilia, alors que Wolfsburg a dû se contenter de la Coupe d'Allemagne, devancé en championnat par le Bayern Munich. Alors que des cadres comme Amandine Henry, Louisa Necib et la Suédoise Lotta Schelin s'apprêtent à quitter le club, l'entraîneur lyonnais Gérard Prêcheur a par ailleurs souhaité que "le jeu l'emporte sur l'enjeu".

"Si l'on pense à tout ça, on ne joue pas"

"Les filles seront motivées mais elles devront gérer les nombreux enjeux. Si on les additionne, cela représente une pression énorme: le titre de champion d'Europe, la suprématie européenne, la revanche de 2013, les Français contre les Allemands, la récompense de l'investissement de l'OL dans le football féminin. Si l'on pense à tout ça, on ne joue pas !", a-t-il dit mardi.
Cette pression, l'entraîneur allemand Ralf Kellermann, déjà là lors de la victoire de 2013, l'a bien volontiers laissée à ses adversaires. "Je pense que Lyon est légèrement favori en raison de ses performances récentes et en raison des joueuses que cette équipe possède. Mais nous avons démontré en 2013 que nous pouvons battre ce genre d'équipe", a-t-il dit lors d'une interview avec le site de l'UEFA. De quoi rajouter de la pression à cette rencontre.
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