Guardiola, ambiance, Real-Dortmund : les 6 choses qu’il faut (aussi) retenir du tirage au sort
ParCyril Morin
Mis à jour 25/08/2016 à 21:19 GMT+2
LIGUE DES CHAMPIONS - Si le tirage au sort de la C1 effectué ce jeudi à Monaco n’a pas abouti à la création d’un "groupe de la mort", les enseignements à tirer restent nombreux. D'une double affiche particulière pour Pep Guardiola à un groupe promis aux ambiances survoltées, voici les 6 choses à retenir de la composition des poules.
Les retrouvailles de Guardiola avec le Barça
C’est évidemment la grande histoire de ce tirage. Après son passage au Bayern Munich, Pep Guardiola a posé ses valises à Manchester City cet été. Mais l’entraîneur catalan reste l’homme d’un club : le FC Barcelone. Formé à la Masia, l’ancien milieu de terrain a commencé sa carrière d’entraîneur en portant le Barça tout en haut de l’Europe entre 2008 et 2012.
Alors, pour son nouveau challenge mancunien, les dieux du football ont décidé de corser les choses. Placés dans le groupe C, Manchester City et le FC Barcelone vont se livrer deux duels que le monde du football devrait regarder les yeux grand ouverts. On en salive d’avance.
Le brûlant Real-Dortmund
Des buts dans tous les sens, une ambiance de folie et un petit goût de revanche. Voilà à quoi va s’apparenter le duel entre le Real Madrid et le Borussia Dortmund dans le groupe F. Avec Barcelone-Manchester City, c’est le même le match à suivre de ce premier tour.
Ces dernières saisons, les batailles entre les deux clubs ont été épiques. Il y d’abord eu le quadruplé d’un certain Robert Lewandowski en demi-finale aller en 2013 (4-1) qui a permis au Borussia de s’inviter en finale après avoir beaucoup souffert lors du match retour, remporté par le Real (2-0).
Puis, dans sa quête de Decima en 2014, le Real a tremblé dans le Signal Iduna Park en quart de finale. Après avoir brillamment remporté la première manche à domicile (3-0), les Merengues avaient eu toutes les peines du monde au retour (2-0). Une certitude cette saison : étant donné leurs lignes offensives respectives, les buts risquent de pleuvoir entre les deux équipes.
Ronaldo retrouve le Sporting
Une star mondiale qui retrouve son club formateur, c’est toujours un petit évènement. La saison passée, c’est Zlatan et son retour à Malmö qui avait constitué une des attractions du premier tour. Cette saison, cela sera pour Cristiano Ronaldo.
Le joueur UEFA de l’année va retrouver le club de ses premiers amours, celui qui lui a permis d’être repéré par Alex Ferguson et de commencer son ascension vers les étoiles. C’est donc forcément sous les vivas qu’il devrait être accueilli. Surtout après avoir ramené l’Euro à la maison.
Bayern-Atlético, la revanche
Là aussi, choc en vue. En disposant l’Atlético, épouvantail du pot 2, dans le groupe D en compagnie du Bayern Munich, Thierry Henry n’a pas fait les choses à moitié. C’est tout simplement une revanche que l’ancien Gunner offre au club bavarois, défait en demi-finale la saison passée par l’équipe de Diego Simeone.
Certes, l’arrivée de Carlo Ancelotti change la donne. Il n’empêche, revoir Antoine Griezmann en face à face contre Manuel Neuer rappelle des choses. Pas sûr que le résultat soit identique cette fois-ci.
Le groupe B sera celui de la fête
Attention les oreilles, ça va faire du bruit. Qui dit Ligue des champions dit ambiance européenne. Et à ce petit jeu-là, les supporters des équipes présentes dans le groupe B devraient être ravis. Avec Benfica et son Estadio da Luz, le Napoli et son bouillant San Paolo et l’ambiance de folie de la Vodafone Arena de Besiktas, certains tympans risquent de souffrir.
À noter que le Celtic Park ne sera pas en reste en accueillant le Barça et Manchester City dans le groupe C.
Pour l'OL, le souvenir du 7-1
Si l’OL aura fort à faire dans le groupe H avec la présence de la Juventus Turin et du FC Séville, il connaît parfaitement le Dinamo Zagreb. En 2011, en difficulté dans le groupe D aux côtés du Real et de l’Ajax Amsterdam, l’OL devait réaliser un exploit improbable pour se qualifier en huitième de finale : espérer une large défaite de l’Ajax contre le Real et remonter un retard de sept buts.
Une victoire 7-1 au Dinamo Zagreb plus tard et l’OL réalisait l’un des plus grands exploits du football français en Ligue des champions. Bafetimbi Gomis et son quintuplé ne sont plus là mais l’OL se souvient encore de cette nuit croate. Quelles que soient les suspicions de l’époque.
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