Le PSG qualifié pour la finale de la Ligue des champions - "Personne ne croyait en nous" : Paris, la force d’une conviction

Paris va jouer la deuxième finale de Ligue des champions de son histoire l’année où on s’y attendait le moins. Sans Kylian Mbappé mais avec une conviction profonde, ce PSG s’est sorti d’un sacré pétrin à l’automne pour se métamorphoser. Il a suivi les préceptes d’un coach qui fut longtemps le seul à y croire. Luis Enrique a bien fait, son Paris peut désormais écrire l’histoire.

"Si Paris est en finale, c'est avant tout grâce à Luis Enrique"

Video credit: Eurosport

C’est donc au moment où on l’attendait le moins, l’année où il jurait ne plus rêver plus grand, la saison où il s’est délesté de son meilleur joueur que le PSG est de retour en finale de Ligue des champions. C’est un sacré voyage démarré l’été dernier et que sans doute seul Luis Enrique avait anticipé. Lui sait tout depuis le début puisqu’il est le seul à ne pas s’être trompé. Il a construit pierre par pierre cette équipe, a toujours cru en elle-même au travers des plus grandes tempêtes. Il fallait une sacrée foi en lui et en eux après les défaites face à Arsenal, l’Atlético de Madrid et le Bayern Munich. "Personne ne croyait en nous", se souvient justement Achraf Hakimi.
Paris ne savait même pas s’il passerait l’hiver et le voilà à Munich au dernier jour de mai quand tous ses bourreaux de l’automne seront déjà en chaussons à la maison. C’est une incroyable épopée et seulement la deuxième de ce genre pour Paris. Et encore, celle de 2020 n’avait pas le même goût, décrochée dans un monde sous cloche loin du Parc des Princes, loin de tout, face à des adversaires nettement moins prestigieux (Dortmund, Atalanta Bergame, RB Leipzig).
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"Un gap hallucinant" : Donnarumma incarne la trajectoire du PSG

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0-2, Manchester City : le tournant

Cette fois, Paris a dégommé les trois meilleures équipes du plus grand championnat du monde : Manchester City, Liverpool, Arsenal. Les Skyblues pour le déclic absolu de la saison. A la 53e minute, quand City menait de deux buts au Parc et que la saison européenne foutait le camp, tout s’est subitement renversé dans une ambiance folle. Ce soir-là, tout a changé. Les Reds pour le match référence face à l’équipe qui était alors considérée comme la meilleure du monde. Les Gunners pour la maîtrise.
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PSG-Manchester City, Champions League 2024/2025

Crédit: Getty Images

"On est très fier, on a montré qu'on était une grande équipe (...), le chemin a été long, en novembre on était quasi éliminés", rappelle Nasser Al-Khelaifi avant de montrer la chair de poule sur son avant-bras au moment d’évoquer la finale de Munich. La chair de poule, voilà ce qui paralysait cette équipe depuis une décennie. Après des années à claquer des genoux, ce PSG a éloigné les fantômes. Jamais il n’a cédé à ses mauvais souvenirs et sa fragilité émotionnelle n’est plus une question. Luis Enrique a effacé dix ans de traumatismes avec l’équipe qui, sur le papier, semblait la moins bien armée pour affronter les galères.
 Il a vu qu’il y avait un ADN à changer, une mentalité à mettre en place
Une équipe de gamins devenus des hommes beaucoup plus vite que prévu. Luis Enrique, cerveau et architecte, est la principale raison du triomphe parisien. "Le coach est allé pas à pas pour améliorer cette équipe. Il a vu qu’il y avait un ADN à changer, une mentalité à mettre en place, reconnaît au micro de Canal Plus un Marquinhos qui a connu quelques désillusions dans son club. Des matches nous ont déclenché une confiance en plus. City, Liverpool nous ont donné une confiance en plus."
"Luis Enrique a fait un travail incroyable, il a créé une grande équipe", a abondé Hakimi. Aujourd’hui, le PSG est devenu une machine avec un trio du milieu qui manquait d’impact en novembre, avec un buteur qui en cadrait si peu depuis le début de sa carrière, avec un fantastique gardien qui se trouait dans les grands rendez-vous du PSG. La roue a tourné parce qu’ils y ont cru souvent seuls contre tous. Et ça en valait la peine.
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La joie des joueurs du PSG, lors du but de Fabian Ruiz face à Arsenal.

Crédit: Getty Images


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